Helix – Saison 1 Episode 1&2

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Ronald D.Moore-Battlestar Galactica

C’est vendredi soir, aux Etats-Unis, que la chaîne SyFy diffusait sa dernière nouveauté : Helix. La série était attendue au tournant par les amateurs du genre de science-fiction. Tout cela, mêlé aux problématiques d’épidémie. SyFy frappe fort puisque pour le pilote, elle nous offre en fait un double épisode. On vous donne notre avis sur ce dernier cadeau de Noël !

Créée par Cameron Porsandeh pour qui c’est une première, et produite par Ronald D. Moore, le créateur de Battlestar Galactica, Helix s’ouvre sur une séquence toute en contraste où de la musique classique se heurte à ce qui est en train de se passer : deux scientifiques sont retrouvés, dans des sous-sols humides, totalement métamorphosés en zombies agressifs à cause d’un étonnant virus. Ne vous méprenez-pas, il ne s’agit pas d’un The Walking Dead bis mais bien d’une nouvelle thèse.

Le téléspectateur l’apprendra plus tard : ce ne sont pas véritablement des sous-sols puisqu’il s’agit d’un bâtiment souterrain créé pour permettre à plusieurs centaines de scientifiques issus de dizaines de pays de pouvoir mener leurs recherches sur les terres gelées et abandonnées de l’antarctique. L’idée du virus est loin d’être nouvelle mais le fait que cela se passe en huit-clos, participe au climat angoissant et mystérieux de la série.

La priorité est donc d’éradiquer ce virus et de le mettre hors état de nuire. L’humanité est en jeu. Pour cela, des membres du Center for Disease Control, des spécialistes dans le contrôle des maladies, sont appelés en urgence pour rejoindre cette base scientifique de l’antarctique. Le Dr Farragut, – les nostalgiques se souviendront de Billy Campbell, alias Jordan Collier dans Les 4 400 -, s’y rend donc avec sa fine équipe de chercheurs. Malheureusement pour lui, son frère est une des victimes, il est encore en vie mais nul ne sait encore pour combien de temps

Ronald D.Moore-Battlestar Galactica

Confinés dans un environnement totalement hermétique, les scientifiques sont un par un touchés par ce virus et le téléspectateur est quant à lui, happé par l’anxiété qui monte peu à peu, à mesure que l’épisode avance. Le rythme est totalement ménagé pour ce premier épisode et c’est d’autant plus à souligner qu’il s’agit d’un élément déterminant pour mener à bien une telle série avec un pilote de deux fois 45 minutes. Ce format permet au scénariste d’introduire ses personnages et de poser les jalons de son univers et de son intrigue, sans se précipiter. Il évite avec brio toute forme de lourdeur.

L’enquête devient l’affaire de tous. Il faut dire que voir des visages tuméfiés avec des veines plus que saillantes, dégoulinant de sang devenu noir, n’est pas pour plaire à notre équipe de chercheurs. La production est sobre pour cette nouvelle série et cela lui rend justice : la scène de l’ascenseur introduisant la base souterraine donne un aperçu succinct certes, mais convaincant au téléspectateur. Le fait que les décors soient denués de toute fioriture, participe à l’atmosphère pesante de la série, à son impression de confinement. Il n’est pas bon d’être claustrophobe chez Helix.

Pas grand monde de connu côté casting : Billy Campbell, déjà cité ou encore Hiroyuki Sanada, vu dans Revenge ou au cinéma dans Wolverine, le combat de l’immortel mais pas de fausse note à déplorer néanmoins. Helix mérite assurément le coup d’œil et le téléspectateur a sûrement hâte de voir quelle place va prendre véritablement le virus dans la série : prétexte ou personnage ? Les prochains épisodes nous le diront sûrement et si ils sont à l’image de ce premier jet, on prend !

Découvrez la bande annonce de la série :

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