Berlinale 2017 : Barrage (Laura Schroeder)
En dépit de la reconnaissance internationale d’Isabelle Huppert qui bat son plein en ce moment pour le film d’un réalisateur aussi connu que Paul Verhoeven, le gros de sa filmographie récente consiste en des films plus confidentiels et exigeants, souvent de premiers films qui doivent parfois même leur existence à la présence du nom de l’actrice sur l’affiche.
Critique : Noces
Les nombreuses qualités de "Noces", scénario, mise en scène, qualité de l'image et du montage, jeu des comédiens, font de ce film un des plus réussis sur le thème du mariage forcé.
Berlinale 2017 : Django (Etienne Comar)
Le film d’ouverture d’un grand festival est chargé d’un capital de prestige conséquent, en théorie pour assurer son avenir commercial, ainsi que celui forcément plus subjectif de la dizaine de jours de festivités cinématographiques qui suivront. Il fait en quelque sorte office d’indicateur de la capacité des grandes messes à Berlin, Cannes ou Venise d’attirer les vedettes les plus en vogue du moment.
Critique : Un jour dans la vie de Billy Lynn
Si vous voulez voir le nouveau film d'Ang Lee tel qu'il a été tourné et tel qu'il devrait être vu, il vous faudra aller soit jusqu'aux Etats-Unis, soit jusqu'en Chine. En effet, seuls cinq cinémas projettent Un jour dans la vie de Billy Lynn à la fois en 3D, 4k et surtout 120 images par secondes. En France, il faut se résigner à un format classique, 2D et 24 images par seconde, et encore faut-il avoir accès à une des courageuses 22 salles qui le diffuse !
Critique : Tramontane
Quelle place le cinéma, un art visuel par excellence, réserve-t-il à la cécité ? Est-il en mesure d’en rendre compte d’une façon radicale, susceptible de simuler la perte d’un sens chez le spectateur, au risque de produire un film proprement impossible à regarder ? Pareille perte de repères avait été tentée pour le cas vaguement comparable de la surdité dans le film ukrainien The Tribe de Myroslav Slaboshpytskiy, sorti il y a deux ans et demi, lui aussi présenté à la Semaine de la critique de Cannes, où les nombreuses répliques en langue des signes n’avaient volontairement pas été sous-titrées.
Critique : 20th Century Women
Elever seul un enfant n’a jamais été une mince affaire. Selon les époques, cette tâche parentale accrue s’est traduite par la solitude, voire l’ostracisme social, et une grande précarité. Dans son troisième film, le réalisateur Mike Mills rend un hommage appuyé à ces mères courage – car dans l’immense majorité des cas il s’agit de mères – qui jonglent entre exigences d’éducation, obligations professionnelles et une vie affective souvent anémique.
Critique : Born to be blue
Miles Davis et Chet Baker : deux véritables légendes du jazz, deux trompettistes qui ont disparu il y a près de trente ans. Et deux films leur étant consacré sont sortis chez nous en janvier, près d'un an après leur distribution aux Etats-Unis. En effet, il y a deux semaines sortait en France, dans une totale indifférence, et directement en vidéo à la demande, Miles Ahead, biopic de Don Cheadle consacré à Miles Davis. Et mi-janvier est sorti dans une relative indifférence aussi, mais au moins sur quelques écrans de cinéma, Born to be blue, un film consacré à Chet Baker. Ainsi les musiciens, de jazz qui plus est, semblent être moins populaires sur grand écran que des figures politiques : Neruda a connu un beau succès, aussi bien critique que public, et Jackie (aussi de Pablo Larrain) semble partir sur les mêmes rails. Mais ici nous n'allons parler ni de Miles, ni de Pablo, ni de Jackie, mais de l'unique Chet ...
Critique : La Forêt de Quinconces
« Singulier », vous avez dit ? Le premier long-métrage en tant que réalisateur du jeune acteur Grégoire Leprince-Ringuet, qui vient d’être récompensé plus tôt cette semaine justement du prix du Film Singulier par le Syndicat Français de la Critique de Cinéma, l’est sans aucun doute.
Critique : Kung-fu master
Depuis que nous sommes tombés sous le charme des documentaires d’Agnès Varda, plus enthousiasmants les uns que les autres, la réalisatrice bénéficie chez nous d’un état de grâce illimité. Difficile en effet d’en vouloir pour quelque raison que ce soit à une cinéaste, qui a passé sa vie d’artiste de premier plan à promouvoir une forme de cinéma aussi engagée qu’abordable.
Festival de Gérardmer 2017 : les films qu’il faut voir
La 24ème édition du Festival de Gérardmer est terminée. Une superbe année pleine de belle découverte mais avec, comme pour chaque festival, des films...
Festival de Gérardmer 2017 : jour 5, Grave et David Lynch The Art Life
Grave
Grave (en compétition) de Julia Ducournau. Dans la famille de Justine tout le monde est vétérinaire et végétarien. À 16 ans, elle est une adolescente...
Festival de Gérardmer 2017 : jour 4, Under the Shadow, Prevenge, The Girl with...
Cette quatrième journée de compétition est marquée par l'hommage à Kiyoshi Kurosawa, la diffusion de deux films en compétition : Under the Shadow et The Girl with...

















