Critique : Michel-Ange

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Andreï Kontchalovski a choisi de concentrer son film consacré à Michel-Ange sur une période relativement courte de la vie de ce très grand artiste, un choix qui permet de donner un portrait complet de la personnalité de l'homme tout en évitant le papillonnage et de trop fréquentes ellipses

Critique : Billie

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Un documentaire très fouillé et passionnant, la présentation sans fard d'une femme attachante malgré ses défauts, une femme vivant dans un monde d'hommes, une femme noire confrontée à la ségrégation raciale de l'époque.

Sortie VOD : Dark waters

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Dark waters Etats-Unis : 2019 Titre original : - Réalisation : Todd Haynes Scénario : Matthew Carnahan, Mario Correa, d'après un article de Nathaniel Rich dans le New-York...

Critique : Bloody Mama (Roger Corman)

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On a parfois tendance à résumer Roger Corman à une simple casquette de producteur débrouillard et un brin cynique. C’est un tort : on oublie trop souvent le grand cinéaste qu’il fut avant de prendre sa retraite de réalisateur au début des années 70...

Critique : Le traître

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Un film passionnant, haletant, un film qui a su utiliser à bon escient les moyens importants dont il a manifestement disposé, une interprétation remarquable, tout particulièrement celle de Pierfrancesco Favino dans le rôle principal, que des bonnes raisons pour aller voir "Le traitre".

Dinard 2019 : The Keeper

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On n'en est qu'à notre deuxième film pendant notre séjour au Festival de Dinard, mais d'ores et déjà de légères tendances se profilent au sein de la sélection. D'abord, d'un point de vue formel, il s'agit de films grand public, inscrits dans la tradition pas spécifiquement britannique, mais néanmoins travaillée avec passion outre-Manche, de récits épiques, qui tentent de transposer d'une façon largement accessible des destins d'individus isolés dans le cadre d'une nation toute entière qui retient son souffle avec eux.

Critique : L’Odyssée de Charles Lindbergh

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De nos jours, l'aviation n'a plus trop de secrets pour l'humanité, avec pour seuls enjeux restants de simples questions commerciales de durée du vol et de coûts. La frontière contemporaine se trouve ailleurs, dans l'espace plus ou moins lointain, pour les touristes fortunés quelque part entre la Terre et la lune et pour les scientifiques dans une mission de plus en plus faisable et donc probable vers la planète Mars.

La Roche-sur-Yon 2018 : Silvio et les autres

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Ce n'est pas un règlement de compte baroque comme l'a été le magistral Il divo et ce n'est pas non plus un pamphlet provocateur. En tout cas dans sa version internationale quelque peu tronquée, Silvio et les autres nous a laissés passablement perplexes quant à son positionnement par rapport à cette figure mythique des temps modernes que Silvio Berlusconi reste en Italie, voire en Europe.

Critique : Los adioses

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Même si le nom de Rosario Castellanos ne dit rien à la très grande majorité des cinéphiles de notre pays, cela ne doit pas empêcher le public de l'hexagone de s'intéresser à cette fine description des problèmes au sein d'un couple, dans un autre pays que le nôtre, dans une autre époque que celle que nous vivons. Malheureusement, c'est toujours d'actualité !

Critique : Nico 1988

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Les fins de carrière sont rarement belles à voir. Surtout dans le milieu artistique, il existe souvent ce moment un peu gênant où le niveau d'inspiration créative est déjà sur le déclin, alors que le chanteur, le réalisateur ou l'acteur s'accroche encore aux vestiges d'une gloire caduque depuis longtemps.

Berlinale 2018 : Don’t worry he won’t get far on foot

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Il est loin, le temps où Gus Van Sant était l'une des figures de proue du cinéma indépendant américain, irrespectueux, inventif et fièrement gay. Aussi nostalgique cette phrase sonne-t-elle, l'évolution de Van Sant en tant que cinéaste doit au moins autant aux influences extérieures, telles que ses rendez-vous souvent manqués avec Hollywood, qu'au processus de mûrissement que chaque artiste, voire chaque personne, est censé accomplir au cours d'une vie.

Critique : The Disaster Artist

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Quand on pense au terme « film culte », on peut penser à des succès adoubés dès leur sortie par les critiques et le public – Chantons sous la pluie par exemple. Le plus souvent cependant, le terme « culte » est associé à ces films qui sont passés presque inaperçus à leur sortie, et qui se sont construits une réputation au fil des années: Blade Runner par exemple, dont l’aura n’a cessé de grandir depuis sa sortie (et ses multiples versions). The Room, de Tommy Wiseau, ne partage rien de ces films « respectables » hormis le statut, justement, de film culte. Considéré comme un turbo-nanar dès sa sortie, il est devenu un de ces objets filmiques non identifiés, allant jusqu’à acquérir le titre, abusif bien entendu, de « pire film de tous les temps ». Un titre qu’il dispute avec un autre nanar culte, Plan 9 from outer space, lui aussi érigé en « pire film de tous les temps », et issu d’un personnage tout aussi haut en couleur que le papa de The Room : Ed Wood. Et comme ce dernier, Tommy Wiseau a maintenant droit à son propre film, érigé à sa gloire : The Disaster Artist.

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