Test DVD : L’Art de la Fugue
L'Art de la Fugue est ce qu'on appelle un film choral, même si un des personnages est davantage présent que les nombreux autres qui gravitent autour de lui. Ce personnage s'appelle Antoine, il est le cadet d'une fratrie de trois frères, il est homosexuel. Plus âgé que lui : Gérard ; plus jeune : Louis. Tous les 3 sont en couple, avec des fortunes ou des envies diverses.
Test Blu-ray : Peppermint
Pierre Morel est un des plus célèbres cinéastes français ayant réussi à faire son trou à l'international dans le petit monde du cinéma d'action. Ainsi, on le compare régulièrement à Jean-François Richet, Louis Leterrier, Florent Emilio Siri, Fabrice du Welz, Xavier Gens ou encore Jan Kounen. Mais à vrai dire, Morel possède tout de même un petit « truc en plus » qui le différencie de ses confrères : déjà, on pourra remarquer qu'il n'a pour le moment jamais dévié de sa trajectoire, restant à ce jour véritablement cramponné au cinéma de genre. Mais ce qui attire sur lui une immédiate sympathie est finalement, et de façon assez paradoxale, assez éloigné de son œuvre en tant que metteur en scène, et trouve en vérité sa place dans une des péripéties ayant animé, il y a un peu moins de dix ans, sa carrière de cinéaste. En effet, la plupart des cinéphiles éprouvent à son encontre un attachement particulier parce que Pierre Morel est un des seuls cinéastes issus de ce qu'on appellera « l'écurie Besson » à s'être, de façon frontale et définitive, opposé au diktat à la vision artistique de Luc Besson, ce qui a provoqué entre les deux hommes une brouille franche et définitive. Par conséquent, Pierre Morel est donc « LE » cinéaste qui a envoyé chier sévère le mogul du cinéma français ; et au lieu d'en ressortir brisé et de pointer derechef au Pôle Emploi le plus proche de chez lui, Morel a bel et bien réussi à s'imposer aux États-Unis de façon durable. On applaudit donc l'exploit des deux mains.
Test Blu-ray : Supergirl – Saison 1
Depuis la fin des années 90 et l’explosion du genre, une tendance nette est apparue au sein des films de super héros : afin de se démarquer des long-métrages « à l’ancienne », produits dans le moule de Superman (Richard Donner, 1978) durant les années 80, les exécutifs Hollywoodiens ont voulu à tout prix rendre plus sombres et torturés les personnages de justiciers masqués. Au fil des années, le fait d’avoir des héros vêtus de latex coloré tiraillés entre le bien et le mal au sein de films se prenant très au sérieux est même quasiment devenu une espèce de marque de fabrique pour le genre, au point de quasiment en devenir sa propre parodie (on pense à la trilogie de Christopher Nolan consacrée à Batman).
Test Blu-ray : La Peur règne sur la ville
Sorti sur les écrans italiens en 1976, La Peur règne sur la ville s’inscrit dans une « tradition » encore relativement récente à l’époque : celle du « poliziottesco » ou néo-polar italien, également connu sous le nom de polar bis italien.
Test Blu-ray : Enragés
Tel Saint Éloi, le cinéma de genre français n'est pas mort : il bande encore ! En 2015, alors que beaucoup le raillaient avec perfidie afin de mieux tenter de l'enterrer prématurément, deux distributeurs français, SND et Wild Bunch, ont eu les couilles de proposer une alternative au cinéma français « Césarisable » avec deux purs films orientés polar / action, Antigang et Enragés.
Test Blu-ray : Office
Sorti en 2015 un peu partout dans le monde, mais n’ayant débarqué dans les salles françaises qu’au deuxième semestre de l’année 2017, Office marque les retrouvailles très attendues entre trois noms prestigieux du cinéma HongKongais : Johnnie To (réalisateur), Sylvia Chang (actrice, scénariste) et Chow Yun-fat (acteur). Un trio que les amateurs de cinéma asiatiques connaissent bien, puisqu’on les avait déjà rencontré au générique des mêmes films dans le très intéressant All about Ah-Long en 1989, qui fut suivi en 1990 de la comédie The fun, the luck & the tycoon.
