Test Blu-ray : Maniac

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Maniac (1980)

États-Unis : 1980
Titre original : –
Réalisation : William Lustig
Scénario : C.A. Rosenberg, Joe Spinell
Acteurs : Joe Spinell, Caroline Munro, Abigail Clayton
Éditeur : Le chat qui fume
Durée : 1h27
Genre : Horreur
Date de sortie cinéma : 9 mars 1983
Date de sortie DVD/BR : 3 octobre 2019

 

Frank Zito est un homme tourmenté. Victime d’une mère abusive durant son enfance, il a gardé depuis lors un complexe vis-à-vis des femmes. La nuit, il erre dans les quartiers chauds de New York et, dès que l’occasion se présente, tue sauvagement ses proies. Chaque fois, il scalpe la fille ayant eu la malchance de croiser sa route et ramène le trophée chez lui, pour le placer sur la tête d’un des mannequins décorant sa chambre. Toutes les femmes susceptibles d’éloigner Frank Zito de sa mère doivent mourir… Et elles sont nombreuses. Jusqu’au jour où il rencontre, Anna, une photographe…

 


 

Le film

[5/5]

Véritable conte morbide, doublé d’une plongée dans la psyché dérangée d’un tueur en série, Maniac est qualifié sur la page Wikipédia qui lui est consacrée de « classique du cinéma d’horreur ». Et comment que c’est un classique ! Malgré une note sur le site de référence IMDb finalement assez peu élevée, surtout compte-tenu de son importance historique (6,5/10 – c’est à peine plus que la note accordée au remake de 2012), le film de William Lustig s’impose comme une véritable date dans l’Histoire du cinéma d’horreur. Papa de toute la vague de psycho-killers qui suivraient durant les années 80/90, Maniac s’impose comme le mètre étalon, le père fondateur pour tous les films de tarés qui ont bercé la jeunesse – et parfois les fantasmes – d’une génération entière de cinéphiles. On pense à des films tels que Cauchemars à Daytona Beach, Le sadique à la tronçonneuse, Rosemary’s killer, Henry portrait d’un tueur en série ou encore Schizophrenia le tueur de l’ombre : ces films-cultes pour tant d’amateurs d’horreur / de dévoreurs de VHS et de video nasties des années 80 sont tous les enfants plus ou moins légitimes du chef d’œuvre de William Lustig, et il y a fort à parier finalement pour qu’aucun tueur de cinéma ne parvienne jamais à marquer autant les mémoires que celui incarné par Joe Spinell, littéralement « habité » par son rôle. Oui, bon, d’accord, c’est un lieu commun que d’affirmer cela, mais c’est vraiment le cas ici, d’autant que Spinell est également co-auteur du scénario : quel ado découvrant le film dans les années 80 ou 90 n’a pas imaginé un instant que Spinell était un véritable sadique ?

Découvert dans les années 70, Joe Spinell avait baladé son physique atypique et sa carrure imposante dans une poignée de polars et films de gangsters de l’époque, dans lesquels il jouait souvent des truands ou des brutes ; on l’avait notamment vu dans Le parrain (1972) et Le parrain 2 (1974), dans Police puissance 7 (1973), Taxi driver (1976) ou encore dans la peau de l’usurier Tony Gazzo dans Rocky (1976) et Rocky 2 (1979). Ami de Sylvester Stallone et de William Friedkin, il s’est imposé comme l’un des seconds rôles les plus mémorables du cinéma américain des années 70… Mais le rôle de sa vie serait bel et bien celui de Frank Zito dans Maniac, son film le plus personnel puisqu’en plus d’y incarner le personnage-titre, il en cosigne le scénario et en assure la production. Le film marque également sa première collaboration avec William Lustig, qui n’avait jusque-là réalisé que deux films classés X co-écrits avec son complice Richard Vetere (Vigilante). Bien sûr, la violence et le côté extrêmement malsain et dérangeant de Maniac feront que le film ne sera pas soumis au MPAA (comité de censure américain), et écopera du « X » non seulement aux Etats-Unis mais également un peu partout dans le monde, et notamment en France, où il sortira en 1982 mais se verra interdit aux moins de 18 ans – contrairement à d’autres pays où il serait totalement interdit .

