Test Blu-ray : Annabelle
James Wan ayant pour un temps décidé de se retirer du cinéma d'horreur afin de se consacrer au tournage de Fast & furious 7, il se contentera d'un poste de producteur, et la réalisation du film est confiée à John R. Leonetti, directeur photo attitré de Wan, et accessoirement réalisateur de L'effet papillon 2 et Mortal Kombat : Annihilation...
Critique : Burying the ex
Quel est le point commun entre le festivalier fantastique strasbourgeois et le festivalier fantastique géromois (de Gérardmer, donc) ? Ils seront parmi les rares, voire les seuls, en France, à découvrir en salles le dernier opus du maître Joe Dante, la comédie romantico-horrifique Burying the ex, son premier film depuis The Hole tourné en 2009 et vaguement montré sur quelques écrans français (en bluray la plupart du temps entre 2012 et 2013 pour quelques «chanceux»). Cela vaut-il la peine de découvrir ce nouvel opus signé par l’un des maîtres du fantastique et de l’horreur en particulier, du cinéma tout court en général (une filmo quasi sans faute) ? Pas de suspense, la réponse est plutôt oui… mais…
Critique : Red State
Après de grosses productions pas franchement réussies (la dernière en date est Top Cops), Kevin Smith revient avec Red State, un film à petit budget. Red State, c'est le retour de Kevin Smith à ses premières amours : la satire voire même la croisade contre le fondamentalisme religieux qui, selon lui, gangrène son pays.
Critique : Ouija : les origines
Dans le petit monde de l’horreur moderne adressée principalement au public pré adolescent, il devient difficile de trouver son compte, entre les innombrables found footages filmés avec les pieds pour faire réaliste, les histoires de maisons hantées et de fantômes invisibles ou les éternels films d’exorcisme toujours prétextes à plus de morale trempée dans l’eau bénite. Dans ce triste contexte, il n’y avait franchement pas de quoi être fébrile à la perspective d’une préquelle à Ouija sorti en 2015 en France. Cette adaptation purement opportuniste d’une célèbre licence de la société Hasbro n’avait pas eu grand monde pour la défendre, mais avait tout de même réussi à rapporter plus de 100 millions de dollars dans le monde, pour un budget de 5, Jason Blum oblige. Il paraissait donc inévitable que la franchise perdure d’une façon ou d’une autre. Et là, surprise, devant la caméra du plutôt très doué Mike Flanagan, cinéaste apprécié des fans de genre pour quelques films non exploités dans les salles françaises (Oculus, Hush, Before I wake), ce qui s’annonçait comme un simple produit calibré se transforme en petite pépite à l’esprit totalement atypique pour notre époque.
La Cabane dans les bois
Cinq amis partent passer le week-end dans une cabane perdue au fond des bois. Ils n’ont aucune idée du cauchemar qui les y attend, ni de ce que cache vraiment la cabane dans les bois… Signé par deux maîtres de l’horreur, Joss Whedon et Drew Goddard, voici un film qui réinvente et repousse toutes les conventions du genre. Attendez-vous à découvrir un nouveau niveau de terreur…
A Serbian Film
Adepte de l'épouvante, plus rien ne vous effraie, vous avez rigolé en regardant The Human Centipede, vous vous êtes ennuyé durant Seed, Hostel et Martyr vous ont plu mais vous êtes resté sur votre faim. Society est votre film culte et vous vous dites que depuis Le Projet Blair Witch, il n'y a rien de très intéressant dans l'art de l'horreur. Alors A Serbian Movie est fait pour vous...
Critique : La Dame en noir 2 L’Ange de la mort
En l’absence de Daniel Radcliffe ou de toute autre tête d’affiche au nom à peu près accrocheur, cette suite de La Dame en noir aurait pu n’être qu’une vilaine petite production mercantile, qui profite du succès relatif du premier sans faire preuve d’innovation. Il y a certes un peu de cette paresse en termes d’originalité, aussi vieille que le cinéma lui-même, qui consiste à ne pas modifier une formule qui a porté ses fruits auparavant. Mais ce film d’épouvante très solide s’inscrit surtout dans la tradition des productions Hammer, suspendue depuis les années 1970, qui savaient effrayer leur public selon un cahier de charges diablement efficace.
Miss Zombie – Festival de Gérardmer 2014
Programmer Miss Zombie dans un festival tel que le Festival de Gérardmer 2014 était un pari risqué quand on sait qu’il s’agit d’un film poétique, d’avantage esthétique et contemplatif qu’à mouvement. Les fans de d’hémoglobine risquent d’être déçu…
Malveillance
Est-ce un fait historique ? Un héritage culturel ? Une coïncidence? Quoi qu'il en soit, le cinéma espagnol en matière de film sombres, glauques et coup de poing se pose là. Du Labyrinthe de Pan à Balada Triste, ce cinéma nous retourne souvent l'estomac. Pas d'exception pour Malveillance qui pousse l'horreur psychologique à son paroxysme...