Entrevues Belfort 2017 : Le Monde sur le fil
Rainer Werner Fassbinder, l'homme de tous les extrêmes ! Si les nombreux films réalisés par l'enfant terrible du cinéma allemand sont assez bien connus en France, son travail pour la télévision est resté plutôt confidentiel. En attendant la sortie au printemps prochain de la série fleuve de près de huit heures au titre hautement approprié Huit heures ne font pas un jour, nous avons sauté sur l'occasion offerte par le festival Entrevues Belfort de rattraper une autre épopée issue de la même période, c'est-à-dire le début des années 1970.
Critique : La promesse
Malgré les nombreux défauts de ce film, il est difficile de ne pas marcher un minimum à la vision de ce mélange de mélodrame et de fresque historique.
Albi 2017 : compétition de courts-métrages
Changement de format en ce début de notre deuxième journée au 21ème Festival d'Albi, grâce à la compétition de courts-métrages, assemblée sous la supervision de l'association Cinéforum et en collaboration de pas moins de cinq collèges de la région. La présence du public scolaire s'est par ailleurs une fois de plus fait ressentir dans la salle bondée du Cinémovida, où a eu lieu la projection des huit courts annoncés, ainsi qu'en bonus celle d'un neuvième, hors compétition, Mlle Chocolat de Philippe Etienne.
Albi 2017 : La Douleur
Marguerite Duras, rien qu'à l'évocation de ce nom, les uns fuient et les autres s'extasient. Ce monument de la culture française n'est certainement pas fait pour tout le monde, grâce ou plutôt à cause de son exigence littéraire et de son style de vie, qui aurait de quoi faire rouspéter de nos jours, où le tabagisme et sa représentation au cinéma font débat de façon plus ou moins sensée.
Albi 2017 : Les Grands esprits
La France et ses banlieues : ces zones de non-droit ont une réputation tellement peu flatteuse que le cinéma n'ose s'y aventurer que pour se lamenter bruyamment sur tant d'injustice sociale. En somme, c'est une thématique casse-gueule, puisqu'en près d'un demi-siècle que ces cités ghettos existent, aucun politicien n'a trouvé ni la volonté, ni le courage de changer la donne dans cet environnement de vie pour le moins précaire.
Albi 2017 : Plonger
Rarement, un film a si bien porté son nom ! Trêve de (mauvaise) plaisanterie, il nous aura fallu du temps pour remonter des profondeurs abyssales de la prétention cinématographique, vers lesquelles nous emmène Mélanie Laurent dans son troisième long-métrage de fiction. Plonger, c'est d'abord comme regarder, impuissant, une bande-annonce qui dure des plombes, puis être propulsé dans un univers moins dépaysant que franchement affligeant.
Albi 2017 : Carré 35
Chaque famille a son histoire. Ce roman d'une vie, démultiplié à travers le prisme des frères et sœurs, des parents et grands-parents, des oncles et tantes, ne concerne en général qu'un cercle restreint de personnes, conformément à la règle de pudeur largement répandue dans notre civilisation, qui veut que le linge sale se lave en interne, sans importuner les autres, ni s'exposer à leur jugement.
Albi 2017 : Ôtez-moi d’un doute (Deuxième avis)
Qu'est-ce qui définit la paternité de nos jours, où les familles recomposées sont la norme et où les dispositifs pour se créer des repères de substitution pullulent ? A cette question, vieille comme le monde, Ôtez-moi d'un doute ne cherche point à apporter une réponse définitive. Cette comédie franco-belge insiste au contraire sur la pluralité des conceptions de ce qui fait un bon père, laissant de surcroît une place de choix à une intrigue romantique en parallèle, qui se démarque par la même fraîcheur de ton que le reste du récit.
Critique : Closet monster
Si, dans des cas exceptionnels, l'adolescence n'est qu'un long fleuve tranquille, pareille absence d'une mise en question virulente des schémas de vie proposés par les générations précédentes se vengera tôt ou tard par une infantilisation, qui peut durer jusqu'à un âge avancé. Mieux vaut donc crever l'abcès, quitte à passer des moments franchement désagréables, en conflit ouvert avec la terre entière, mais en ayant en perspective au bout du tunnel de ces années de galère existentielle une affirmation de soi digne d'un adulte bien dans sa peau.
Critique : Tout mais pas ça !
"Tout mais pas ça !" nous gratifie de moments vraiment très drôles, mais c'est au milieu de scènes beaucoup moins réussies : moins drôles, plus convenues, parfois ennuyeuses.
Arras 2017 : Handle with care
D'habitude, cinéma et enfance font bon ménage, dans un souci de représentation qui s'appuie autant sur l'innocence de nos chers bambins que sur leur côté obscur, décidément plus diabolique. Nombreux sont les films à prendre parti pour les gamins, aussi incorrigibles soient-ils, quitte à en faire les victimes de sévices plus ou moins graves de la part d'adultes, qui n'ont pas la pédagogie infuse.
Arras 2017 : Gaspard va au mariage
Normalement, nous ne sommes guère adeptes des comédies de mariage. Dans ce sous-genre sirupeux de la comédie romantique, tout est fait pour que deux personnes se retrouvent en fin de compte devant le maire ou le curé, après maintes péripéties qui ont tout de la publicité, voire de la propagande, pour le pouvoir irrésistible de l'amour passionnel.


















