Critique : Quelques minutes après minuit
Avant de partir sur les traces de Spielberg pour la suite de Jurassic World, Juan Antonio Bayona nous offre un film fantastique, dans lequel un enfant / jeune adolescent se lie d’amitié avec un monstre pour surmonter les dures épreuves de son quotidien. Et, ironie du sort, le résultat est meilleur en tout point que le BGG de Spielberg, à l’argument semblable !
Dix hivers à Venise
Camilla et Silvestro se rencontrent au cours de l’hiver 1999 à bord d’un vaporetto sur la lagune vénitienne. Il tient un arbre fruitier à la main, elle un lampadaire. Mais ce sont leurs regards qui vont les unir. Il est aussi effronté qu’elle est timide mais ils finissent par s’apprécier sans jamais s’avouer leur penchant réciproque. La vie va les mener à Moscou puis les ramener à Venise dans les dix années qui suivent.
Critique Express : Différente
A plusieurs reprises, Lola Doillon s'était vue proposer de réaliser des projets sur le thème de l'autisme et les recherches qu'elle avait entreprises sur le sujet l'ont amenée à utiliser la moisson qu'elle avait faite dans le cadre du récit d'une histoire amoureuse qu'elle avait en tête.
La Roche-sur-Yon 2017 : Tous les rêves du monde
Des Portugais, il y en a beaucoup en France. Cette phrase peut sonner étrange, voire discriminatoire, elle n'est pas pour autant moins vraie. Parmi les communautés d'immigrés, ils forment une sorte de majorité silencieuse, parfaitement bien intégrée, à tel point qu'on n'en entend jamais parler. Pour remédier à cet oubli, tout à fait en phase avec l'état d'esprit collectif des Portugais en France qui se font discrets en toute circonstance, la réalisatrice Laurence Ferreira Barbosa, elle-même une descendante lointaine du peuple lusophone du côté de son grand-père paternel, a tourné Tous les rêves du monde.
Cannes 2016 : Poésie sans fin – Quinzaine
Le film commence là où La danza se termine. On revoit d’ailleurs des images de ce final, comme si Jodorowsky voulait nous rappeler l’ambiance de son film précédent ; il faut dire que l’on replonge tout de suite dans ce temps qui semble n’appartenir à aucune époque.
Critique : Ce qui nous lie
La saison des vendanges est encore loin, mais Cédric Klapisch nous invite déjà à faire un tour du côté des vignes françaises bien garnies par le biais de son douzième film. Ce qui nous lie conte une histoire parfaitement conforme à l'univers du réalisateur, où l'aspect humain de l'intrigue prime presque toujours sur des sursauts narratifs plus dramatiques. Il y est question de famille, d'identité, d'enracinement et de prise de responsabilité, avec une bonne dose de naturel dont Klapisch a le secret et sans que la gravité des poids affectifs et matériels qui pèsent sur les personnages ne prenne le dessus.
Pastorela
C'est au festival de Gérardmer 2012 qu'on a eu la chance de découvrir Pastorela. Jusqu'à présent totalement inconnu en France, le second film d'Emilio Portes ((après Conozca la cabeza de Juan Perez) était très attendu par les festivaliers. Cette comédie horrifique a t-elle répondue a toutes ses promesses ?
Critique : Juliette
Juliette a la vie devant elle. A 25 ans, elle est une jeune diplômée qui ne semble pas pressée de vouloir rentrer dans la vie active. Alors qu’elle multiplie les soirées avec ses amis et les conquêtes amoureuses, son père tombe malade…
Critique : Fiore
Il est vraiment dommage que ce film attachant, à mi chemin entre fiction et documentaire, n'ait pas fait l'objet d'un montage plus resserré permettant de ne pas ressentir la sensation d'ennui due à de trop fréquentes longueurs.
Critique : Nous le peuple
Ce film tonique et instructif, tourné avant l'émergence des gilets jaunes, montre la franche coupure qui existe dans notre pays entre la classe politique (à quelques exceptions près) et une partie importante de nos concitoyens, les oubliés de la République.
Very Bad Trip 3
Suite au décès du père d'Alan, la bande décide de le forcer à soigner ses problèmes mentaux. Mais comme d'habitude, rien ne se passe comme prévu. Une fois arrivés à l'hôpital, les hommes se font attaquer et Doug est kidnappé. La rançon? Retrouver Mr. Chow en échange de la vie de Doug ...
Test DVD : Chemin de croix
C'est un film sur le fanatisme religieux que nous propose le réalisateur allemand Dietrich Brüggemann. Alors que le cinéma actuel a tendance à se diriger chez les musulmans et chez les juifs pour montrer les dégâts causés par les religions lorsqu'elles glissent dans l'intégrisme, c'est dans l'univers des catholiques que nous conduit Chemin de croix.