Test Blu-ray : La poupée de Satan
Malgré ce que pouvaient laisser augurer son affiche ainsi que le visuel du Combo Blu-ray + DVD édité par Le chat qui fume, La poupée de Satan n’est pas un giallo au sens strict du terme. Il contient certes des éléments visuels et thématiques que l’on peut rattacher au genre, mais ce n’est pas un giallo. Dans quel genre alors navigue cet unique film de Ferruccio Casapinta ? C’est un peu difficile de trancher. Il s’agit d’un film d’horreur, ça c’est sûr et certain, mais se situant à la croisée des chemins entre plusieurs tendances du cinéma fantastique de l’époque – tourné en 1969, le film mange un peu à tous les râteliers du spectre horrifique.
Critics’ Choice Television Awards 2012
Il n'y avait que deux séries dans la bouche des journalistes cette nuit aux "Critics' Choice Television Award 2012", il s'agissait de "Homeland" et...
Critique : Oldboy
Un soir de beuverie, Joseph Doucett est enlevé mystérieusement. Il est détenu sans
explications, sans connaître le nom de son ravisseur pendant 20 ans, connecté au monde et ancré dans la temporalité seulement par une télévision. La petite lucarne lui apprend le meurtre sauvage de son ex-femme dont il est le principal suspect. Lorsqu’il est relâché, il n’a qu’un seul but : retrouver sa fille et se venger.
Critique : L’Apollonide – souvenirs de la maison close
Présenté en compétition officielle au Festival de Cannes 2011, L'Apollonide - souvenirs de la maison close était très attendu en raison de son sujet tabou mais attirant. Réalisé par Bertrand Bonello, ce film ouvre-t-il réellement le débat sur la question de la prostitution, ou s'agit-il d'une simple exhibition ?
Le festival de télévision de Monte-Carlo, 3e jour, interview de Ted Danson
Ted Danson est plus connu Outre-Atlantique pour son rôle de Sam Malone dans la sitcom Cheers. Après un parcours aussi riche à la télévision...
Test Blu-ray 4K Ultra HD : Mean Girls – Lolita malgré moi
En dépit de ses maigres résultats dans les salles obscures, Mean Girls – Lolita malgré moi s’offre une belle édition Blu-ray 4K ultra HD chez Paramount Pictures : l’éditeur connaît le potentiel culte susceptible de se développer autour du film...
Critique : Iranien
Iranien est un film qui risque de déplaire à beaucoup de monde : aux religieux iraniens, bien sûr, mais aussi aux iraniens qui s'opposent au régime en place et qui risquent de trouver que Mehran Tamadon n'est pas assez mordant face au quatre mollahs. Peut-être décevra-t-il également certains spectateurs dans nos contrées, pour les mêmes raisons. On ne peut pourtant que conseiller de ne pas passer à côté de ce film, à la fois passionnant, enrichissant et, curieusement, souvent drôle.
Test Blu-ray : Gotham – Saison 1
Gotham est donc une création originale évoluant dans l’univers de Batman. Elle puise ses sources et ses personnages dans les diverses créations antérieures. Tournant autour de Jim Gordon et des flics de Gotham City, on aurait pu penser qu’elle serait une adaptation de la série de comics Gotham Central, mais il n’en est finalement rien
Festival du Cinéma de Brive 2018 : Jour 1
7h40. Gare d’Austerlitz. Train pour Brive-la-Gaillarde. 4h30 de trajet en train Intercité en pleine grève SNCF. La raison ? S’abreuver de moyens-métrages dans un...
Berlinale 2018 : un palmarès au féminin
Est-ce une première dans un grand festival de cinéma ? Deux femmes remportent les deux plus grands prix remis aux longs-métrages lors de la...
Critique : Bellflower
Bellflower, c'est le film d'une vie, celle d'Evan Glodell qui endosse ici les casquettes de réalisateur, producteur, scénariste, monteur et acteur principal. Un premier film qui se veut forcément autobiographique, ce qui est positif et négatif à la fois...
Critique : Loin des hommes
Aride comme les hauts plateaux de l’Atlas, pudique comme la philosophie humaniste d’Albert Camus, cette adaptation libre de l’une de ses nouvelles a surtout donné un très beau film. Avec une intensité sourde, David Oelhoffen n’y évoque point un choc des cultures, mais plutôt une bataille subtile pour un peu de compréhension et de solidarité, pendant que l’équilibre social et historique se détraque irrémédiablement. Si l’on veut considérer Loin des hommes comme un western – une référence pleinement assumée par son réalisateur –, ce serait alors un western algérien aux multiples facettes. Car sa principale qualité est une redistribution cyclique des cartes à une vitesse impressionnante, un changement de donne permanent auquel les deux personnages, interprétés magistralement par Viggo Mortensen et Reda Kateb, s’adaptent aussi bien qu’ils le peuvent.