Test Blu-ray : 47 meters down
Si la première pensée qui nous vient à l’esprit à la découverte de 47 meters down est que l’on va avoir droit à une resucée de Instinct de survie, succès surprise de l’été dernier, il faut quand même relativiser cette assertion : si le film mettant en scène Blake Lively est le dernier film « de requin » à être sorti dans les salles obscures, ce sous-genre du film d’attaque animale n’a jamais réellement disparu depuis Les dents de la mer. Sans même évoquer les innombrables séries Z qui pullulent chaque mois sur le marché de la vidéo ou même à la télévision, avec des titres et des intrigues de plus en plus improbables (la franchise Sharknado bien sûr, mais aussi des films tels que Avalanche sharks, Sharkenstein, Raiders of the lost shark, Mega Shark vs. Kolossus…), des films mettant en scène des requins sont régulièrement apparus sur nos écrans depuis une vingtaine d’années : Peur bleue (1999), Open water (2003), The reef (2010), Shark 3D (2011), Bait 3D (2012), Dark tide (2012)… Le requin aura donc toujours été « bankable ».
Test Blu-ray : L’homme orchestre
Même si Louis de Funès ne parait pas forcément très à son aise en plein feu d’artifices pop à la shebam ! Pow ! Blop ! Wizz ! avec cinquante minettes qui dandinent du croupion autour de lui, cela n'empêchera pas L'homme orchestre d'être apprécié pour ce qu'il est
Test Blu-ray : L’effrontée / La petite voleuse
Après un passage éclair par le polar, qui lui ont permis de tourner coup sur coup deux chefs d’œuvres (Garde à vue et Mortelle randonnée), Claude Miller revient, en 1985, à un cinéma nettement plus « intimiste ». Le succès de ses deux films précédents lui ont permis de devenir un nom incontournable auprès de la communauté cinéphile, et Miller peut en effet retourner à ce qu’il aime faire depuis ses débuts : revenir à un cinéma de l’intime, abordant avec délicatesse les affres de l’adolescence et du « coming of age ». Il tournera donc coup sur coup deux films avec Charlotte Gainsbourg, alors toute jeune et débutante L’effrontée (1985) et La petite voleuse (1988). Deux films qui viennent de sortir en Blu-ray chez TF1 Vidéo et qui conservent encore aujourd’hui un charme et une fraicheur tout à fait désarmantes...
Test DVD : Back to school
Surtout connu en France pour avoir partagé avec Dwayne « The Rock » Johnson l’affiche d’Agents presque secrets, Kevin Hart n’a malheureusement pas encore chez nous le rayonnement et le statut de star du rire dont il bénéficie aux États-Unis : par conséquent, en France, les films le mettant en scène en tête d’affiche atterrissent le plus souvent en VOD ou en « Direct to Video », sans avoir l’opportunité de sortir sur grand écran. C’est donc à nouveau le cas avec Back to school qui, malgré son carton aux Etats-Unis et dans divers pays d’Europe (103 millions de dollars de recettes aux box-office international), n’a eu droit en France qu’à une sortie purement « technique » en décembre dernier, concentrée sur seulement deux salles dans tout l’hexagone, et qui a de ce fait difficilement franchi le cap des 330 entrées.
Test DVD : Jeunesse sauvage
Jeunesse sauvage fait partie des films qu'un distributeur a eu le courage de sortir le 22 juin, le jour de la réouverture des salles après le premier confinement. Il est infiniment probable que le contexte particulier de cette sortie a empêché ce film de rencontrer tout le public qu'il méritait. Un rattrapage est heureusement possible en DVD.
Test Blu-ray : The interview – L’interview qui tue
The interview, aka L'interview qui tue, a connu quelques remous dans sa distribution : le film a en effet vu sa sortie annulée puis reprogrammée dans certaines salles aux États-Unis suite à diverses menaces de mort sur l'équipe et même sur les spectateurs éventuels du film. Le ministre des affaires étrangères nord-coréen déclarait l'année dernière considérer le film de Seth Rogen et Evan Goldberg comme une « déclaration de guerre ». Résultat, après un passage éclair par la case ciné dans l'hexagone, L'interview qui tue débarque enfin en DVD / Blu-ray, et la branche française de Sony Pictures d'annoncer via un sticker sur la jaquette vidéo que le film a failli provoquer une troisième guerre mondiale !
