Critique : The Place beyond the pines

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Cascadeur à moto, Luke est réputé pour son spectaculaire numéro du «globe de la mort». Quand son spectacle itinérant revient à Schenectady, dans l’État de New York, il découvre que Romina, avec qui il avait eu une aventure, vient de donner naissance à son fils… Pour subvenir aux besoins de ceux qui sont désormais sa famille, Luke quitte le spectacle et commet une série de braquages. Chaque fois, ses talents de pilote hors pair lui permettent de s’échapper. Mais Luke va bientôt croiser la route d’un policier ambitieux, Avery Cross, décidé à s’élever rapidement dans sa hiérarchie gangrenée par la corruption. Quinze ans plus tard, le fils de Luke et celui d’Avery se retrouvent face à face, hantés par un passé mystérieux dont ils sont loin de tout savoir…

Critique : Infectés

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Dans le cadre du cycle Contamination, le Forum des Images propose de revoir ce mercredi 17 décembre ce film d'horreur un brin nihiliste, angoissant, avec un scénario redoutablement efficace.

Suzanne

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Le récit d’un destin. Celui de Suzanne et des siens. Les liens qui les unissent, les retiennent et l'amour qu’elle poursuit jusqu'à tout abandonner derrière elle...

Critique : Beau-père

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Il fut un temps où Bertrand Blier n'était pas encore un obsédé de la mise en abîme, où chaque nouveau film ne fournissait pas le prétexte à quelque pénible esbroufe narrative que ce soit. Il y a aussi de cela dans Beau-père, soit, mais le cœur de l'histoire est tout de même ailleurs : dans la description presque délicate d'une relation au fort potentiel scandaleux.

Critique : Mon amie Victoria

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Cette adaptation d’un roman de Doris Lessing suit plutôt consciencieusement le destin d’une femme moins volage que passive dans les choix de vie qu’elle subit. Ce n’est sans doute pas par hasard que la narration n’a pas opté pour un point de vue direct pour évoquer cette histoire d’une lente et subtile dépossession. La privation de la parole commence dès les premières minutes du film, lorsque Fanny, qui est comme une sœur pour Victoria, accapare la voix off, par le biais de laquelle elle jettera ensuite un regard parfois réprobateur sur l’existence chahutée de son amie. Ce filtre permet néanmoins à Mon amie Victoria de ne pas trop s’égarer dans des états d’âme abstraits, ne serait-ce que grâce à la structure sobre du scénario en quatre chapitres.

Critique : Au-delà des montagnes

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On ne peut que se féliciter de voir Jia Zhang Ke abandonner les effets d'hyper violence empruntés à Takeshi Kitano et Quentin Tarantino, effets qui n'ont pas leur place dans son cinéma et qui avaient plombé "A Touch of Sin". En mariant cette fois ci son cinéma social à la romance et au mélodrame, Jia Zhang Ke se rapproche de Zhang Yimou dans le style tout en continuant son observation critique de la Chine contemporaine.

Jimmy P. (Psychothérapie d’un Indien des Plaines)

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Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, Jimmy Picard, un Indien Blackfoot ayant combattu en France, est admis à l’hôpital militaire de Topeka, au Kansas, un établissement spécialisé dans les maladies du cerveau. Jimmy Picard souffre de nombreux troubles : vertiges, cécité temporaire, perte d’audition... En l’absence de causes physiologiques, le diagnostic qui s’impose est la schizophrénie. La direction de l’hôpital décide toutefois de prendre l’avis d’un ethnologue et psychanalyste français, spécialiste des cultures amérindiennes, Georges Devereux. JIMMY P. (Psychothérapie d'un Indien des Plaines) est le récit de la rencontre et de l’amitié entre ces deux hommes qui n’auraient jamais dû se rencontrer, et qui n’ont apparemment rien en commun. L’exploration des souvenirs et des rêves de Jimmy est une expérience qu’ils mènent ensemble, avec une complicité grandissante, à la manière d’un couple d’enquêteurs.