 

 

Petit budget porté par l’interprétation fiévreuse de Spinell autant que par la sécheresse et la tension développée par la mise en scène de Lustig, Maniac n’est en effet pas un film respirant la joie de vivre. La légende raconte que l’essentiel du film a été tourné sans autorisations, dans les lieux réels où se déroule l’action, et il est vrai que le film l’on ressent dans certaines scènes cette atmosphère étouffante de tension et d’urgence que l’on imagine typique du New York de cette époque, poisseux et gangréné (une grosse pomme pourrie, comme on le disait dans notre test Blu-ray de Vigilante). Maniac est ainsi à l’image des quartiers et des lieux dans lesquels William Lustig pose sa caméra : d’une banalité crasseuse, occasionnellement éclaboussée par les effets gore de Tom Savini, qui en rajoutent encore dans le glauque et le sordide, même si la fin du métrage tourne au grand guignol absolu.

Le scénario est d’ailleurs plutôt « flottant » dans son genre, misant tout sur l’ambiance et sur le côté hypnotique de cet enchainement de séquences durant lesquelles le spectateur suit un personnage fou à lier, vivant entouré de mannequins ornés des scalps de ses victimes, dialoguant avec lui-même en voix off ou avec sa mère décédée. Ses propos, parfois incohérents, donneront quelques indices au spectateur sur l’origine de sa psychose, et sur le sens qu’il donne à ses actes : collectionner les femmes apparaît ainsi comme une façon de reprendre le contact avec sa mère disparue ; certains détails laissent également entendre que cette dernière enfermait le petit Frank dans un placard pendant qu’elle se prostituait, et qu’elle pouvait se montrer très sévère s’il se faisait remarquer, en lui infligeant notamment divers châtiments corporels. Pour autant, il n’y aura pour ainsi dire aucune évolution narrative tout au long du film, même si bien sûr la rencontre de la photographe incarnée par Caroline Munro apporte un renouvellement de l’intrigue, déstabilisant dans le sens où l’on ne sait jamais quelle direction le récit va prendre par la suite. Et malgré ce manque d’enjeux clairs, l’angoisse parvient pourtant à percer, Maniac nous livrant par exemple avec la scène de poursuite dans le métro l’une des séquences les plus malsaines et les plus anxiogènes jamais vues sur un écran.

Autant d’éléments qui font que Maniac n’a pas volé sa réputation de « classique de l’horreur » : novateur, immersif, absolument unique, il s’agit d’une œuvre ayant marqué le genre au fer rouge et dont l’impact sur le cinéma contemporain est appelé à durer, à la façon de films tels que Psychose, La nuit des morts-vivants, Massacre à la tronçonneuse, L’exorciste, Halloween ou Evil dead. Un feuckin’ masterpisse !

 

 

Le Combo Blu-ray + DVD

[5/5]

L’évolution des technologies est telle que de nombreux cinéphiles possèdent souvent plusieurs éditions (VHS, Laserdisc, DVD, Blu-ray, 4K…) pour un seul et même film. Ainsi, il y a de fortes chances pour que vous possédiez déjà Maniac quelque-part dans votre Home Sweet Home. Mais cette nouvelle édition Blu-ray + DVD du film de Lustig, qui vient de sortir sous les couleurs du Chat qui fume, mettra certainement toutes les autres à l’amende. Que vous ayez, comme l’auteur de ces lignes, sur vos étagères à la fois l’antique édition DVD française de 2003, le gros boitier métal de chez Anchor Bay de 2001 avec le CD de la B.O ou le Blu-ray de 2010 de chez Blue Underground, rien n’y fera, cette nouvelle édition estampillée Le chat qui fume, c’est le Graal, l’anneau unique pour les gouverner tous, pour les trouver, pour les amener tous et dans les ténèbres les lier (à dire avec une voix grave). Tsin-Tsin-Tsin ! L’édition définitive de Maniac est là, mes bons amis. Du moins jusqu’à la prochaine.

