Critique : Milla

0
Ce ne sont pas les descendants directs de Bonnie et Clyde, mais il plane tout de même un air de marginalité autour du couple au cœur de Milla. Ils squattent, ils volent et quand leur quotidien commence à se conformer à un style de vie moins bohémien, l'aventure commune est d'ores et déjà terminée.

Critique : Sonate pour Roos

0
Un film qui parle avec beaucoup de dignité d'un sujet difficile.

Critique : A l’heure des souvenirs

0
Ritesh Batra a l'art de mettre en lumière ce qu'il y a au plus profond chez ses personnages et de les rendre attachants sans pour autant verser dans la mièvrerie.

Cinélatino 2018 : Matar a Jesus

0
La Colombie, pays de drogues, pays de violence et jusqu'à récemment pays de guerre civile aussi. Les clichés ne manquent pas pour décrire cette nation sud-américaine dont le reflet cinématographique se fait plutôt discret sur les écrans européens. Toutefois, il y a eu un film colombien qui nous avait fortement impressionné au début du siècle, La Vierge des tueurs de Barbet Schroeder, un tour de force formel alors que les caméras numériques étaient encore au stade embryonnaire et surtout une plongée vertigineuse dans un monde de crime et de passion.

Critique : Le collier rouge

0
"Le collier rouge" ne révolutionnera pas l'histoire du cinéma mais ce film a le mérite de mettre l'accent sur des scènes de fraternisation entre soldats ennemis durant la guerre de 14 et de dénoncer les puissants et les profiteurs à l'origine de cette guerre.

Cinélatino 2018 : Temporada de caza

0
La révolte adolescente apprivoisée par la nature sauvage de Patagonie, c'est ainsi que l'on pourrait résumer, un peu sommairement, soit, l'intrigue de ce film argentin, sélectionné en compétition au Festival Cinélatino à Toulouse. Temporada de caza n'interpelle donc pas forcément par l'originalité de son sujet. Le premier long-métrage de la réalisatrice Natalia Garagiola s'impose par contre grâce à son humanité sans fard, directe et peu conciliante.

Cinélatino 2018 : Azougue Nazaré

0
Au moment d'écrire ces quelques lignes, pendant la parenthèse entre la fin du visionnage des huit premiers ou deuxièmes longs-métrages en compétition pour le prix Découverte du Syndicat Français de la Critique de Cinéma et les délibérations avec nos confrères du jury afin de choisir un lauréat pour cette édition du Festival Cinélatino à Toulouse, nous sommes toujours fortement impressionnés par ce film brésilien.

Cinélatino 2018 : El silencio del viento

0
Ce n'est pas uniquement en Europe que le thème des réfugiés fait polémique, comme le montre bien ce film portoricain, présenté en compétition au Festival Cinélatino de Toulouse. Partout où l'opportunité et la nécessité se présentent d'aller chercher une vie meilleure dans un autre pays, des hommes et des femmes font des efforts considérables pour se rapprocher de ce paradis sur terre aux pieds d'argile.

Critique : The rider

0
Chloé Zhao a pour elle une qualité rare : arriver à intéresser le spectateur à des sujets dont il est a priori très éloigné.

Critique : Katie says goodbye

0
Grande réussite qui provient de la somme de la mise en scène et de la direction d'acteurs de Wayne Roberts, de la photographie de Paula Huidobro avec, en particulier, sa capacité à venir scruter les visages, et de l'ensemble de la distribution avec un accent particulier concernant Olivia Cooke.

Critique : Mon XXe siècle

0
Lauréat de la Caméra d'or à Cannes en 1989, Mon XXe siècle est un de ces films qu'on avait pu oublier, alors qu'il est considéré par les spécialistes du cinéma hongrois comme un des meilleurs de la cinématographie du pays. La ressortie en salle, version restaurée à l'appui, de ce premier film de Ildikó Enyedi, réalisatrice du récent Corps et âme, est l'occasion de découvrir un long-métrage surprenant, à la fois comédie burlesque et poème visuel empreint de liberté.

Critique : Hostiles

1
Les amateurs de véritables westerns ne pourront qu'être aux anges de se retrouver face à un film débarrassé de toutes les scories que le western italien avait fini par imposer dans ce genre si important du cinéma.

Derniers articles

Arras 2025 : Le Mage du Kremlin

0
Et si nous, en Occident, de concert avec nos politiciens et nos médias, nous n’avions jamais vraiment abordé le mythe Vladimir Poutine dans le bon sens ? Si notre optique européenne, largement formatée par l’influence diplomatique, économique et culturelle des États-Unis, nous empêchait de concevoir le président russe de longue date autrement que dans une dichotomie manichéenne ?

Arras 2025 : Coutures

0
Comme le faisait remarquer un confrère à la sortie de la projection presse à l’Arras Film Festival, ce n’est déjà pas si mal de créer un film intéressant sur le thème de la Fashion Week. En effet, Coutures est certainement intéressant. Surtout, parce que le cinquième long-métrage de Alice Winocour dit tout et son contraire. A la fois âpre et clinquant, le récit constitue un mélange fascinant de contradictions.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Amours chiennes

0
Dans Amours chiennes, les chiens ne sont pas juste des compagnons fidèles ou des métaphores faciles pour parler de l’instinct. Ce sont des catalyseurs, des témoins, des victimes collatérales d’un monde qui part en vrille. Et dans ce monde, chaque personnage court après quelque chose : l’amour, la rédemption, la gloire, ou juste un peu de paix.

Arras 2025 : c’est en cours jusqu’au 16 novembre

0
Avant même que le rideau ne soit tombé sur le Festival de Sarlat, un autre festival important, bien plus au nord, avait d’ores et déjà pris la relève. En effet, depuis trois jours, la 26ème édition de l’Arras Film Festival bat son plein avec des files d’attente devant les salles à n’en plus finir et un enchaînement de vedettes à donner le tournis.

Sarlat 2025 : palmarès & bilan

0
La 34ème édition du Festival de Sarlat s’est terminée avant-hier, le 8 novembre, par l’annonce du prix du public et son palmarès. Pendant cinq jours, depuis le mardi 4 novembre, la fréquentation était indéniablement au rendez-vous puisque ce festival destiné au lycéens a réuni plus de sept mille spectateurs dans les salles du cinéma Le Rex et le centre culturel de Sarlat. Un record !