Critique Express : Jeunesse en sursis

0
Pendant 2 heures, la réalisatrice empile une succession de petites scènes, le plus souvent sans aucun rapport les unes avec les autres, sans souci affiché de raconter une histoire.

Critique Express : Tout le monde aime Jeanne

0
Malgré les prestations plutôt convaincantes de Blanche Gardin dans le rôle de Jeanne et de Laurent Lafitte dans celui de Jean, malgré le plaisir qu'on a toujours à retrouver Marthe Keller, "Tout le monde aime Jeanne" entre dans la catégorie des films sympathiques, plutôt drôles, mais qui, malheureusement, ne décollent jamais vraiment.

Critique Express : Plan 75

0
On ne souhaite surtout pas voir notre pays aller jusqu'à proposer à ses vieux de se faire euthanasier dans le but de faire de la place pour les jeunes. Cette proposition, assortie d'un petit cadeau financier et de la possibilité de se dédire, c'est dans son pays, le Japon, que la réalisatrice Chie Hayakawa en envisage la mise en application dans ce qui est son premier long métrage.

Critique Express : Rodeo

0
Mises à part les scènes de virtuosité motocycliste, "Rodeo" n'est qu'un film de plus sur des jeunes des banlieues, sur leur désœuvrement, sur les "loisirs" virils de ces bandes et sur leurs trafics plus ou moins lucratifs.

Critique : Revoir Paris

1
"Revoir Paris" est un film choral qui réussit à dégager une très grande émotion sans tomber dans le pathos ne serait-ce qu'une seconde.

Critique Express : Leila et ses frères

0
Il est probable que le succès inattendu de "La loi de Téhéran" a été une des raisons de la sélection dans la compétition officielle cannoise de 2022 de "Leila et ses frères", le nouveau film de Saeed Roustaee.

Critique : La Verónica

0
Leonardo Medel arrive à transformer, par des partis pris cinématographiques judicieux, une histoire somme toute banale en œuvre d'une grande originalité, particulièrement réussie. Quant à Mariana Di Girólamo, son interprète principale, elle fait preuve d'un talent exceptionnel tout au long du film.

Critique : là où chantent les écrevisses

0
C'est sans doute moins fréquent qu'il y a 20 ou 40 ans en arrière, mais il arrive heureusement que certains films susceptibles de plaire à ce qu'on appelle le "grand public" puissent grandement satisfaire les cinéphiles les plus pointus, même celles et ceux qui dégainent facilement l'insulte suprême d'académisme dès lors qu'un film s'avère facile à comprendre et esthétiquement magnifique ! C'est le cas de "Là où chantent les écrevisses" !

Critique : Costa Brava, Lebanon

0
Bien aidé par une excellente distribution et par un très bon Directeur de la photographie, Mounia Akl nous parle avec force et talent de son pays, autrefois surnommé la Suisse du Moyen-Orient, mais dont l'environnement géographique ainsi que la grande diversité religieuse de sa population ont contribué à engendrer depuis plusieurs années des problèmes majeurs. 

Critique Express : Un été comme ça

0
Ce qui est attachant et/ou captivant dans ce film, c'est tout simplement, et heureusement, le sujet qu'il aborde : la sexualité et même, pour être plus précis, une forme de sexualité qui peut être considérée comme déviante.

Critique express : Mi iubita mon amour

0
Sur l'idée de départ de parler d'une histoire d'amitié et de l'histoire d'amour entre Noémie et Gimi, le "scénario" du film a été pratiquement improvisé au jour le jour. A la vision de "Mi iubita mon amour", les qualités  et les faiblesses inhérentes à ce type d'élaboration sont flagrantes, points forts et points faibles se succédant tout au long du film.

Critique Express : To kill the beast

0
En réunissant dans son film la recherche d'un frère par une jeune fille et celle d'une bête maléfique par les habitants d'une bourgade, en entremêlant le réel et l'imaginaire, c'est dans le courant du "réalisme magique" si présent dans le cinéma sud-américain que la jeune réalisatrice argentine Agustina San Martin vient placer "To kill the beast", son premier long métrage.

Derniers articles

Sarlat 2025 : Les Enfants vont bien

0
A en croire les bruits de couloir pendant le Festival de Sarlat, le thème récurrent de cette 34ème édition était la recherche d’un nouveau foyer de la part d’enfants délaissés. Apparemment, Love Me Tender de Anna Cazenave Cambet et On vous croit de Charlotte Devillers et Arnaud Dufeys en traitaient, ainsi que – sans trop vouloir élargir l’échantillon d’œuvres concernées – Promis le ciel de Erige Sehiri.

Test Blu-ray : Sinners

0
Sinners, c’est un peu comme si le cinéma américain avait décidé de se souvenir qu’il avait une âme. Pas une âme propre, bien sûr — ce serait trop simple — mais une âme cabossée, pleine de blues, de sang, de jumeaux hantés et de plans-séquences qui feraient passer Alfonso Cuarón pour un stagiaire en école de cinéma.

Sarlat 2025 : Animal totem

Comme le disait l’éminent Fritz Lang, le format d’écran large est fait pour les serpents et les enterrements. Dans Animal totem, il aurait pu y avoir légitimement les premiers et, on le craint, il y a au moins métaphoriquement le deuxième. Car en optant pour un format extrêmement large, du 3:55 pour les puristes, le réalisateur Benoît Delépine bouscule nos habitudes de visionnage.

Sarlat 2025 : Promis le ciel

0
En règle générale, le parcours d’immigration n’est linéaire pour personne. A plus forte raison lorsqu’il se faufile dans la clandestinité, à l’écart des canaux officiels, sursaturés depuis longtemps. Ainsi, il y a des moments de précipitation au risque de sa propre vie d’un côté et des pauses lénifiantes de l’autre, qui coïncident avec une situation bloquée dont on peine à percevoir une issue favorable.

Sarlat 2025 : A pied d’œuvre

0
En France, en 2025, la précarité ne relève pas du mythe. Elle peut commencer, presque innocemment, par des difficultés à boucler les fins de mois. Pour se transformer tôt ou tard en une crise existentielle pouvant prendre de nombreuses formes dont aucune n’est édifiante ou plaisante à regarder.