Alors, déjà, que dire de l’objet en lui-même, si ce n’est qu’il transpire presque autant la classe que Joe Spinell transpire le vice : ce Combo de Maniac édité par Le chat contient donc un Blu-ray et deux DVD, le tout s’imposant dans un superbe digipack trois volets garni d’un sur-étui aux couleurs du film : une présentation parfaite, dans la droite lignée de leurs éditions précédentes, toujours au top. Comme d’habitude avec l’éditeur, il s’agit d’une édition limitée à 1000 exemplaires ; on notera également l’existence d’une édition contenant en plus le CD de la B.O signée Jay Chattaway, déjà en rupture de stock chez l’éditeur.

 

 

Côté Blu-ray, le master du film de William Lustig est tiré d’une toute nouvelle restauration 4K, et s’impose d’entrée de jeu dans un master Haute Définition tout à fait resplendissant, affichant une définition et un niveau de détail assez bluffant, tout en respectant scrupuleusement la granulation d’origine très prononcée de la pellicule (tourné en 16mm, puis gonflé en 35). Alors bien sûr le film conserve sa patine visuelle très « roots » de chez « roots », mais l’image étonne tout de même régulièrement par sa propreté et sa stabilité ; le rendu des couleurs et des contrastes semble avoir également bénéficié d’un soin tout particulier, pas de fourmillements gênants sur les arrière-plans, pas de trace de DNR ou autres douteux bidouillages numériques, on regrettera juste un grain peut-être un poil trop accentué lors des passages nocturnes ou en basse lumière, mais il s’agit là d’une des particularités du film, tourné en faible luminosité et avec un budget très réduit, ce qui ne favorise certainement pas une qualité d’image nickel chrome 40 ans après ; ce grain accentué de l’image fait d’ailleurs partie intégrante du charme macabre développé par le film. Côté son, nous aurons droit à des pistes DTS-HD Master Audio 2.0 en VO et VF, le doublage de la version française s’avérant, il faut bien l’avouer, forcément plus faible artistiquement parlant que la version originale, qui permet d’admirer dans toutes ses subtilités le jeu de Joe Spinell. Comme dans le cas de Vigilante, la bande-son est également proposée en VO dans des mixages DTS-HD Master Audio 5.1 et DTS-HD Master Audio 7.1 qui s’avèrent assez étonnantes dans leur genre : respectant globalement la frontalité du mixage d’origine, ces deux mixages s’avèrent très étonnants, amples et clairs, les ambiances et les échos de la ville habilement restitués renforçant la tonalité froide et extrêmement réaliste du film. Ils permettent également à la musique de Jay Chattaway de s’exprimer de façon claire et spectaculaire : du très beau travail, ne dénaturant en rien le rendu acoustique d’origine.

