Take Shelter

Take Shelter

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Take Shelter est le deuxième film de Jeff Nichols après Shotgun Stories, un film qui est passé relativement inaperçu et qui pourtant était fort réussi. Il marque la naissance d'un réalisateur talentueux. Son second film était donc très attendu, il a été remarqué au Festival de Sundance et auréolé du Grand Prix de la Semaine de la Critique au Festival de Cannes 2011. Retour sur un des films les plus surprenants de ces dernières années.

Critique Express : Plan 75

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On ne souhaite surtout pas voir notre pays aller jusqu'à proposer à ses vieux de se faire euthanasier dans le but de faire de la place pour les jeunes. Cette proposition, assortie d'un petit cadeau financier et de la possibilité de se dédire, c'est dans son pays, le Japon, que la réalisatrice Chie Hayakawa en envisage la mise en application dans ce qui est son premier long métrage.

Critique : Primaire

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Très bien documenté, porté par une magnifique Sara Forestier, "Primaire" est un hymne réussi et très sincère au difficile métier de professeur des écoles.

Critique : L’Obsédé

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Contrepoint intimiste et psychologique de Ben-Hur (1959), The Collector (L'Obsédé) de William Wyler, sorti en 1965, campe un collectionneur maniaque qui enlève et séquestre l'étudiante dont il est amoureux. Le film repose sur le duo d'acteurs formé par Terence Stamp et Samantha Eggar, des cadrages parfaits découpés sur fond de la cave d'une demeure ancienne, et la musique allègre de Maurice Jarre (Lawrence d'Arabie).

Albi 2018 : Deux fils

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Est-ce que les films en général et les premières œuvres en particulier reflètent la personnalité de leur créateur ? C'est une question qu'on s'est toujours posée, tellement le cinéma, dans son versant pas exclusivement commercial, constitue une forme d'expression personnelle. Supposons donc que ce soit le cas et que Deux fils, présenté en avant-première au Festival d'Albi, soit en quelque sorte un prolongement de l'impression que son réalisateur débutant Félix Moati nous a laissée à travers ses interprétations dans un nombre conséquent de films français récents.
Les Ensorcelés photos du film sexy

Les Ensorcelés

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Quand Hollywood raconte Hollywood et que cela donne Les ensorcelés (The Bad and the Beautiful), on se plonge avec délices dans ce cinéma des années 50.

Critique : La belle jeunesse

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On compare souvent Jaime Rosales à Michael Haneke. Ce n'est pas totalement injustifié même s'il y a aussi chez lui une parenté avec Bresson et Ozu. En tout cas, film après film, il est devenu un des réalisateurs les plus importants de notre époque et son dernier film prouve, s'il en était besoin, qu'on peut exceller à la fois dans le fond et dans la forme.

Critique : Suite française

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Pendant l’Occupation, chaque Français était au moins dans l’âme un résistant. Ce mythe patriotique est toujours présent dans la conscience collective, principalement parce qu’il est plus valorisant de se situer parmi les vainqueurs héroïques que de devoir admettre que les collaborateurs ne manquaient pas pour faciliter la tâche de l’occupant. Côté cinéma, cette partie de la représentation historique nous paraît particulièrement dépassée par rapport aux efforts fournis dans d’autres domaines, notamment littéraires. Car parmi les films qui nous viennent immédiatement à l’esprit pour évoquer cette période sombre de l’Histoire française, L’Armée des ombres de Jean-Pierre Melville et Monsieur Batignole de Gérard Jugnot colportent – toutes proportions de qualité cinématographique gardées – à peu de choses près la même image d’Epinal des citoyens courageux, qui s’insurgeaient clandestinement et avec plus ou moins de violence contre l’administration de l’ennemi allemand. Pendant la première heure, cette coproduction européenne dresse un portrait sensiblement moins complaisant de la campagne française par temps de guerre, avant de rentrer in extremis dans le rang de l’épopée idéalisée aux valeurs héroïques tout de suite moins intéressantes.
Paradis Perdu

