Les centenaires de l’an 2019

0
828
Belle de jour © 1967 Studiocanal – Five Film S.R.L. (Italie) Tous droits réservés

A qui le tour en 2019 de bénéficier d’un hommage aussi vaste que celui qui a été rendu à Ingmar Bergman au cours de l’année dernière, composé de pas moins de vingt-cinq films et deux documentaires pour célébrer le centenaire de la légende suédoise du cinéma ? Honnêtement, aucun mythe de l’envergure de Bergman ne figure sur notre liste, toujours aussi peu exhaustive et forcément subjective, des neuf hommes et de la femme qui ont marqué l’Histoire du cinéma, chacun à sa façon, et qui sont donc nés en 1919. Que cela ne soit pourtant pas une excuse pour les temples de la cinéphilie à Paris et en province de ne pas leur dédier des cycles et autres rétrospectives pendant les douze mois à venir ! Enfin, une fois de plus, personne parmi ces monuments plus ou moins oubliés du cinéma n’est encore de ce monde, alors que le couple officieux des doyens du cinéma, Olivia De Havilland et Kirk Douglas, va vaillamment vers ses 103 ans, respectivement aux mois de mai et de décembre prochains.

Le Célibataire © Les Films du Camélia Tous droits réservés

Antonio Pietrangeli

(* 19 janvier 1919 / + 12 juillet 1968)

Si on avait évoqué le nom de Antonio Pietrangeli il y a une dizaine d’années, seuls les plus fins connaisseurs du cinéma italien auraient pu le situer. C’est par conséquent grâce au travail inlassable de quelques vaillants distributeurs de films de patrimoine que nous avons eu la possibilité de découvrir cinq de ses films plutôt récemment. Après la comédie fantastique Fantômes à Rome avec Marcello Mastroianni et Vittorio Gassman, ressortie en 2010, le rythme s’est considérablement accéléré depuis 2016, qui a vu quatre autres films retrouver la lumière des projecteurs, désormais numériques par l’engagement en faveur du cinéma italien des Films du Camélia : Du soleil dans les yeux avec Irène Galter et Gabriele Ferzetti, Je la connaissais bien avec Stefania Sandrelli et Jean-Claude Brialy, Adua et ses compagnes avec Simone Signoret et Emmanuelle Riva et Le Célibataire avec Alberto Sordi. Ce qui représente une part substantielle d’une filmographie coupée court en 1968 par la noyade accidentelle de Pietrangeli pendant le tournage de son dernier film Quand comment et avec qui ? Enfin, notons que le réalisateur avait commencé sa carrière cinématographique en tant que scénariste de films aussi emblématiques du cinéma italien d’après-guerre que Les Amants diaboliques et La Terre tremble de Luchino Visconti.

L’Armée des ombres © Studiocanal Tous droits réservés

Lino Ventura

(* 14 juillet 1919 / + 22 octobre 1987)

Est-ce qu’on aurait parlé trop vite en affirmant dans l’introduction de notre chronique annuelle qu’il n’y avait pas d’immense monstre sacré du cinéma parmi les centenaires de cette année-ci ? Lino Ventura s’en approche en tout cas de près, grâce à son aura d’acteur populaire par excellence, comme il n’y en a hélas plus de nos jours. Sa filmographie est truffée de classiques depuis ses débuts à la fin des années ’50, après une carrière en tant que sportif en lutte gréco-romaine, avec entre autres Touchez pas au grisbi de Jacques Becker, Razzia sur la chnouf de Henri Decoin et Ascenseur pour l’échafaud de Louis Malle, en passant par des années ’60 et ’70 extrêmement fastes où sa route avait croisé celle de réalisateurs mythiques comme Claude Sautet (Classe tous risques et L’Arme à gauche), Denys De La Patellière (Un taxi pour Tobrouk), Georges Lautner (Les Tontons flingueurs, Les Barbouzes et Ne nous fâchons pas), Henri Verneuil (Cent mille dollars au soleil et Le Clan des Siciliens), Robert Enrico (Les Grandes gueules, Les Aventuriers et Boulevard du Rhum), Jean-Pierre Melville (Le Deuxième souffle et L’Armée des ombres), José Giovanni (Dernier domicile connu), Claude Lelouch (L’Aventure c’est l’aventure et La Bonne année), Édouard Molinaro (L’Emmerdeur), Claude Pinoteau (La Gifle et L’Homme en colère) et Pierre Granier-Deferre (Adieu poulet), jusqu’à Garde à vue de Claude Miller, Espion lève-toi de Yves Boisset, Les Misérables de Robert Hossein, qui lui avait valu sa seule misérable nomination au César du Meilleur acteur en 1983, et La 7ème cible de Claude Pinoteau. Lino Ventura a beau être mort d’une crise cardiaque en octobre 1987, son souvenir reste intact à travers la rediffusion régulière de ses films à la télévision et l’association « Perce-neige » fondée en 1966 pour venir en aide aux personnes handicapées, devenue une fondation en mai 2016.

