Test Blu-ray : Kung fu killer [ Donnie Yen ]
Si Kung fu killer n’égale peut-être pas encore tout à fait le monument Flashpoint, c’est en partie dû à un léger abus d’effets numériques un poil trop visibles, réduisant un peu le « danger » couru par les acteurs / athlètes / cascadeurs du film.
Test Blu-ray : Pattaya
Quelques années après Les Kaïra, Franck Gastambide démontre à nouveau avec Pattaya qu’il est une des valeurs sûres du rire « à la française », comme ses camarades de La bande à Fifi et leur diptyque Babysitting.
Test DVD : Navy seals : Battle for New Orleans
Vendu par une excellente et très habile bande-annonce ne révélant pas du tout son budget de misère, Navy seals : Battle for New Orleans est donc débarqué en France il y a quelques jours, certains cinéphiles y voyant une suite tardive de Navy Seals - Les meilleurs (Lewis Teague, 1990), film de guerre à l’ambiance très 90’s et porté par l’interprétation de Charlie Sheen et Michael Biehn. La mode étant aux reboots ou aux suites tardives (honnêtement, qui avait vu venir Un flic à la maternelle 2 ?), cela n’étonnait personne outre mesure. En revanche, la découverte du film a quant à elle de quoi surprendre.
Test Blu-ray : The end
Dernier film en date de Guillaume Nicloux, tourné en l'espace de quelques jours de disponibilité dans l'emploi du temps de Gérard Depardieu, The end est un film pour le moins étrange, qui demandera au spectateur un total « lâcher prise » s'il désire réellement apprécier le spectacle qui lui est montré. De l'aveu même du réalisateur, le scénario de The end est la retranscription d'un de ses rêves, et la construction narrative de l'ensemble ne manquera en effet pas de surprendre, voire même de déstabiliser. On passe assez brutalement d'une idée à une autre, d'un personnage à un autre, voire même d'une séquence à une autre : il convient de se laisser porter par l'ensemble sans chercher à tout prix à donner du sens.
Test Blu-ray : La Chute de Londres
La chute de Londres réintègre les survivants du premier film pour un nouveau baroud d’honneur, placé cette fois, événements récents obligent, sous le signe du « terrorisme global ». Intense, viril, jouissif et vraiment décomplexé !
Test Blu-ray : The quest / The order (Van Damme)
Après vous avoir parlé du premier hier, on poursuit donc aujourd’hui avec le second coffret ou « bi-pack » de cette vague très attendue initiée par Metropolitan, contenant The quest - Le grand tournoi (1996) et The order (2001).
Test Blu-ray : Black eagle / Full contact (Van Damme)
Metropolitan Vidéo se décide enfin à proposer aux cinéphiles les débuts de la carrière de Jean-Claude Van Damme en Haute Définition. La première livraison sera composée de Black eagle – L’arme absolue (1988) et Full contact (1990).
Test DVD : Deathgasm
Le cinéma horrifique Néo-Zélandais n’est pas mort ! Presque trente ans après les premiers délires gore de Peter Jackson avec Bad taste, un an après Housebound, voici donc venir Deathgasm, et ses métaleux confrontés à une horde de zombies. Écrit et réalisé par Jason Lei Howden, ancien artiste de chez Weta Digital (la boite d’effets spéciaux créée par Peter Jackson justement), le film développe son histoire de « fin du monde » sur un ton volontairement très gras et potache, rempli de vannes potaches, pipi-caca ou en dessous de la ceinture.
Test DVD : Spetters
Tourné en 1980, sorti dans les salles françaises en 1992 (!), Spetters est un film sulfureux, aujourd’hui surtout connu pour sa scène de viol collectif, qui révélerait à sa victime ses véritables penchants homosexuels. Pourtant, il ne s’agit là que d’un maigre détail du film, qui réunissait pour la cinquième fois le duo Paul Verhoeven (réalisation) / Gerard Soeteman (scénario). Verhoeven et Soeteman nous proposaient donc avec Spetters un film profondément ancré dans la société néerlandaise de l’époque, féroce et réaliste, dont on ne trouverait d’équivalent dans la carrière à venir de Verhoeven que plusieurs années plus tard avec Showgirls, qui peut être considéré comme son pendant féminin au cœur de la société américaine. En effet, les deux films suivent la trajectoire d’un personnage de classe sociale très modeste dans sa quête contrariée du succès, qui ne se fera pas selon son mérite mais révélera les aspects les plus sombres d’une société où tous les coups sont permis – même les plus rudes.
Test DVD : La tour du diable
Réalisé en 1972 par Jim O’Connolly, La tour du diable s’inscrit pile au tournant de deux époques du cinéma d’épouvante anglais : l’âge d’or de la Hammer est passé, et le genre est doucement en train de passer d’une esthétique gothique sophistiquée à une ambiance et un style baroques et décomplexés. Les événements de mai 68 en Europe ont largement contribué à libérer les mœurs, la censure s’assouplit et on n’hésitera dorénavant plus à se vautrer dans les excès en tous genres : plus gore, plus sexy, le cinéma british se retire le balai du cul et trouve une liberté de ton que d’aucuns pourront forcément trouver vulgaire. Comme son quasi-contemporain Une messe pour Dracula (Peter Sasdy, 1970), La tour du diable est pile à la croisée de deux époques, et n’arrive réellement à se décider entre le classicisme d’une esthétique léchée et les dérives sexy et gore des films de l’époque, signés par exemple Herschell Gordon Lewis de l’autre côté de l’Atlantique (Blood feast, 2000 maniacs!). Qu’importe : il mélangera les deux !
Test Blu-ray : Ave César
Les frères Coen aiment visiblement le cinéma. Et nous les suivons avec enthousiasme dans leur délire sur les rouages peu recommandables de l’univers hollywoodien. Ils y réussissent un équilibre quasiment parfait entre la critique cynique et la relecture respectueuse d’une époque, qui ne parle peut-être plus forcément aux spectateurs d’aujourd’hui, mais qui ravira sans aucun doute les fans des grands classiques des années 1950.
Test Blu-ray : Zootopie
Dans l'inconscient collectif, le fait d'avoir, au cœur d'un dessins animé, des animaux « anthropomorphiques » vêtus et agissant comme des êtres humains, est une spécialité made in Disney. Pourtant, et si l'on excepte les occurrences régulières des personnages « traditionnels » des studios Disney, depuis trente ans (Basil détective privé, 1986), la firme aux grandes oreilles n'a eu recours à ce subterfuge qu'à deux reprises, en 1990 (Bernard et Bianca au pays des kangourous) puis en 2005 (Chicken Little).