Du côté des suppléments, Le chat qui fume frappe très fort, puisqu’en plus de reprendre la quasi-totalité des bonus déjà présents sur les nombreuses éditions précédentes, l’éditeur nous propose également de l’inédit et 100% tout neuf pour cette nouvelle édition française : de quoi fêter les 40 ans à venir du film en grandes pompes taille 46. La pléthore de supplément est d’ailleurs répartie sur deux disques, le Blu-ray ne suffisant pas à lui-seul à stocker l’intégralité des goodies qui nous sont offertes ici. On commencera donc avec deux commentaires audio : le premier (proposé avec des sous-titres français) nous permettra d’écouter William Lustig, Tom Savini, Lorenzo Marinelli (montage) et Luke Walter (assistant personnel de Joe Spinell) échanger nombre d’anecdotes et d’éléments intéressants que les amoureux du film se régaleront de pouvoir découvrir : ils reviendront donc sur l’historique de la production et son très maigre budget, et bien sûr des limites techniques impliquées par ces conditions de tournage. Ils y reviendront également sur les lieux de tournage, sur les effets spéciaux et sur l’implication de Joe Spinell, le tout étant dispensé avec énergie, humour et sincérité. Du grand Art. Le deuxième commentaire audio, enregistré par William Lustig et Andrew W. Garroni (producteur), sera quant à lui proposé en VO uniquement, et donc réservé aux anglophones confirmés. S’il n’évite pas certaines redondances avec le précédent, ce commentaire s’avère également assez passionnant : Lustig y évoquera certaines de ses influences et /ou inspirations pour le film (qui aurait cru qu’il pourrait citer Les dents de la mer ?), à grands renforts d’anecdotes sur le tournage ou les décors. L’incroyable performance de Joe Spinell et le manque de budget y seront également abordés d’une façon un peu différente et surtout, la présence du producteur permettra de parler du succès du film à travers le monde et de sa vie sur le marché de la vidéo. Très intéressant !

 

 

On continuera ensuite avec une sélection de scènes coupées (19 minutes), ou plutôt d’images brutes de décoffrage probablement issues des rushes du tournage de Maniac, présentées par William Lustig en personne, qui reviendra sur les différents lieux ou ces segments ont été tournés. C’est assez passionnant, et démontre à quel point ce film peut encore, presque 40 ans après, nous proposer des surprises totalement inédites. Également présentée par William Lustig en personne, la featurette intitulée Retour sur la scène du crime (8 minutes) permet au cinéaste de revenir sur les endroits clés de New York où il a tourné Maniac. C’est l’occasion pour lui – et pour le spectateur – de constater à quel point New York a changé depuis 1980… On poursuivra ensuite avec Anna et le Maniac (13 minutes), un riche entretien avec Caroline Munro au cœur duquel l’actrice évoque avec une belle franchise la relation qu’elle entretient avec le film, et évoque ses relations de travail avec Joe Spinell sur Maniac, mais également sur Starcrash : Le choc des étoiles. On continuera avec Le trafiquant de mort (12 minutes), un entretien avec Tom Savini dans lequel il raconte avec son humour habituel ses souvenirs du film, de son apparition dans un petit rôle à son boulot monstrueux sur les effets spéciaux. On en terminera avec les interviews de l’équipe du film avec Des notes sombres (12 minutes), un entretien avec le compositeur Jay Chattway, qui dressera une intéressante « note d’intention » concernant son travail sur Maniac. On s’amusera ensuite de l’ambiance détendue et des propos de William Lustig lors de la session de questions / réponses avec le public lors du Grindhouse Film Festival (22 minutes). En préambule, Lustig se demande bien ce qu’il pourrait dire de nouveau sur le film après une demi-douzaine de commentaires audio et des milliers d’interviews… Ca déconne beaucoup et c’est très plaisant.

On trouvera ensuite un sujet étrange et assez amusant intitulé Les Maniacs (11 minutes), un entretien avec les auteurs-compositeurs Michael Sembello et Dennis Matkosky mené par William Lustig. Si leurs noms ne vous disent probablement rien, il s’agit des créateurs de la chanson « Maniac » (vous savez, she’s a maniac, maniac, on the floor), qui s’avère l’un des titres phares de la bande originale de Flashdance. Ils y démontent une légende urbaine persistante (encore reprise sur de nombreux sites en France comme ailleurs) selon laquelle le tube aurait été écrit à l’origine pour le film de William Lustig : on vous conseille vraiment de découvrir cet entretien, très drôle, qui nous permet de découvrir les paroles originales de ce titre, ainsi qu’une toute nouvelle version tout spécialement enregistrée pour ce sujet : vous avez dit génial ?