Prince des ténèbres © Splendor Films Tous droits réservés

Donald Pleasence

(* 5 octobre 1919 / + 2 février 1995)

La ressortie récente de quelques films de John Carpenter, notamment Halloween La Nuit des masques, New York 1997 et Prince des ténèbres, a rappelé l’excellent acteur anglais Donald Pleasence à notre mémoire. Pourtant, il serait hautement réducteur de le limiter à cette collaboration privilégiée, puisque sa filmographie imposante comprend plus de cent films et autant de rôles pour la télévision. Néanmoins, Pleasence a souvent été abonné aux rôles de méchant, enfilant le costume de l’adversaire suprême de James Bond Blofeld dans On ne vit que deux fois de Lewis Gilbert en 1967. Auparavant, il avait prêté son visage de psychopathe inquiétant et sa voix inimitable à 1984 de Michael Anderson, Le Conte des deux villes de Ralph Thomas, Les Corps sauvages de Tony Richardson, L’Impasse aux violences de John Gilling, Amants et fils de Jack Cardiff, La Grande évasion et Sur la piste de la grande caravane de John Sturges, La Plus grande histoire jamais contée de George Stevens, Cul-de-sac de Roman Polanski, Le Voyage fantastique de Richard Fleischer et La Nuit des généraux de Anatole Litvak. La deuxième partie de sa carrière était entre autres ponctuée de Will Penny Le Solitaire de Tom Gries, La Folle de Chaillot de Bryan Forbes, Soldat bleu de Ralph Nelson, THX 1138 de George Lucas, Wake in Freight de Ted Kotcheff, Le Joueur de flûte de Jacques Demy, Contre une poignée de diamants et Un espion de trop de Don Siegel, Le Dernier nabab de Elia Kazan, L’Aigle s’est envolé de John Sturges, Oh God ! de Carl Reiner, Les Liens de sang de Claude Chabrol, L’Homme en colère de Claude Pinoteau, Dracula de John Badham, L’Ambassadeur de J. Lee Thompson, Phenomena de Dario Argento, La Guerre d’Hanna de Menahem Golan, Ombres et brouillard de Woody Allen et Diên Biên Phu de Pierre Schoendoerffer.

Hiroshima mon amour © Tamasa Diffusion Tous droits réservés

Sacha Vierny

(* 10 août 1919 / 15 mai 2001)

