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Test DVD : Cadavres exquis

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Et si, après tout, il s'agissait de la mise en œuvre d'un vaste complot dans lequel seraient mouillées des personnes a priori insoupçonnables ?

Les centenaires de l’an 2019

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A qui le tour en 2019 de bénéficier d'un hommage aussi vaste que celui qui a été rendu à Ingmar Bergman au cours de l'année dernière, composé de pas moins de vingt-cinq films et deux documentaires pour célébrer le centenaire de la légende suédoise du cinéma ? Honnêtement, aucun mythe de l'envergure de Bergman ne figure sur notre liste, toujours aussi peu exhaustive et forcément subjective, des neuf hommes et de la femme qui ont marqué l'Histoire du cinéma, chacun à sa façon, et qui sont donc nés en 1919.

Test Blu-ray : Le silencieux

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Principalement connu du public pour avoir rendu compte des émois de l'adolescence des années 70/80 avec La gifle et La boum, Claude Pinoteau ne véhicule pas l'image d'un cinéaste de « Série Noire » telle que pouvaient l'avoir ses contemporains Henri Verneuil, Yves Boisset ou Jacques Deray. « Occasionnel » du genre, Pinoteau a pourtant signé avec son premier film un sacré classique du genre. Suivant un Lino Ventura plus taciturne que jamais pris au cœur d'une machination opaque à base d'espionnage international, Le silencieux s'impose comme un thriller de « chasse à l'homme » tendu et bien nerveux, enchaînant les rebondissements sans occasionner de temps mort et développant une intrigue paranoïaque tout à fait dans l'air du temps de l'époque.

Test Blu-ray : Adieu poulet

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Si le film est mis en scène par Pierre Granier-Deferre, que l’on connaît surtout aujourd’hui pour ses adaptations de Simenon, Adieu poulet porte surtout la marque de son scénariste, Francis Veber. Celui qu’on connaît aujourd’hui comme un scénariste / réalisateur de talent, à qui l’on doit une série de perles incontournables de la comédie des années 70/80 était en effet à l’époque un « simple » scénariste évoluant, à l’image d’un Jean-Marie Poiré, dans l’ombre de Georges Lautner et du producteur Alain Poiré. Tout comme Jean-Marie Poiré, il avait acquis en travaillant auprès de Lautner une efficacité certaine, livrant des scripts riches en « punchlines » souvent très drôles, et dégraissant suffisamment ses intrigues pour aller à l’essentiel (On aura tout vu, La valise, Il était une fois un flic…). Ainsi, on ne pourra se voiler la face : une bonne partie de l’énergie d’Adieu poulet repose non pas sur la réalisation du film, fonctionnelle, sans génie, mais bel et bien sur le scénario de Veber, qui nous livre avec régularité des répliques qui « claquent » et parvient à insuffler à ce polar typique des 70’s une personnalité très attachante.

Test Blu-ray : Les tontons flingueurs – Réédition 2017

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S’il n’est probablement ni le plus maitrisé ni même le plus drôle parmi les nombreux films qu’auront signé, en tandem, Georges Lautner et Michel Audiard, Les tontons flingueurs est néanmoins rapidement entré dans la « légende » du cinéma français, et demeure encore aujourd’hui une comédie bien tenue, à l’impact durable et aux punchlines souvent hilarantes.

Test Blu-ray : Garde à vue

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Avant d'être le face à face que tout le monde connait entre deux acteurs au sommet de leur Art (Michel Serrault et Lino Ventura), Garde à vue s'imposait comme le film de toutes les contraintes pour Claude Miller. Après deux films aussi intimistes que réellement lumineux, le cinéaste abordait en effet un long-métrage paraissant à mille lieux de son univers esthétique : adapté d'une série noire, tourné en studio, sur le principe du huis-clos et sur une partition de dialogues extrêmement précise signée Michel Audiard... Qui aurait cru qu'en 1981, en acceptant ce film « de commande », très éloigné de l'univers de ses deux premiers longs-métrages, Claude Miller signerait avec Garde à vue un des plus grands classiques du cinéma français ?

Critique : Montparnasse 19

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La plupart des films sur des peintres ne s’intéressent pas vraiment à la pratique de leur art, ni au cheminement de leur génie jusque sur la toile. Comme c’est le cas pour les films de musiciens, le récit emprunte principalement du côté des ressorts du mélodrame, avec ses revirements tragiques et surtout sa place de choix réservée aux substances plus ou moins illicites.

Test Blu-ray : Les lions sont lâchés

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Tourné au début des années 60, Les lions sont lâchés est une petite comédie de mœurs racontée d'un point de vue exclusivement féminin, d'une fraicheur vraiment étonnante, mais développant également -dialogues de Michel Audiard obligent- un cynisme vis à vis des femmes tendant presque à la misogynie pure et simple.

Critique : Cent mille dollars au soleil

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Ah, les films du tandem Michel Audiard / Henri Verneuil, l’un au scénario, l’autre à la mise en scène, c’est toute une époque ! C’est également tout un état d’esprit, qui se caractérise par des écarts du politiquement correct comme le sexisme, le racisme et l’homophobie, qui ne passeraient plus aussi impunément aujourd’hui.

Test Blu-ray : Ascenseur pour l’échafaud

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Avec son introduction qui pourrait faire office de leçon de cinéma (les vingt premières minutes, limpides, présentent tous les personnages avec maestria, imposant avec pourtant peu de dialogues deux personnages féminins inoubliables), ses formidables inventions graphiques (l'interrogatoire plongé dans le noir, la descente de l'ascenseur), ses pointes d'humour irrésistibles

Critique : Ascenseur pour l’échafaud

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Près de vingt ans après la disparition de Louis Malle, ses films courent le risque sérieux de tomber dans l’oubli. Ce serait pourtant un crime contre le cinéma d’ignorer les multiples facettes d’une œuvre au moins aussi riche et foisonnante que celle de son contemporain François Truffaut dont les rétrospectives se succèdent à un rythme soutenu.

Critique : L’Armée des ombres

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Contrairement aux vins, les films qui se bonifient avec le temps sont plutôt rares. Nous en connaissons très peu, aussi parce que nos habitudes de visionnage prévoient seulement dans des cas extrêmement rares de donner une seconde chance aux films que nous n’avons que moyennement aimés lors de leur découverte. Il nous arrive bien sûr de revoir encore et encore nos films de chevet, mais généralement sans que ces retrouvailles régulières n’occasionnent une réévaluation complète de notre degré d’appréciation initial.