Test Blu-ray : Une femme mariée
Huitième long-métrage de Jean-Luc Godard, Une femme mariée, dont le sous-titre poétique est « Suite de fragments d'un film tourné en 1964 », est, comme son titre l’indique, un portrait de femme. Ou plutôt une ébauche de portrait, forcément morcelé, parcellaire, comme l’implique cet assemblage façon puzzle de fragments, de morceaux de vie. Une femme mariée raconte aussi une époque, abordant les mœurs des français en cette période pré-révolution sexuelle. Amour, adultère, couple, contraception ou encore divorce sont donc au centre d’un film finalement beaucoup moins décousu que ce à quoi on pouvait s’attendre. Godard opte certes pour une narration volontairement fragmentaire, mais chaque nouvelle séquence apporte finalement au spectateur de quoi se construire mentalement l’histoire et les relations de cette femme, campée à l’écran par une Macha Méril toute en douceur et en retenue. D’un point de vue formel, Jean-Luc Godard ose tous les cadrages, s’amuse avec le montage et les plans très rapprochés, morcelant autant son image que son récit.
Test Blu-ray : La Cage
N’en déplaise à François Truffaut, il convient de noter les vertus d’un certain classicisme formel, et La Cage en est un exemple flagrant : la réalisation de Pierre Granier-Deferre convient ici en effet parfaitement à la tension distillée tout au long du film.
Test Blu-ray : Petit vampire
A l’automne 2020, Petit vampire a refait une courte apparition dans les salles, dans un long-métrage animé réalisé par Joann Sfar, et à l’occasion duquel il retrouvait ses collaborateurs Sadrina Jardiel et Antoine Delesvaux.
Test Blu-ray : F comme Flint
Même si on a déjà abordé le personnage à l'occasion de la sortie en Blu-ray de Notre homme Flint en septembre dernier, on va commencer avec un petit rappel pour les cancres du fond qui se demanderaient encore qui diable est Derek Flint.
Test Blu-ray : Dog Eat Dog
Les anti-héros de Dog eat dog sont violents et vulgaires, ce sont des meurtriers, des psychopathes. Pourtant il va être assez plaisant de les suivre dans leur ultime coup, celui grâce auquel ils vont pouvoir se ranger.
Test Blu-ray : Nue pour l’assassin
Si on ne se trompe pas, Nue pour l’assassin n’est que le quatrième film d’Edwige Fenech à sortir en Blu-ray en France, après Hostel II (dans lequel elle faisait une courte apparition), Les Rendez-vous de Satan (déjà chez Le Chat qui fume) et L’île de l’épouvante.
Test Blu-ray : La poursuite impitoyable
La poursuite impitoyable se base sur un postulat de départ très simple : nous avons d’un côté Bobby Reeves, un taulard évadé de prison (Robert Redford), et de l’autre Barrett Calder, un shérif un rien désabusé (Marlon Brando) dont la mission est forcément de le retrouver et de l’arrêter.
Test Blu-ray : Beast
Sorti sur les écrans français durant l’été 2022, Beast met en scène un lion, s’en prenant de façon cruelle aux hommes. Le film nous propose plusieurs lions créés numériquement, mais on ne pourra que souligner l’excellence des effets spéciaux du film.
Test Blu-ray : Violence à Jericho
Le plus étonnant dans Violence à Jericho, c’est bel et bien que le méchant y est interprété par Dean Martin, un acteur le plus souvent vu du côté des héros, qui nous propose ici une transformation inattendue et vraiment réussie...
Test Blu-ray : Retour à la bien-aimée
Bien interprété, intelligemment construit, soigneusement réalisé, talentueusement photographié, Retour à la bien-aimée est, malgré sa nature policière, un film de la contemplation. Car Jean-François Adam se refuse aux facilités du film d'action.
Test Blu-ray : En cloque, mode d’emploi
Presque vingt ans après She's having a Baby, Judd Apatow signait avec En Cloque : Mode d'emploi une déclaration d'amour immodérée au cinéma de John Hughes, en y apportant beaucoup de ses marottes et autres obsessions personnelles.
Test Blu-ray : Adults in the room
Vue de loin, à travers le prisme forcément réducteur des médias français et européens, qui ont tendance à s’emballer pour une actualité brûlante avant de la délaisser au profit de la prochaine attraction de la semaine, voire du jour, la crise financière et économique en Grèce a tout l’air d’être résolue. Après l’agitation autour de l’arrivée au pouvoir d’un gouvernement d’extrême gauche il y a quelques années, le calme semble être revenu, grâce au retour aux affaires d’un parti politique qui s’évertue à appliquer sans broncher le statu quo, ainsi que les exigences des créanciers étrangers, conçues pour maintenir le pays dans l’étau d’une dette éternelle. Et pourtant, pour un bref instant, une parenthèse dans le temps que personne n’a finalement eu le courage de transformer en une opportunité en or, il aurait été possible de changer réellement les choses, les mentalités et même, peut-être, soyons fous, le cours de l’humanité ! C’est de cette occasion misérablement ratée que parle Adults in the room, dans lequel Costa-Gavras adopte – pour le pire et surtout pour le meilleur – un point de vue férocement partisan. Car le réalisateur, qui retourne enfin dans son pays natal afin d’y produire pour la première fois l’un de ses films en plus de cinquante ans de carrière, adopte de près le point de vue de Yanis Varoufakis, l’ancien ministre des finances grec, une star du rock éphémère, autant adulé que détesté par les médias, à travers le livre que celui-ci avait écrit sur ces quelques mois mouvementés. On pourrait cependant argumenter que le cœur du récit n’est guère le combat valeureux d’une nouvelle garde communiste contre un système profondément injuste, mais au contraire l’immobilisme de cet ordre du monde capitaliste, incapable de faire preuve d’une ouverture d’esprit inouï face au marasme financier grec.


