Les univers visuellement très forts de deux réalisateurs majeurs, Alain Resnais et Peter Greenaway, doivent beaucoup au travail du chef-opérateur français Sacha Vierny. Pour le premier, il avait capté sur pellicule les images inoubliables de Nuit et brouillard, Hiroshima mon amour, L’Année dernière à Marienbad, Muriel ou le temps d’un retour, La Guerre est finie, Stavisky, Mon oncle d’Amérique et L’Amour à mort, tandis qu’il avait complètement changé de style pour l’esthétique foisonnante du deuxième dans Zoo, Le Ventre de l’architecte, Drowning by Numbers, Le Cuisinier le voleur sa femme et son amant, Prospero’s Books, The Baby of Mâcon, The Pillow Book et 8 femmes ½. Son film le plus important en dehors de ces collaborations successives reste sans doute Belle de jour de Luis Buñuel, même s’il avait également signé responsable pour l’aspect visuel de films tels que Le Tatoué de Denys De La Patellière, La Vocation suspendue, L’Hypothèse du tableau volé et Les Trois couronnes du matelot de Raoul Ruiz, Beau-père de Bertrand Blier, La Femme publique de Andrzej Zulawski et The Man Who Cried de Sally Potter. Vienry a été nommé à deux reprises au César de la Meilleure photo pour Mon oncle d’Amérique en 1981 et L’Amour à mort en 1985.

La Grande vadrouille © Studiocanal Tous droits réservés

Gérard Oury

(* 29 avril 1919 / + 19 juillet 2006)

Après des débuts aujourd’hui largement oubliés en tant qu’acteur dans des films des années ’40 et ’50 comme Antoine et Antoinette de Jacques Becker, Le Passe-muraille de Jean Boyer, La Belle espionne de Raoul Walsh, Commando sur Rhodes de Lewis Milestone, La Fille du fleuve de Mario Soldati, La Maison des secrets de Guy Green, Le Dos au mur de Édouard Molinaro et Le Miroir à deux faces de André Cayatte, Gérard Oury était devenu à partir des années ’60 l’un des réalisateurs les plus populaires du cinéma français. Ses comédies avec Louis De Funès, comme Le Corniaud, La Folie des grandeurs et Les Aventures du Rabbi Jacob, avaient en effet déplacé les foules à l’époque, La Grande vadrouille devenant carrément le plus grand succès commercial du cinéma français en 1966, un record seulement dépassé par Titanic de James Cameron plus de trente ans plus tard ! Ses autres films ont également marqué la conscience collective française, comme par exemple Le Cerveau avec Jean-Paul Belmondo et Bourvil, La Carapate et Le Coup du parapluie avec Pierre Richard, L’As des as avec Belmondo, ainsi que La Vengeance du serpent à plumes avec Coluche. En 1993, l’Académie du cinéma français a décerné un César d’honneur à Gérard Oury. Ce dernier était marié pendant plus de quarante ans avec l’actrice Michèle Morgan et il est le père de la scénariste et réalisatrice Danièle Thompson (Cézanne et moi).

La Bataille d’Alger © British Film Institute / Rialto Pictures Tous droits réservés

Gillo Pontecorvo

(* 19 novembre 1919 / + 12 octobre 2006)

Il ne serait guère excessif de considérer Gillo Pontecorvo comme le réalisateur d’un seul film majeur. Or, ce film-là, La Bataille d’Alger, Lion d’or au Festival de Venise en 1966 et longtemps banni des écrans en France, n’a pas seulement marqué son époque, il continue à être plus que jamais pertinent de nos jours, puisque les frontières formelles entre la fiction et le documentaire ont de plus en plus tendance à s’effacer. Et même en tant que film phare ou au contraire mise en garde cinglante contre la mauvaise gestion d’une insurrection populaire, il continue à marquer les esprits jusqu’à ce jour. Principalement intéressé par les documentaires au format court et long, Pontecorvo n’avait jamais su égaler l’impact de ce film, qui lui avait valu deux nominations à l’Oscar, en tant que Meilleur réalisateur et pour le Meilleur scénario original en 1969. Car le drame guerrier Kapo avec Susan Strasberg et l’aventure exotique Queimada avec Marlon Brando, tournés respectivement avant et après La Bataille d’Alger, disposent certes d’un même esprit contestataire, mais sans la maestria narrative qui distingue le sommet incontesté de sa carrière.