On trouvera ensuite deux sujets inédits et assez passionnants : un entretien avec Fathi Beddiar intitulé « Bill et Joe » (29 minutes) dans lequel il explorera les relations d’amitié qui liaient les deux Bill, à savoir William Lustig et William Friedkin, et l’acteur Joe Spinell – très informatif et vraiment intéressant ! On enchaînera ensuite avec un deuxième entretien avec Fathi Beddiar, ayant pour sujet les remakes de Lustig par Fathi Beddiar (18 minutes), dans lequel il évoquait le premier projet de remake de Maniac, mis en scène par Gaspar Noé avec Jo Prestia dans le rôle de Frank Zito… Vous pourrez constater qu’il n’aime pas du tout le film de 2012. Il nous apprendra également qu’un remake de Maniac cop réalisé par Fabrice Du Welz et écrit par Ed Brubaker a également été un temps dans les tuyaux…

Le chat qui fume nous propose également un passionnant retour vers le passé avec une série d’archives 100% vintage : un entretien avec Joe Spinell enregistré lors du Joe Franklin Show (13 minutes), un entretien avec Caroline Munro, également enregistré pour la TV (3 minutes), quelques images de Joe Spinell au festival de Cannes (1 minute), ainsi que l’émission « Movie Madness » consacrée à Maniac (47 minutes), enregistrée en février 1981, qui nous permettra d’admirer un jeune William Lustig en Noir et Blanc répondant aux questions de l’animateur ainsi que d’une sélection de spectateurs l’interrogeant au téléphone.

 

 

Les suppléments suivants seront consacrés à la réception critique de Maniac, et risquent bien de vous faire rire : on commence avec Critique sac à vomi (2 minutes) au cours duquel la critique TV Katie Kelly met en place un nouveau système de classement pour les mauvais films, à base de sacs à vomi, sans néanmoins évoquer ou donner une note au film de Lustig. On continuera sur cette lancée avec un large assortiment de réactions négatives et /ou ulcérées à la découverte du film avec les nouvelles de Chicago (2 minutes), les nouvelles de Los Angeles (8 minutes) et les nouvelles de Philadelphie (4 minutes) : huit critiques reviennent donc sur leur rejet absolu de Maniac dans les termes les plus lapidaires qui soient. Plus modérés et proposant une véritable réflexion à laquelle on pourra adhérer ou pas, l’éditeur nous propose également deux extraits de l’émission Midnight blue dans lesquels Al Goldstein s’exprime sur la violence à l’écran (7 minutes) ainsi que deux extraits de l’émission Newsbeat également consacrés à la violence au cinéma (20 minutes).

On passera éventuellement un peu plus rapidement sur les suppléments suivants, pour la simple et bonne raison qu’il s’agit de ceux qui étaient disponibles à l’origine sur le DVD édité en France en 2003, à savoir Mr Robbie (8 minutes), le court-métrage destiné à réunir des fonds pour la mise en chantier de Maniac 2 juste avant la mort de Joe Spinell – le petit film est en revanche proposé cette fois en Haute-Définition – et le documentaire sur Joe Spinell sobrement intitulé « L’histoire de Joe Spinell », super docu signé David Gregory (par ailleurs réalisateur de films d’horreur à ses heures perdues) nous proposant un portrait touchant de l’acteur à travers des entretiens avec sa famille, ses amis et collègues, et revenant sur son enfance et sa personnalité en général ; la deuxième moitié du documentaire s’attardera d’ailleurs essentiellement sur Maniac.

On terminera ensuite le tour des bonus par une tonne et demi de bandes-annonces en provenance des Etats-Unis, d’Allemagne, d’Italie ou de France et par une série de spots TV. Terminé, vous croyez ? Hé non, car Le chat qui fume a décidé de faire également un beau cadeau aux nostalgiques, avec Maniac en mode VHS, qui est comme son nom l’indique un transfert de la VHS éditée par René Chateau, en version française naturellement, témoignant du bond qualitatif incroyable que nous offre la présente édition.

 

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