Test Blu-ray : Jack Reacher – Never go back
S’il y a bien quelque chose que l’on peut reconnaître à Tom Cruise, c’est l’exigence qu’il peut mettre dans la conception de chacun de ses films. Car, quoi que l’on puisse dire de lui, il ne doit pas y avoir grand monde pour contester ses choix de carrière. Son nom sur l’affiche d’un film est depuis longtemps un label de qualité, et c’est avec confiance que l’on rentre donc dans la salle projetant son nouveau film. En 2012, un nouveau « héros » arrivait sur nos écrans. Adapté d’un roman de Lee Child, Folie furieuse, qui était déjà le 9ème tome des aventures de Jack Reacher, et réalisé par Christopher Mc Quarrie, le premier Jack Reacher
Test Blu-ray : Joy
Ce nouveau film de David O. Russell, metteur en scène de Happiness therapy et American bluff est porté une fois de plus par les trois acteurs fétiches du réalisateur : Jennifer Lawrence, Bradley Cooper et Robert De Niro. Inspiré d’une histoire vraie, Joy décrit le fascinant parcours sur une quarantaine d’années d’une femme farouchement déterminée à réussir, en dépit de son excentrique et dysfonctionnelle famille.
Test Blu-ray : Brimstone
Des limites morales, Martin Koolhoven ne s’en impose aucune, si ce n’est celles de son montage, sachant toujours utiliser l’ellipse au moment où les images pourraient devenir complaisantes. Tout juste peut-on lui reprocher une scène de violence totalement gratuite dans le dernier acte, semblant aller à contre-courant de la retenue dont il aura su faire preuve le reste du métrage, et qui pourrait faire douter de ses intentions. Comme si, subitement, il voulait à tout prix choquer au cas où l’on ne l’aurait pas été suffisamment par tout ce qui a précédé. C’est dommage
Test Blu-ray 4K Ultra HD : The Substance
Avec avoir réuni un peu plus de 585.000 français horrifiés dans les salles, The Substance vient de débarquer au format Blu-ray 4K Ultra HD sous les couleurs de Metropolitan Vidéo, et côté master, il semble évident que l'on tienne ici la meilleure alternative possible afin de découvrir le film de Coralie Fargeat.
Test Blu-ray : Un petit boulot
Adapté du roman éponyme de Iain Levison, Un petit boulot est une comédie « sociale » en mode noirissime. Mettant en scène un ouvrier ayant tout perdu (job, femme, télé…) se mettant à enchainer les meurtres commandés pour sortir de la crise, le film de Pascal Chaumeil, décédé juste après le tournage, s’avère une bonne surprise, portée par le talent de Romain Duris, impeccable en prolo barbu et hirsute retrouvant sa dignité en liquidant son prochain.
Test Blu-ray : Normandie nue
Depuis de nombreuses années maintenant, Philippe Le Guay est parvenu à s’imposer comme un des grands artisans français d’un certain cinéma populaire « à l’ancienne ». A ce titre, on pourra, peut-être à tort, le cataloguer au sein d’un certain registre, aux côtés de cinéastes tels que Pascal Thomas ou Jean Becker, comme les représentants d’un cinéma de qualité française dont les œuvres semblent avant tout destinées à un public de « séniors », et dont les ambitions formelles surpassent rarement celles d’un téléfilm tourné pour France 3. Qu’à cela ne tienne cependant – son dernier long-métrage en date, Normandie nue, est une œuvrette qui a, tout comme ses films précédents, parfaitement su trouver son public dans les salles (presque 600.000 entrées tout de même !) et qui ne déstabilisera à priori pas trop les amoureux de son cinéma. Car malgré son sujet « sulfureux » en apparence, cette comédie paysanne est avant tout une nouvelle occasion pour le réalisateur / scénariste de constater une nouvelle fois à quel point la France contemporaine va à vau-l’eau, et à quel point tout était beaucoup mieux avant, ma bonne dame.



















