The Starter Wife

The Starter Wife

USA : 2007
Titre original : The Starter Wife
Réalisateur : Jon Avnet
Scénario : Sara Parriott, Josann McGibbon, Gigi Levangie
Acteurs : Debra Messing, Judy Davis, Joe Mantegna, Peter Jacobson
Production : NBC Universal Television, McGibbon/Parriott Productions
Durée : 2 saisons, 16 épisodes
Genre : Humour, Drame, Emotion
Date de sortie : mai 2007

The Starter Wife est une série américaine tragi-comique réalisée par Jon Avnet en 2007 et basée sur une nouvelle de Gigi Levangie Grazer publiée dans le New York Times. La vie après le divorce ou comment vivre dans le monde de la jet-set en passant de “femme de” à “ex-femme”. La première saison a réuni plus de 5 millions de téléspectateurs avec seulement les deux premiers épisodes et ne devait être qu’une mini-série, mais suite au succès, USA Network commande une deuxième saison de 10 épisodes. Originale et touchante, on aime cette Molly qui lutte dans sa vie post-divorce mais qui en ressort plus forte et plus charismatique que son ex-mari agaçant et égocentrique.

Synopsis : Molly Kagan, 41 ans, mère d’une petite Jaden, mène une vie de rêve dans un monde de strass et paillettes au beau milieu de la haute société Hollywoodienne. Jusqu’au jour où, après 9 ans de mariage, son mari Kenny demande le divorce. Elle devient alors une “starter wife” (mot à mot : femme de démarrage) dans une société qui privilégie les apparences; où les ragots et rumeurs vont bon train.

Ses amis s’effacent petit à petit de sa nouvelle vie sans gloire emportant tous les privilèges auxquels elle s’était habituée. Exception faite de Joan, meilleure amie, dépendante à l’alcool, qui essaye comme elle peut de redonner confiance et espoir à une Molly perdue.

Dans sa nouvelle vie, cette ex-femme va traverser des moments les plus bas comme les plus beaux, elle devra réapprendre à vivre sans luxe et sans boulot tout en continuant à élever sa fille.

Réalisée par Jon Avnet en 2007, The Starter Wife est une série télévisée américaine adaptée d’une publication du New York Times par Gigi Levangie. L’audience aux Etats-Unis a dépassé la barre des 5 millions de téléspectateurs, sur quoi, une deuxième saison a été commandée. A la plus grande surprise des studios USA Network, la saison 2 n’a ramené que 2 millions d’adeptes. Il faut croire que le personnage de Molly n’est attachant que dans les 6 premiers épisodes.

La chaîne USA Network a décidé, à la vue du nombre peu flatteur de fidèles pour la deuxième saison, que l’épisode final constituait “une conclusion satisfaisante à la série”.

Jon Avnet, producteur de “Black swan” a pourtant réalisé de très bons films comme “La Loi et l’ordre” et en ce qui concerne Sara Parriott et Josann McGibbon on leur doit les scénarios de Desperate housewives ou Just Married (ou presque). Doit-on alors se demander si c’est le sujet qui est devenu obsolète ou si c’est le téléspectateur qui s’est lassé des déboires de cette pauvre femme. Personnellement j’ai été captivée du début à la fin et me suis même vu espérer vivre quelques une de ses péripéties.

Dans le rôle de Molly, on a le plaisir de pouvoir suivre la ravissante Debra Messing qui, après le succès mondial de Will & Grace de 1998 à 2005, nous fait toujours autant rire et rêver. Il faut savoir qu’elle n’est pas une habituée des rôles principaux, elle fait quelques apparitions dans des films à bonne audience mais reste souvent à l’écart. A l’écran elle apparaît dans une nouvelle série, dont elle est encore une fois le personnage principal (Wright Vs. Wrong; 2010) et prochainement dans deux films où dans chacun elle est sur le devant de la scène (Nothing like the holidays, The Wedding Date; 2011).

The Starter Wife aurait boosté sa carrière ? La série a reçu 10 nominations aux Emmy Awards et notamment pour la meilleure actrice dans une mini série pour Debra. Au total 27 nominations; rien que ça.

On retrouve aussi dans cette série Joe Mantegna (Esprits Criminels) qui campe le rôle de Lou, l’ami/amant et qui, je dois l’avouer, m’a bien surpris, autant il peut être froid et mystérieux dans Esprits Criminels, autant là il ne se prend pas au sérieux et nous fait bien rire. On ne peut que l’aimer du début à la fin en lui trouvant même un petit charme. Il recevra la nomination pour le meilleur acteur dans un rôle secondaire dans une mini-série.

Dans le rôle du bellâtre et sexy prince charmant Sam, on a la joie de retrouver Stephen Moyer (True Blood) pour la saison 1. Dans la saison 2 c’est Hart Bochner (Piège de Cristal, Toy Boy) qui fait chavirer le cœur de la belle.

Quand il s’agit de Judy Davis, on parle d’abord des quatres Woody Allen à son actif (Celebrity et Harry dans tous ses états entre autres) et ensuite on mentionne qu’elle est une actrice dotée d’un talent inimitable et bien à elle. Interprète avec brio l’amie alcoolique qui fera tout pour remonter le moral des troupes quitte à faire passer le sien après.

Malheureusement, le personnage de Kenny Kagan que l’on aime détester change entre les deux saisons. Remplacer Peter Jacobson (Dr House, Transformers) par David Alan Basche (La Guerre des mondes) a été pour moi une grosse erreur de casting.

Les femmes ne pourront que remercier Debra Messing pour cette interprétation. Perdue et célibataire, en comptant sur ses amis on peut se sortir de beaucoup de galères. Belle leçon de vie.

Si cette série a été un succès pour les premiers épisodes, c’est sans doute parce que l’histoire écrite par Gigi Levangie n’est autre que son histoire personnelle. Divorcée du producteur Brian Grazer (Apollo 13, 8 mile), elle gravit les marches du succès littéraire et scénarique suite à sa mésaventure sentimentale.

Au final, le seul point négatif pour ma part est la légèreté au niveau réalisation. Je pense que Jon Avnet aurait pu faire beaucoup mieux. Mais The Starter Wife vaut le détour, même si ce n’est que pour admirer le casting de choix.

Et croyez-moi, accrocher à la première saison c’est adopter la deuxième.

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