Critique : Pitfall
Lizabeth Scott entraîne deux autres grands noms du film noir, Dick Powell et Raymond Burr, dans une intrigue tragique. Les dialogues de William Bowers, toujours aussi finement ciselés, révèlent leurs failles bien humaines, et accompagnent un suspense sans faille
Critique : Sans pitié (Byun Sung-hyun)
L'engouement de moins en moins réservé de la part du public français pour le cinéma asiatique, que l'on peut observer ces dernières années, se base essentiellement sur deux piliers : d'un côté la reconnaissance d'auteurs confirmés, qui s'appelaient autrefois Akira Kurosawa ou Yasujiro Ozu et qui portent de nos jours les noms de Kiyoshi Kurosawa et de Hong Sang-soo par exemple, et de l'autre une incroyable vitalité en termes de cinéma de genre, qui va du film d'horreur jusqu'au thriller au sens large, y compris le policier et le film de gangster, en passant par le film de baston, désigné également par le terme plus sophistiqué de film d'arts martiaux.
Critique : Don’t breathe – La maison des ténèbres
Pour le cinéphage de base, l’idée de pouvoir porter sur un piédestal un jeune metteur en scène que l’on considère comme « prometteur » a quelque chose de particulièrement excitant. Si le cinéaste en question confirme les espoirs placés en lui, on peut se targuer de l’avoir détecté avant tout le monde. Dans le cas contraire, on peut toujours jeter notre dévolu sur quelqu’un d’autre. En ce qui concerne Fede Alvarez, nous l’avons découvert avec un projet pour le moins casse gueule, à savoir le remake d’un de ces films jugés « intouchables » par tout fan qui se respecte, Evil dead. Jeune cinéaste uruguayen s’étant fait une réputation sur Youtube avec son court métrage Ataque de Panico!, il a passé avec succès le cap du long métrage, allant à l’encontre du film original de Sam Raimi, optant plutôt pour une approche sanguinaire et radicale, et se montrant de plus très à l’aise avec la caméra avec une mise en scène baroque et stylisée. Dès lors, il ne lui restait plus qu’à enfoncer le clou avec un film original, chose faite avec le film qui nous intéresse aujourd’hui. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que, non seulement il confirme les espoirs que l’on avait pu placer en lui, mais il le fait avec une maîtrise de la mise en scène n’ayant rien à envier à un certain David Fincher.
Critique : Gibraltar
« Toujours mentir. Jamais trahir. »
Afin de mettre sa famille à l'abri du besoin, Marc Duval, un français expatrié à Gibraltar, devient agent d'infiltration pour le compte des douanes françaises.
De petits trafics en cargaisons troubles, il gagne progressivement la confiance de Claudio Lanfredi, un puissant importateur de cocaïne associé aux cartels Colombiens. Cette immersion en eau profonde dans l’univers des narcotrafiquants lui fait courir des risques de plus en plus importants. Mais à mesure que Marc gravit les échelons du cartel, il découvre aussi le luxe et l’argent facile... En permanence sur le fil du rasoir, seuls ses mensonges le maintiennent encore en vie. Lorsque les douanes anglaises rentrent dans la partie pour arrêter Lanfredi, le jeu devient encore plus dangereux et sa famille risque d’en payer le prix.
Critique : Abracadabra
Sans être aussi jubilatoire que "Blancanieves", "Abracadabra" n'engendre pas la mélancolie et s'avère plaisant à regarder.
Critique : Le Serpent aux mille coupures
Eric Valette revient au polar avec Le Serpent aux mille coupures, l’adaptation du roman du même nom de l’écrivain français DOA, publié aux Éditions Gallimard en 2009, dans la collection « Série noire ». L’attente est-elle récompensée ?
Critique : La Chute du président
Si l'on veut bien admettre que le cinéma hollywoodien reflète de près ou de loin l'actualité américaine, il n'en existe aucun indicateur plus révélateur que les films ayant trait à la présidence. La façon dont sont représentés le chef de l'état et la mission tour à tour délicate et périlleuse qu'il exécute renvoie dans la plupart des cas l'image que les États-Unis se font d'eux-mêmes.
Critique : Bunny Lake a disparu
Otto Preminger avait beau ne pas correspondre aux critères sélectifs de l'auteur, administrés avec fanatisme à ses contemporains par la critique française de l'époque, il disposait néanmoins du don considérable de transformer des histoires hautement triviales en des films à la forme et au propos sophistiqués.
Critique : Jack Reacher
Cinq personnes sont abattues au hasard et en plein jour par un tireur embusqué, armé d’un fusil sniper. La police le retrouve facilement et tout converge à le déclarer coupable. Lors de l’interrogatoire, l’homme ne dit rien et se contente d’écrire « Trouvez Jack Reacher ». Lorsque celui-ci arrive et se plonge dans l’affaire aux côtés de l’avocate du tueur, il comprend rapidement que l’enquête est loin d’être résolue.
Cannes 2016 : Money Monster
Show Must go on !
C'est ainsi que l'on pourrait résumer ce nouveau film de Jodie Foster. Un animateur télé (George Clooney) est pris en otage par un téléspectateur (Jack O'Connell). La réalisatrice de l'émission Money Monster (Julia Roberts) se trouve confrontée à l'obligation de filmer toute la prise d'otage qui a lieu en direct ... Nous sommes invités à suivre le déroulement de cette prise d'otage à laquelle se mêle la résolution d'une enquête sur un "couac" boursier, cause de la dite prise d'otage.
Critique Express : La tête froide
Bien que tourné dans le même environnement que "Les engagés" et "Les survivants", "La tête froide" donne une approche différente de l'aide aux migrants puisqu'il s'agit là d'une aide rémunérée
Critique : Blood father
Mel Gibson revient de loin. De très, très loin. Le tsunami d’attention médiatique toxique qu’il a dû traverser – essentiellement par sa propre faute – pendant les années 2000 a anéanti ce qu’était jusque là une carrière brillante, qui avait fait de lui une des vedettes les plus appréciées du public international.