Une bouteille à la mer

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Valérie Zénatti a vécu plusieurs années en Israël et a adapté ici avec Thierry Binisti un de ses romans tiré donc d'une expérience vécue. Ils ont partagé tous deux le désir commun de rendre la complexité d'un pays tout à la fois en guerre et vivant "normalement", d'un pays où les émotions s'expriment dans un interminable conflit. Le tout avec un parti pris narratif concentré sur les deux personnages principaux liés par une relation épistolaire virtuelle; internet étant désormais incontournable dans la vie des hommes et dans la vie du monde.

Critique Express : Le royaume

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Comment se fait il que ce film, parti sous de si beaux auspices, n'arrive que rarement à réellement convaincre ?

Voie rapide

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Alex mène une existence partagée entre sa voiture qu’il bichonne jusqu’à la déraison, ses potes, sa copine dont il a eu une petite fille un peu sous la contrainte et un job de cariste. Une vie plutôt confortable et insouciante. Sa passion de la vitesse va pourtant faire tout basculer…

Critique : Brève rencontre

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La période anglaise des débuts de la filmographie de David Lean n’est peut-être pas aussi prestigieuse que la suivante, avec ses cinq épopées qui allaient conquérir un public international en quête d’émotions et de visuels plus grands que nature. Cette première partie de l’œuvre du réalisateur est avant tout ponctuée d’adaptations littéraires respectueuses et respectables et d’autres films de genre débordant du spleen britannique propre aux années 1940.

Critique : Tunnel

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En dehors de Hong Sang-Soo et de quelques films isolés par ci, par là, il est devenu très difficile pour les cinéphiles français de pouvoir visionner en salles du cinéma sud coréen, du moins en dehors des festivals. Cette réflexion s’applique tout particulièrement au cinéma de genre, qui, on le sait, a souvent du mal à se frayer un chemin dans nos salles, quel que soit le pays d’origine d’ailleurs. C’est pour cette raison qu'il était forcément excitant de voir un distributeur prendre le risque de sortir un film d’un réalisateur encore peu connu (son film précédent, l’excellent Hard Day, avait connu une sortie discrète début 2015 après avoir écumé tous les festivals spécialisés pendant 1 an), qui plus est, dans le registre du film catastrophe, sous genre dont raffolent les coréens mais dont les productions locales sortent ici au mieux en vidéo. Même en sachant que ce genre de film a souvent tendance à virer au mélo excessif pour le public français, on s’en frottait les mains d’avance, persuadés que l’on aurait droit à un maelström d’émotions comme les sud coréens en sont coutumiers dans leur cinéma si riche en ruptures de ton…

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Même si Oliver Stone n'occupe plus le devant de la scène médiatique depuis de nombreuses années, il fut un temps où le réalisateur de Platoon et JFK avait de quoi remuer les bonnes consciences aux États-Unis et à l'international.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Casper

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Casper s’avère l’exemple-type du film familial réussi, adapté à tous les âges : l’histoire est globalement plutôt solide, les acteurs sont bons et les effets visuels ont bien vieilli.

Deauville 2025 : la compétition

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Depuis la disparition récente et dans la douleur de son concurrent des Champs-Elysées à Paris, le Festival de Deauville reste le seul événement majeur à défendre les couleurs du cinéma américain indépendant en France. Sa 51ème édition, qui s'ouvrira dans un peu plus de trois semaines, le vendredi 5 septembre, a pris forme ce jour à travers la double annonce de la compétition et du jury.

Critique Express : En boucle

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C'est dans ce qu'il nous apprend sur le Japon, sur ses habitants et sur ses traditions que réside l'intérêt majeur de "En boucle" et, à la fin du film, on en arrive à avoir envie de réserver une semaine de vacances dans l'auberge où il a été tourné.