Test Blu-ray : En eaux troubles – The meg
S’il n’a jamais réellement obtenu de ses pairs ou du public la reconnaissance qu’il mérite, le réalisateur américain Jon Turteltaub s’est en revanche depuis des années déjà fait un véritable nom dans le cœur des amoureux de cinéma « bis » tendance nanar. Comment pourrait-il d’ailleurs en être autrement ? En effet, dès son premier film Think big en 1989, tourné avec les frères « Barbarians » Peter et David Paul, Turteltaub semblait revendiquer haut et fort cette appartenance à une certaine frange d’un cinéma populaire « de consommation courante » flirtant volontiers avec le nanar des familles. Durant les décennies suivantes, ses films continueraient d’ailleurs pour la plupart à dénoter de ce même attachement à un cinéma simple, anti-prise de tête ; certains se verraient même couronnés d’un certain succès : en 1992, avec Ninja Kids il ouvre la voie à une franchise de cinéma familial (les « 3 Ninjas ») qui fera les beaux jours des vidéo-clubs jusqu’en 1998 ; en 1993, il donne à Buena Vista un de ses plus gros succès publics avec Rasta Rockett, et au tournant des années 2000, il remet Nicolas Cage au centre d’une intrigue à la Allan Quatermain dans les deux opus de la franchise Benjamin Gates…
Test Blu-ray : Ascenseur pour l’échafaud
Avec son introduction qui pourrait faire office de leçon de cinéma (les vingt premières minutes, limpides, présentent tous les personnages avec maestria, imposant avec pourtant peu de dialogues deux personnages féminins inoubliables), ses formidables inventions graphiques (l'interrogatoire plongé dans le noir, la descente de l'ascenseur), ses pointes d'humour irrésistibles
Test Blu-ray : L’invité surprise
Rien n’est plus volatile que la comédie française. Ainsi, pour une comédie qui trouve son chemin vers le cœur du public et atteint dans une certaine mesure « l’immortalité », ce sont grosso modo dix petites comédies qui rejoignent les strates obscures de la mémoire collective. Qu’il s’agisse de réalisateurs reconnus (Claude Zidi, Gérard Oury, Georges Lautner…) ou même d’acteurs très populaires, il semble que nul ne soit réellement à l’abri, à un moment ou à un autre, d’apparaître au générique d’une comédie dont le titre finira noyé dans la masse de ces films inconnus, dont la plupart des cinéphiles affirment, en toute bonne foi cela dit, n’avoir « jamais entendu parler ». Cette malédiction de la mémoire frappe tellement au hasard qu’elle s’attaque même parfois à des comédies ayant rencontré, au moment de leur sortie en salles, de confortables succès publics. Il convient donc de saluer Gaumont qui, motivé par un indispensable de mémoire, s’évertue, année après année, à ressortir de l’oubli quelques petites comédies françaises dont plus personne ne semble même se remémorer l’existence. L’invité surprise (1989) fait partie de ces exhumations inespérées réalisées par Gaumont.
Test DVD : The Lobster
Avec son acolyte Efthimis Filippou, le réalisateur grec Yorgos Lanthimos a le chic pour proposer des scénarios qui sortent de l'ordinaire. Avec "The Lobster", les voici qui s'attaquent, à leur manière, à l'amour, au couple, aux conformismes de la société et glanent, au passage, le Prix du Jury au Festival de Cannes 2015.
Test DVD : Careless crime
Avec "Careless crime", Shahram Mokri montre une fois de plus que, tout réalisateur iranien qu'il est, il est beaucoup plus proche d'un David Lynch que de Asghar Farhadi.
Test Blu-ray : Pleins feux sur l’assassin
Tourné en 1961, soit juste après Les yeux sans visage, Pleins feux sur l'assassin est basé sur un scénario original de Boileau-Narcejac. Rythmé par la musique entêtante de Maurice Jarre, le film nous propose de nous plonger dans une énigme tortueuse et surtout dans une ambiance étrange, développant un curieux humour à froid et volontiers absurde.