Bagdad Café © Tamasa Diffusion Tous droits réservés

Jack Palance

(* 18 février 1919 / + 10 novembre 2006)

Un discours de remerciements peu orthodoxe pour l’Oscar du Meilleur acteur dans un second rôle qu’il avait gagné en 1992 pour La Vie l’amour les vaches de Ron Underwood a tardivement fait entrer Jack Palance dans la conscience collective américaine. L’acteur avait pourtant déjà une carrière prestigieuse derrière lui à ce moment là, s’étant imposé à Hollywood dès le début des années ’50 avec des rôles marquants dans Panique dans la rue de Elia Kazan, Le Masque arraché de David Miller, L’Homme des vallées perdues de George Stevens et Passion sous les tropiques de Rudolph Maté. Il avait même tenu des premiers rôles dans des films tels que Le Signe du païen de Douglas Sirk, Le Grand couteau, Attaque ! et Tout près de Satan de Robert Aldrich. A partir des années ’60, il avait davantage recherché des opportunités à l’étranger, souvent en Italie avec Le Jugement dernier de Vittorio De Sica, La Légion des damnés de Umberto Lenzi et Companeros de Sergio Corbucci pour ne citer que les productions les plus prestigieuses, mais également en France avec le mythique Le Mépris de Jean-Luc Godard. Il n’était alors retourné que sporadiquement au cinéma américain pour Barabbas et Che ! de Richard Fleischer, Les Professionnels de Richard Brooks, Les Cavaliers de John Frankenheimer, Les Collines de la terreur de Michael Winner et L’Or noir d’Oklahoma de Stanley Kramer. Le retour en grâce s’était amorcé avec Bagdad Café de Percy Adlon en 1987, suivi peu de temps après par Young Guns de Christopher Cain, Batman de Tim Burton, Tango & Cash de Andreï Konchalovsky et donc la comédie campagnarde qui lui avait valu la consécration ultime, suivie seulement par Les Nouveaux associés de Michael Ritchie.

Duel au soleil © Carlotta Films / Les Acacias Tous droits réservés

Jennifer Jones

(* 2 mars 1919 / + 17 décembre 2009)

Enfin une femme sur cette liste malheureusement en majorité masculine ! Et pas des moindres, puisqu’il s’agit de l’une des plus grandes vedettes hollywoodiennes des années ’40. Au fil d’une filmographie qui comprend à peine une vingtaine de titres, ce sont en effet les films dans lesquels Jennifer Jones avait joué à la suite de son rôle phare dans Le Chant de Bernadette de Henry King, pour lequel elle avait gagné l’Oscar de la Meilleure actrice en 1944, dont le public cinéphile se souvient le plus de nos jours. Curieusement, ce sont les films qui n’avaient pas si bien marché au box-office à l’époque qui ont depuis acquis de fervents défenseurs, comme Duel au soleil de King Vidor, régulièrement encensé par Martin Scorsese, et Le Portrait de Jennie de William Dieterle. Tandis que Depuis ton départ de John Cromwell est plutôt tombé dans l’oubli et que Le Poids d’un mensonge de William Dieterle attend d’être redécouvert, La Folle ingénue de Ernst Lubitsch, Les Insurgés de John Huston, Madame Bovary de Vincente Minnelli et La Renarde de Michael Powell et Emeric Pressburger passent encore avec une certaine fréquence sur les écrans des salles de répertoire et autres Cinémathèques. Les années ’50 étaient déjà moins couronné de succès pour Jones, même si elle y a collaboré encore avec William Wyler (Un amour désespéré), King Vidor (La Furie du désir), Vittorio De Sica (Station Terminus), John Huston (Plus fort que le diable), Henry King (La Colline de l’adieu) et Charles Vidor (L’Adieu aux armes). Après la mort de son deuxième mari, le très influent producteur David O. Selznick (Autant en emporte le vent), et leur dernière collaboration sur Tendre est la nuit de Henry King en 1962, Jennifer Jones était quasiment partie à la retraite, à l’exception de son second rôle dans le film catastrophe La Tour infernale de John Guillermin en 1974. Elle était mariée en premières noces avec l’acteur Robert Walker (L’Inconnu du Nord-Express).

