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Test Blu-ray : Terreur sur la ligne

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Faux slasher découvert dans les salles françaises en 1980, Terreur sur la ligne est un film qui demeure, presque quarante ans après sa sortie, auréolé d'une excellente réputation, durable et solide même si le film n'a jamais – jusqu'à cette année – bénéficié d'une édition DVD « décente ». Pour être tout à fait honnête, on admettra que la réputation du film est en fait quasi-exclusivement basée sur les vingt premières minutes du film de Fred Walton : une introduction époustouflante, qui se verra pompée et repompée durant les années qui suivraient, les exemples les plus flagrants se situant dans le Scream de Wes Craven (1996) et dans l'étrange House of the devil de Ti West (2009).

Test Blu-ray : Next of kin

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Trop peu connu en France, le cinéma d’exploitation australien – ou « Ozploitation » – recèle pourtant de véritables petits trésors de tension et de créativité. Cependant, grâce aux efforts du Chat qui fume, grand défenseur du cinéma de genre venu des quatre coins du globe, le cinéphage français a ce mois-ci eu l’occasion de (re)découvrir deux pépites un peu oubliées, le décomplexé Fair game (lire notre article) et l’excellent Next of kin, réalisé par Tony Williams en 1982. Si le film a obtenu la « Licorne d'or » – la récompense suprême – au Festival international du Film fantastique et de science-fiction de Paris en 1982 (au Grand Rex), le film n’est finalement sorti sur les écrans français qu’en avril 1986. Voilà qui ne rajeunira pas les spectateurs l’ayant découvert à l’époque, qui se souviendront peut-être également que le film connut d’autres vies, sous les titres Montclare : Rendez-vous de l'horreur mais également Next of kin : Cousins de sang, qui est, vous en conviendrez, un titre complètement débile, probablement imaginé pour surfer sur le succès de Basket case – Frère de sang. Pour celles et ceux qui ont vu le film, on soulignera d’ailleurs l’exploit des créatifs français ayant pondu ce titre à l’époque, qui parvient tout à la fois à en révéler probablement un peu trop sur les tenants et les aboutissants de l’intrigue tout en étant, dans le même temps, complètement à côté de la plaque. Très fort. Chapeau les artistes.

Test Blu-ray : Fair game

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Le cinéma d’exploitation australien – ou « Ozploitation » - est un sous-genre qui peine vraiment à percer et à être reconnu. Sorti en 2008, le documentaire Not quite Hollywood : The wild, untold story of Ozploitation ! a cependant permis de mettre un éclairage particulier sur le cinéma populaire australien, et même de sortir certains films de l’oubli. Ainsi, c’est sous l’impulsion de l’inusable Quentin Tarantino – qui a remis sur le devant de la scène un nombre incalculable de films oubliés depuis 25 ans – que nous redécouvrons aujourd’hui le film de Mario Andreacchio : dans le documentaire de 2008, le réalisateur de Pulp Fiction et d’Il était une fois à Hollywood ne cachait en effet pas son enthousiasme pour Fair game : « Avec son gang de chasseurs fous et sa magnifique héroïne, protectrice des animaux et de l'environnement qu’ils passent l'essentiel du film à terroriser, Fair game est la quintessence de la Ozploitation, la recette du genre par excellence : prenez une pincée de I spit on your grave, quelques miettes de And soon the darkness et saupoudrez-le tout d’une pincée de George Miller, et vous obtiendrez Fair game. »

Test Blu-ray : Maniac

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Véritable conte morbide, doublé d’une plongée dans la psyché dérangée d’un tueur en série, Maniac est qualifié sur la page Wikipédia qui lui est consacrée de « classique du cinéma d’horreur ». Et comment que c’est un classique ! Malgré une note sur le site de référence IMDb finalement assez peu élevée, surtout compte-tenu de son importance historique (6,5/10 – c’est à peine plus que la note accordée au remake de 2012), le film de William Lustig s’impose comme une véritable date dans l’Histoire du cinéma d’horreur. Papa de toute la vague de psycho-killers qui suivraient durant les années 80/90, Maniac s’impose comme le mètre étalon, le père fondateur pour tous les films de tarés qui ont bercé la jeunesse – et parfois les fantasmes – d’une génération entière de cinéphiles. On pense à des films tels que Cauchemars à Daytona Beach, Le sadique à la tronçonneuse, Rosemary's killer, Henry portrait d’un tueur en série ou encore Schizophrenia le tueur de l’ombre : ces films-cultes pour tant d’amateurs d’horreur / de dévoreurs de VHS et de video nasties des années 80 sont tous les enfants plus ou moins légitimes du chef d’œuvre de William Lustig, et il y a fort à parier finalement pour qu’aucun tueur de cinéma ne parvienne jamais à marquer autant les mémoires que celui incarné par Joe Spinell, littéralement « habité » par son rôle. Oui, bon, d’accord, c’est un lieu commun que d’affirmer cela, mais c’est vraiment le cas ici, d’autant que Spinell est également co-auteur du scénario : quel ado découvrant le film dans les années 80 ou 90 n’a pas imaginé un instant que Spinell était un véritable sadique ?

Test Blu-ray : Vigilante

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Le hasard (?) des sorties vidéo en France a permis aux deux plus importants représentants du « vigilante movie » d’arpenter de nouveau les rues de New York en ce glorieux mois d’octobre 2019, la mâchoire serrée et le flingue à la ceinture. Derrière la figure tutélaire de Paul Kersey, l'architecte badass incarné par Charles Bronson dans Un justicier dans la ville, se profile donc ici le récemment disparu Robert Forster (encore un hasard du calendrier que l’on ne pouvait prévoir) et son gang de nettoyeurs de rues façon puzzle au cœur du Vigilante de William Lustig, grâce au talent et à la passion du Chat qui fume – qui fume tous les loubards bien sûr !

Cannes 70 : minuit, l’heure du film

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70 ans, 70 textes, 70 instantanés comme autant de fragments épars, sans chronologie mais pas au hasard, pour fêter les noces de platine des...

FEFFS 2016 : William Lustig, président du jury

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De nouvelles news provenant des Films du Spectre, association alsacienne organisant depuis 2008 le Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg ! On rappelle que...

Test Blu-ray : Maniac cop

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« To serve and protect » ? Mon cul, ouais ! L'affiche de Maniac cop prévenait le spectateur d'un laconique « You have the right to remain silent... Forever ! », tandis que celle de Blue-jean cop avertissait le public : « whatever you do... Don't call the cops ! ». Probablement très énervés de s'être mangé quelques prunes pour stationnement illicite, James Glickenhaus, Larry Cohen et William Lustig nous livraient avec ces deux petits classiques des vidéo-clubs du début des années 90 des portraits hargneux de flics vraiment ripoux.

[Sorties Blu-ray / DVD] Action, Gore et Polar made in 80’s...

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Dans la poursuite de son travail sur les films des années 1970-80-90, Carlotta Films inaugure une nouvelle collection autour du cinéma de genre des années 1980 et 1990. Films d’action, polars urbains, slasher, films d’horreur low-fi... il y en aura pour tous les goûts !

Décès du Maniac Cop Robert Z’Dar

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Né Robert J. Zdarsky, Robert Z'Dar s'est rendu célèbre grâce à sa gueule cassée et sa mâchoire de taille phénomène exploitée avec brio par...