Critique : Paradis Perdu

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Lucie, une adolescente de 17 ans, vit depuis plus d’un an dans la seule compagnie de plusieurs chats et de son père, Hugo Lopez, pépiniériste du type marginal, sur un grand domaine isolé et largement à l’abandon, en Catalogne française. Sa mère, Sonia, a en effet quitté le domicile conjugal avec Manuel, le jeune ouvrier agricole qui secondait Hugo, et n’a jamais donné de nouvelles depuis. La jeune fille ne va plus au lycée et prépare vaguement son bac par correspondance, tout en s’initiant au travail paternel et en assurant les tâches ménagères. En ce début d’été, deux événements vont malmener la routine qui s’est installée entre le père et sa fille : un voisin « prête » à Hugo pour quelques jours un journalier, Akim, un jeune Marocain sans papiers, et surtout Sonia fait son retour…..

Critique : Still Alice

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Rien ne garantit avec plus de certitude de remporter l’Oscar dans les catégories d’interprétation que de s’approprier un personnage handicapé ou gravement malade. La preuve de ce constat cynique a été doublement fournie lors de la cérémonie de cette année, lors du sacre de Eddie Redmayne, côté masculin, et de Julianne Moore, côté féminin. Tandis que la victoire de l’épopée sur Stephen Hawking nous laisse toujours un arrière-goût amer, celle de cette histoire intimiste sur la maladie d’Alzheimer n’aurait pas pu nous enchanter davantage. Elle suit avec une concision hautement appréciable le déclin abrupt d’une intellectuelle brillante vers l’enfer de l’oubli et de la déconnexion de plus en plus marquée de son environnement social et familial. Still Alice dispose d’une mesure très juste de tact à l’égard d’un sujet, qui est quasiment prédestiné à la manipulation sentimentale, mais qui est traité ici sans fioriture, voire sur un ton passablement détaché, en guise d’écho filmique à la perte de repères du personnage principal.

Critique : Karmapolice

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Julien Paolini s'avère être un réalisateur à même de donner un sang nouveau au cinéma français.

Critique Express : La conspiration du Caire

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C'est en relisant "Le nom de la rose" d'Umberto Eco qu'a germé chez Rarik Saleh l'idée de raconter une histoire similaire se déroulant dans un contexte musulman

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Test Blu-ray : Lake Mungo

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Lake Mungo est un faux documentaire, utilisant avec habileté les codes du documentaire de type « True Crime », multipliant les formats de prises de vue en fonction des différentes séquences qu’il nous propose, et s’amusant également, au détour d’une poignée de scènes mémorables, à détourner le genre dit du « found footage ».

Critique Express : Chronique des années de braise

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"Chronique des années de braise" est une somptueuse fresque de près de 3 heures, mélange assumé de conte à caractère intimiste avec le côté parfois un peu naïf que cela peut impliquer et de film à grand spectacle digne des plus grandes productions américaines ou soviétiques.

Test Blu-ray : La Queue du scorpion

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Prenant la forme d’un whodunit des plus classiques, La Queue du scorpion fait preuve d’une finesse absolument remarquable, trompant le spectateur en lui offrant des points d'intrigue supposés « importants » qui s'avèrent en réalité être des fausses pistes destinées à détourner son attention du véritable sujet du film.

Test Blu-ray : Le Tueur à l’orchidée

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Le premier sentiment nous étant venu à l’esprit à la revoyure de ce Tueur à l’orchidée réside dans le sérieux avec lequel Umberto Lenzi y avait fait le choix d’aborder le genre. Le cinéaste prend ici très au sérieux l’enquête concernant l’identité du tueur...

Critique Express : Last stop : Yuma County

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Un film qui n'a pas à rougir de la comparaison avec les films de Quentin Tarantino et ceux des frères Coen.