Critique : La Sociale
Une fois de plus, Gilles Perret et "La Sociale" apportent la preuve qu'on peut non seulement passionner un public, mais également le faire rire, avec un documentaire dont le sujet peut paraître a priori un peu aride : l'histoire de la Sécurité Sociale.
Critique : Moi, Daniel Blake
Ce mercredi 26 octobre est sorti le nouveau film de Ken Loach, Moi, Daniel Blake, récompensé par la Palme d’Or au dernier Festival de Cannes, la deuxième du réalisateur de Raining Stones, Ladybird ou La Part des Anges, entre autres films ancrés dans leur époque.
Avant le déluge visible gratuitement !
Vous avez jusqu'au 6 novembre pour voir gratuitement le film Avant le déluge (Before the flood), coproduit par Leonardo Di Caprio et réalisé par Fisher Stevens.
Critique : Réparer les vivants
Plaidoyer très utile en faveur du don d'organe, "Réparer les vivants" ne peut pas, pour autant, être considéré comme un grand film de cinéma, des faiblesses scénaristiques et de trop nombreuses baisses de régime interrompant régulièrement l'intérêt qu'on peut lui porter.
Critique : Mademoiselle
La longueur du film et le côté "j'aime bien me regarder filmer" de Park Chan-Wook ont malheureusement tendance à vitre émousser l'intérêt du spectateur.
Critique : On revient de loin
Tout au long du film, on sent que les réalisateurs s'interrogent sur ce qu'ils font, sur ce qu'ils ressentent concernant cette expérience hors du commun. Il y a des certitudes qui vacillent et des flambées d'optimisme, par exemple lorsqu'on entend un ministre parler de l'accueil des gens du monde entier, sans frontière, sans passeport, dans visa.
Critique : The Prequel strikes back
Apparemment, les nouvelles moutures de Star Wars au cinéma font mine d’oublier les épisodes I, II et III, sortis entre 1999 et 2005, ceux qui font parti de la prélogie (en opposition avec la trilogie originale et la postlogie). Critiquées, conspuées, moquées à leur sortie, et sans cesse depuis, les préquelles de Star Wars font pourtant partie intégrante de la saga. Toute une génération a, comme moi, grandie en découvrant les films à partir de La Menace Fantôme, en même temps que des hordes de fans critiquaient sur internet chaque plan, chaque décision de George Lucas. Mais comme le dit une des personnes interviewées dans le documentaire, personne ne hait autant Star Wars qu’un fan de Star Wars !
Critique : La Fille du train
En quête de films noirs tarabiscotés avec personnages forts, ambigus voire carrément troubles depuis la vision de Gone Girl de David Fincher, nombreux sont les cinéphiles à avoir cru dans le potentiel de cette histoire de disparition étrange et d'enquête menée par une jeune femme dont le point de vue n'est pas forcément fiable. Las... Nombreux sont ceux qui devraient déchanter à la vision de cette bien décevante série B aux rebondissements bien improbables.
Critique : La Mort de Louis XIV
Derrière chaque mythe se cache un homme. Adage que l’on pourrait attribuer d’une certaine manière à la définition du cinéma d’Albert Serra. En effet, le cinéaste catalan n’a eu de cesse de gratter le vernis mythologique nimbant certains personnages légendaires, fussent-ils fictionnels ou réels, afin de leur apposer une trivialité plus « humaine ». Dans Le Chant des Oiseaux, les Rois Mages, en quête de l’enfant Jésus, errent dans les steppes désertiques, bivouaquent à même le sol, observent les étoiles dans l’espoir d’y trouver des signes… Serra nous rappelle constamment qu’ils sont des êtres-humains avant tout, assujettis aux besoins corporels inhérents à ceux-ci. Tel Casanova reniflant ses matières fécales dans Histoire de ma Mort, chaque métrage de Serra souligne cette coexistence constante entre l’aura supposée « extraordinaire » du personnage et son caractère humain le rendant plus banal, voire, dans certains cas, plus vulgaire. Plus fragile également, à l’image de l’agonie du roi Soleil dans son dernier métrage, manière de rappeler l’aspect éphémère de chaque être.
Critique : Mal de Pierres
Lorsque le nouveau film de Nicole Garcia a été annoncé en sélection officielle et, pire encore, en compétition lors du dernier festival de Cannes, les mauvaises langues (dont j’avoue avoir fait partie) se sont tout de suite déchaînées en affirmant que cette dernière avait volé la place d’autres films plus prestigieux relégués aux sections parallèles ou aux séances de minuit. Fait assez commun finalement, tant le plus grand festival de cinéma au monde déchaîne chaque année les passions, chacun y allant de ses pronostics et de ses avis tranchés. Au final, Mal de Pierres sera passé assez inaperçu dans la compétition, les avis positifs étant quelque peu noyés dans la masse d’informations cannoises. Comme tous les grands films jugés trop académiques sur le moment, on peut être certains qu’il bénéficiera, avec le recul, le tumulte de Cannes passé, d’un regard critique un peu plus serein. On peut d’ailleurs rapprocher le résultat du cinéma de James Gray, autre grand cinéaste systématiquement critiqué à Cannes sur l’aspect soit disant trop vieillot de son cinéma, puis encensé ensuite, lorsque ses films sortent. C’est tout le mal que l’on souhaite à cette belle oeuvre …
La Roche-sur-Yon 2016 : Brødre Markus et Lukas
Boyhood a visiblement fait des émules. Pour être honnête, cette introduction est aussi facile qu’approximative. Chaque critique sur ce documentaire norvégien risque en effet de faire référence au drame familial de Richard Linklater, qui racontait en 2014 l’enfance et l’adolescence de deux personnages fictifs, frère et sœur, au fil de douze ans de tournage.
La Roche-sur-Yon 2016 : Tower
L’Histoire se répète à l’infini. Les attaques terroristes qui ponctuent l’actualité s’inscrivent en fait dans un très long cycle de l’horreur, causée par des fanatiques ou des individus déséquilibrés. La menace a beau paraître concrète, voire suffocante, avec ces souvenirs douloureux du dernier attentat qui viennent tout juste s’estomper, lorsque le prochain rouvre des blessures psychologiques à peine cicatrisées, il n’y a hélas rien de très nouveau dans cette vie au quotidien avec la peur.

















