Critique : Only God Forgives

2
Deux ans après Drive, Nicolas Winding Refn revient sur nos écrans avec Only God Forgives. Une œuvre radicale qui va probablement décevoir le grand public mais réconcilier NWR avec ses fans de la première heure.
arditi

Vous n’avez encore rien vu – la critique pour

0
Antoine d’Anthac, célèbre auteur dramatique, convoque par-delà sa mort, tous les amis qui ont interprété sa pièce "Eurydice". Ces comédiens ont pour mission de visionner une captation de cette œuvre par une jeune troupe, la compagnie de la Colombe. L’amour, la vie, la mort, l’amour après la mort ont-ils encore leur place sur une scène de théâtre ? C’est à eux d’en décider. Ils ne sont pas au bout de leurs surprises…

Ce que le jour doit à la nuit

0
Algérie, années 1930. Younes a 9 ans lorsqu'il est confié à son oncle pharmacien à Oran. Rebaptisé Jonas, il grandit parmi les jeunes de Rio Salado dont il devient l'ami. Dans la bande, il y a Émilie, la fille dont tous sont amoureux. Entre Jonas et elle naîtra une grande histoire d'amour, qui sera bientôt troublée par les conflits qui agitent le pays.

Critique : Enemy

0
Grosse fatigue, gros cauchemar pour Adam, modeste enseignant d'université qui se découvre un double parfait, plus séducteur et plus libre, au moins en apparence. Jake Gyllenhaal trouve son/ses meilleur(s) rôle(s) dans ce récit énigmatique, ce voyage irréel dans un esprit tourmenté.

Critique : une famille syrienne

0
Des films de guerre qui relatent de façon intimiste la journée d'une famille ordinaire réfugiée dans son appartement, au milieu d'une ville prise dans la folie des combats entre clans rivaux, avec son lot de pillages et de viols, le cinéma ne nous en a pas présenté beaucoup. On apprécie d'autant plus "Une famille syrienne" que cette rareté cinématographique est une véritable réussite.

Albi 2017 : Ôtez-moi d’un doute (Deuxième avis)

0
Qu'est-ce qui définit la paternité de nos jours, où les familles recomposées sont la norme et où les dispositifs pour se créer des repères de substitution pullulent ? A cette question, vieille comme le monde, Ôtez-moi d'un doute ne cherche point à apporter une réponse définitive. Cette comédie franco-belge insiste au contraire sur la pluralité des conceptions de ce qui fait un bon père, laissant de surcroît une place de choix à une intrigue romantique en parallèle, qui se démarque par la même fraîcheur de ton que le reste du récit.

Critique : 120 battements par minute

0
Il est indéniable que, à Cannes, Robin Campillo a marqué les esprits avec ce film consacré aux premiers moments de l'association Act-Up Paris et il va probablement le faire à nouveau dans les salles.

Critique : Nos patriotes

0
Le peuple français ou au moins les institutions qui le représentent aiment bien se souvenir avec une nostalgie valorisante des combattants de la Résistance. En témoignent à la fois les plaques commémoratives que l'on trouve par exemple dans bon nombre des rues parisiennes et la Journée nationale qui leur est consacrée depuis trois ans seulement et qui vient d'avoir lieu fin mai. Du côté du cinéma, cette ferveur patriotique s'est montrée sensiblement plus discrète.

Critique : Tour de France

0
Deux cœurs battent au sein du deuxième film de Rachid Djaïdani. Cette opposition ouverte entre deux conceptions de la France, portées par des personnages hautement emblématiques, peut même être considérée comme la raison d’être principale de Tour de France. Ce qui ne veut pas dire qu’il s’agit d’un film platement polémique par son antagonisme primaire, qui jouerait un cliché contre l’autre, jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien d’autre qu’une bouillie consensuelle.

Critique : Brooklyn Village (Deuxième avis)

0
Dans "Brooklyn Village", Ira Sachs s'intéresse aux répercussions de problèmes économiques sur la vie intime de ses personnages, avec deux visions qui s'affrontent, celle des adultes et celle de deux jeunes adolescents.

Berlinale 2017 : The Dinner (Oren Moverman)

0
Le réalisateur Oren Moverman nous avait complètement enthousiasmés avec son premier film The Messenger, présenté au Festival de Deauville en 2009 et honteusement resté inédit en salles en France depuis, une plongée poignante dans le monde éprouvant des soldats chargés de prévenir les proches des militaires tombés au combat.

Critique : The Young Lady

0
"The Young Lady" enjambe les frontières temporelles et géographiques en permettant à Vermeer de rencontrer D.H. Lawrence et la littérature russe du 19ème siècle.

Derniers articles

Test Blu-ray : La Queue du scorpion

0
Prenant la forme d’un whodunit des plus classiques, La Queue du scorpion fait preuve d’une finesse absolument remarquable, trompant le spectateur en lui offrant des points d'intrigue supposés « importants » qui s'avèrent en réalité être des fausses pistes destinées à détourner son attention du véritable sujet du film.

Test Blu-ray : Le Tueur à l’orchidée

0
Le premier sentiment nous étant venu à l’esprit à la revoyure de ce Tueur à l’orchidée réside dans le sérieux avec lequel Umberto Lenzi y avait fait le choix d’aborder le genre. Le cinéaste prend ici très au sérieux l’enquête concernant l’identité du tueur...

Critique Express : Last stop : Yuma County

0
Un film qui n'a pas à rougir de la comparaison avec les films de Quentin Tarantino et ceux des frères Coen.

Test Blu-ray : La Maison au fond du parc

0
La Maison au fond du parc a été tourné juste après Cannibal Holocaust : les deux films partagent non seulement le même réalisateur, mais aussi le même producteur (Franco Palaggi) et la même équipe technique (Sergio D'Offizi à la photographie, Vincenzo Tomassi au montage et Riz Ortolani à la bande originale).

Critique : Le Beau Serge

0
En tant que premier film de son réalisateur, Le Beau Serge comporte d'ores et déjà tout ce qui allait faire la grandeur et la faiblesse du cinéma de Claude Chabrol. Pour commencer, l'analyse aussi fine que cinglante du milieu provincial avec ce village de la Creuse qui se meurt péniblement et ses habitants dépourvus de toute noblesse d'âme.