Critique : Nos souvenirs
Le public festivalier peut parfois être cruel. La réception à Cannes du nouveau film de Gus Van Sant, qui y était présenté l’année dernière en compétition, fut si glaciale qu’elle a enseveli sous elle la réputation de Nos souvenirs avant que ce dernier n’ait eu une chance de se faire sa place sur le marché.
Critique Express : Les cinq diables
Est-ce le fait que, ayant vu "Ava", on est moins surpris par le langage cinématographique de la réalisatrice, toujours est-il que "Les cinq diables", tout en étant un film tout à fait honorable, apparait en retrait par rapport à ce premier long métrage de Léa Mysius.
Critique : Dark Shadows
En 1752, Joshua et Naomi Collins quittent Liverpool, en Angleterre, pour prendre la mer avec leur jeune fils Barnabas, et commencer une nouvelle vie en Amérique. Mais même un océan ne parvient pas à les éloigner de la terrible malédiction qui s’est abattue sur leur famille. Vingt années passent et Barnabas a le monde à ses pieds, ou du moins la ville de Collinsport, dans le Maine. Riche et puissant, c’est un séducteur invétéré… jusqu’à ce qu’il commette la grave erreur de briser le cœur d’Angelique Bouchard. C’est une sorcière, dans tous les sens du terme, qui lui jette un sort bien plus maléfique que la mort : celui d’être transformé en vampire et enterré vivant. Deux siècles plus tard, Barnabas est libéré de sa tombe par inadvertance et débarque en 1972 dans un monde totalement transformé…
Critique : Amer
Amer est le premier film d'Hélène Cattet et Bruno Forzani (connus jusqu'alors pour leurs courts-métrages) sorti en 2010. Le film est un hommage à un genre très prisé des amateurs de films d'horreur : Le Giallo (cinéma d'horreur italien des années 70). Amer a reçu de nombreux prix dont celui de la Découverte au Festival de Sitges, ainsi que le Prix du Public au Festival Nouveau Cinéma de Montréal.
Critique : Zombillénium
Petit retour en 2013, le groupe Skip the Use sort son hit Nameless World. Le clip, en animation, réalisé par Arthur De Pins, est une sorte de prequel à Zombillénium. L'artiste, qui était encore en travail sur sa saga de bandes dessinées, a étoffé son univers pour le groupe. Des personnages sont déjà introduits à l'occasion, et ce petit clip raconte l'histoire de Sirius, un squelette doublé par Mat Bastard.
Dylan Dog
À la Nouvelle-Orléans, le détective privé Dylan Dog, spécialisé dans les cas paranormaux, vient en aide à une nouvelle cliente, Elizabeth Ryan, dont le père a été tué par une mystérieuse créature sanguinaire. Épaulé par Marcus, son assistant mort-vivant, Dylan va devoir élucider le plus gros cas de sa carrière et peut-être même sauver le monde...
Critique : Lost River (pour)
Ryan Gosling est de retour à Cannes ! Mais cette fois, les fans hystériques risquent d'être déçus car la belle gueule du cinéma US ne vient pas présenter un film dans lequel il apparaît à l'écran mais bien sa première réalisation dans le cadre de la sélection "Un Certain Regard".
Blade
Mi-homme mi-vampire, possédant toutes les qualités des goules et aucune de leur faiblesse, capable de vivre en plein jour, Blade traque sans pitié les suceurs de sang. Aidé de Whistler, son mentor et armurier, il est le cauchemar de la Nation Secrète des Vampires, dont les membres infiltrent toutes les couches de la société. L'un d'eux, Deacon Frost, avide de pouvoir, souhaite asservir le monde et la race humaine en invoquant le Dieu du sang...
Critique : The End
Moins d'un an après la présentation de Valley of love au Festival de Cannes, Guillaume Nicloux revient pour un film avec Gérard Depardieu dans le rôle principal. Une forêt française remplace la Vallée de la mort, Depardieu troque sa chemise et son short pour des habits de chasseur, que Samy Naceri (et son clip «seconde chance») ne renierait pas mais le cas de The End est un peu particulier.
The Darkest Hour
Avertissement de la Rédaction : si vous aviez décidé d'aller voir ce film, fermez immédiatement cette fenêtre, ou changez le programme de votre sortie ciné. Parce que, oui, The Darkest Hour vous décevra, et oui, vous regretterez votre choix une fois la séance terminée.
Critique : Evolution
Aucun lieu de tergiverser, Lucile Hadzihalilovic est présentement l'une des réalisatrices les plus intéressantes en France. Il suffit de se souvenir d’Innocence, son premier long-métrage, sorti en 2004, où l’on suivait un récit d’initiation se déroulant dans une école coupée du monde. Ce film attestait déjà à l’époque d’une maîtrise formelle poussée ainsi que d’un imaginaire hétéroclite puisant dans diverses influences telles le conte de fées, le manga ou encore le cinéma-bis transalpin. Film unique, à l’atmosphère intrigante, Innocence avait considérablement marqué les esprits. Ryan Gosling ne s’en est d’ailleurs toujours pas remis au point d’embaucher le chef-opérateur, Benoît Debie, pour son Lost River. Après un tel film, l’on aurait pu penser qu’un deuxième allait rapidement suivre. Cependant, au regard de la singularité du projet, allié à la frivolité des distributeurs actuels, la genèse d’Evolution fut, aux dires de quelques-uns, plus compliquée que prévue.
Critique : La Terre penche (court-métrage)
Grand Prix à Pantin en 2012 avec La Maladie blanche, revenue en 2014 avec Madeleine et les deux apaches, la réalisatrice Christelle Lheureux remet son titre en jeu avec ce nouveau moyen-métrage, plus narratif que les précédents tout en conservant un goût certain pour le mystère.