Le Pigeon © Studiocanal Tous droits réservés

Furio Scarpelli

(* 16 décembre 1919 / + 28 avril 2010)

Il nous paraît difficile de condenser le corpus de près de cent-cinquante scénarios pour le cinéma et la télévision de ce scénariste d’exception en quelques lignes. L’un des maîtres de la comédie à l’italienne, souvent en tandem avec Agenore Incrocci, Furio Scarpelli a en effet travaillé avec les plus grands réalisateurs de son pays. Avec Mario Monicelli bien sûr (Toto cherche un appartement, Toto et les femmes, Pères et fils, Le Pigeon, La Grande guerre, Larmes de joie, Les Camarades, Casanova ’70, L’Armée Brancaleone, Nous voulons les colonels, Romances et confidences, Rosy la bourrasque et Chambre d’hôtel), mais également avec Nanni Loy (Hold-up à la milanaise), Dino Risi (L’Homme aux cent visages, La Marche sur Rome, Les Monstres, L’Homme à la Ferrari, Au nom du peuple italien et Le Fou de guerre), Luigi Comencini (La Grande pagaille, A cheval sur le tigre et La Femme du dimanche), Pietro Germi (Séduite et abandonnée et Mesdames et messieurs), Alessandro Blasetti (Moi moi moi et les autres), Sergio Leone (Le Bon la brute et le truand), Ettore Scola (Nos héros retrouveront-ils leurs amis mystérieusement disparus en Afrique ?, Drame de la jalousie, Nous nous sommes tant aimés, La Terrasse, Le Bal, Macaroni, La Famille, Le Voyage du capitaine Fracasse et Le Dîner), Michael Radford (Le Facteur) et Paolo Virzi (Napoléon et moi). Furio Scarpelli a été nommé à trois reprises à l’Oscar du Meilleur scénario, pour Les Camarades, Casanova ’70 et Le Facteur. Il a gagné le prix du scénario au Festival de Cannes en 1980 pour La Terrasse.

La Strada © Studiocanal Tous droits réservés

Dino De Laurentiis

(* 8 août 1919 / + 10 novembre 2010)

On n’en fait plus, des producteurs aussi indépendants que puissants que l’a été pendant plus d’un demi-siècle Dino De Laurentiis ! A y regarder de plus près, sa carrière impressionnante est même assez unique dans son ambition de travailler à la fois en Italie et à Hollywood, sur des blockbusters et des œuvres plus artistiques. Certes, parmi les environ 175 films à la production desquels il a participé de près ou de loin, il y a un nombre conséquent de navets. Mais pour d’un côté Riz amer de Giuseppe De Santis, Europe 51 de Roberto Rossellini, La Strada et Les Nuits de Cabiria de Federico Fellini, Guerre et paix de King Vidor, La Grande guerre de Mario Monicelli, Barabbas de Richard Fleischer, Barbarella de Roger Vadim, L’Argent de la vieille de Luigi Comencini, Serpico de Sidney Lumet, Les 3 jours du Condor de Sydney Pollack, Face à face et L’œuf du serpent de Ingmar Bergman, Buffalo Bill et les indiens de Robert Altman, Ragtime de Milos Forman, Conan le barbare de John Milius, L’Année du dragon de Michael Cimino, Le Sixième sens de Michael Mann et Blue Velvet de David Lynch, nous sommes plus que prêts à pardonner de l’autre La Bible de John Huston, King Kong de John Guillermin, Flash Gordon de Mike Hodges, Dune de David Lynch, Body de Uli Edel, Assassins de Richard Donner et Hannibal de Ridley Scott. Dino De Laurentiis avait reçu le prix honorifique Irving G. Thalberg de l’Académie du cinéma américain en 2001. Deux ans plus tard, il avait été honoré au Festival de Venise avec un Lion d’or pour l’ensemble de son œuvre. Il a été marié pendant très longtemps avec l’actrice Silvana Mangano (Violence et passion).

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici