Test Blu-ray : A bras ouverts
Le cinéaste Philippe de Chauveron est devenu la cible des foudres des critiques avec Qu’est-ce que j’ai fait au bon dieu ? (2015) et A bras ouverts (2017), considérés comme de dangereux pamphlets racistes, donnant du grain à moudre aux extrémistes.
Test Blu-ray : Osiris – La neuvième planète
Si depuis l’avènement de la saga Star wars, le genre du « space opera » était devenu un genre quasiment exclusivement réservé aux grands studios nantis de budgets confortables, la « démocratisation » des effets numériques au tournant des années 2000 a finalement permis depuis quelques années à une poignée de cinéastes passionnés d’aborder de front la science-fiction sans pour autant dépendre des impératifs –et des contraintes– liés à la gestion d’un énorme budget.
Test DVD : In a valley of violence
Découvert en France il y a quelques années avec la sortie en DVD de The roost, époustouflant petit film de vampires indépendant, Ti West est par la suite devenu l’une des têtes de file d’une nouvelle vague de cinéastes horrifiques US, dont les films sont très suivis par une poignée d’aficionados du genre. Aux côtés de ses confrères Jim Mickle et Rob Zombie, Ti West a en effet en l’espace de quelques années signé une poignée de films d’horreur underground ayant fait forte impression dans de nombreux festivals à travers le monde : Cabin fever 2, House of the devil, The innkeepers… Auxquels on peut ajouter des participations aux anthologies The ABCs of Death et V/H/S. Depuis The sacrament en 2013 (toujours inédit chez nous), le cinéaste n’était cependant parvenu à retrouver le chemin des studios qu’à travers la réalisation de quelques épisodes de séries TV ; c’est donc avec une impatience certaine que l’on a accueilli la nouvelle de la sortie en Blu-ray et DVD de In a valley of violence, son dernier film en date et sa première incursion dans le genre western…
Test Blu-ray : Mine
Co-production entre l’Espagne, l’Italie et les États-Unis, prenant place dans un désert quelconque du Moyen-Orient, Mine est un petit film au scénario malin, disposant d’un pitch radical et de très peu d’acteurs – le hasard des sorties en France fait qu’il est presque impossible de ne pas penser à The wall (Doug Liman, 2017), sorti sur nos écrans début juin, au concept tout aussi simple et accrocheur.
Test Blu-ray : Power rangers
A la base, Power rangers est une série américaine adaptée du phénomène japonais des « super sentai » ayant déferlé sur le monde au milieu des années 80, et dont les français connaissent surtout Bioman, diffusé à partir de 1985 sur Canal+. Le créateur de la série Power rangers Haim Saban a donc racheté au début des années 90 les droits d’une série japonaise super sentai appelée Kyōryū Sentai Zyuranger, et avec l'accord de la Toei, n'utilisera finalement que les scènes de combats en costumes et les séquences mettant en scène les robots géants, et retournera le reste avec des acteurs américains dans le rôle des héros. Contre toute attente, le succès sera au rendez-vous et cette série « hybride » deviendra un véritable phénomène dans le monde entier au milieu des années 90. Ainsi, il y a de fortes chances aujourd’hui pour que le spectateur âgé de plus de 35 ans connaisse les Power rangers ; dans la plupart des cas cependant, « trop âgé pour ces conneries » à l’époque de l’arrivée de la série sur le petit écran.
Test Blu-ray : Boyka – Un seul deviendra invincible
Si les fans de films de baston connaissaient déjà bien Florentine, qui avait signé quelques petits chefs d’œuvre d’efficacité (Cold harvest, Le dernier des dragons), la « révélation » a eu lieu en 2006 avec Un seul deviendra invincible - Dernier round, qui a eu les honneurs en France de se voir mis en avant par le très suivi Yannick Dahan dans son émission Opération Frisson. On reviendra d’ailleurs très prochainement sur les trois derniers films de la saga Un seul deviendra invincible mettant en scène Scott Adkins, puisque Metropolitan Vidéo vient d’avoir la bonne idée de les proposer dans un coffret Blu-ray « Anthologie » que l’on vous recommande plus que chaudement.
Test DVD : Les derniers parisiens
Scénaristes et réalisateurs des Derniers parisiens, Hamé Bourokba et Ekoué Labitey, simplement crédités « Hamé et Ekoué » au générique du film, sont issus du groupe de hip-hop français « La Rumeur ». De leur expérience passée dans le rap, on dénotera indéniablement au visionnage de ce premier long-métrage un attachement pour les laissés pour compte de la société, et une volonté farouche de retranscrire de façon brute de décoffrage une certaine réalité de la nuit à Pigalle, faite d’embrouilles, d’abus de confiance et de coups de pression.
Test Blu-ray : Patients
En prenant connaissance du thème de Patients, il n’est pas interdit de craindre un film complètement plombé par un côté pathos exacerbé ou, au contraire, par la dureté des rencontres avec tous ces jeunes gens aux corps très fortement abimés. Heureusement, on s’aperçoit très vite que ces craintes sont complètement infondées : Patients est certes un film très frontal dans l’approche du handicap mais qui, surtout, s’avère tout à la fois chaleureux, touchant et drôle. Très bien documenté, le film retrace le quotidien des patients, avec leurs inquiétudes et leurs souffrances, les hauts et les bas, mais ces jeunes gens, malgré tout, n’ont pas perdu leur sens de l’humour et se vanner entre eux fait autant partie de leur quotidien que les séances de kiné ! Les rapports avec le personnel soignant sont d’une grande authenticité, ce qui n’est pas étonnant lorsqu’on sait que le film a été tourné dans le Centre de réadaptation de Coubert, celui-là même où Grand Corps Malade, qui s’appelait alors Fabien Marsaud, a passé de longs mois et qu’il a retrouvé avec beaucoup d’émotion. Les deux réalisateurs se sont inspirés de personnes que Fabien avaient connues et de scènes qu’il avait vécues et cela se sent. Par ailleurs, la figuration est assurée par de véritables
Test DVD : Telle mère, telle fille
Noémie Saglio, consciente de l’impact de ses scènes comiques très efficaces (le diner, l’échographie…), n’oublie pas non plus qu’elle dispose au casting de son film de l’une des meilleures actrices françaises de tous les temps, et permet à Juliette Binoche de livrer un festival, un véritable one woman show qui ravira tous les admirateurs de son jeu naturel et lumineux, qui confirme à qui en douterait encore qu’elle est capable de TOUT jouer avec le même talent extraordinaire. Un très bon moment, et un film attachant que l’on se surprendra sans doute à avoir envie de revoir d’ici quelques années avec le même plaisir.
Test Blu-ray : A Cure for Life
A Cure for Life, Logan, La planète des singes – Suprématie… En 2017, les studios de la 20th Century Fox n’auront eu de cesse de surprendre le spectateur avec de grands films sans concessions pensés et fabriqués pour des adultes.
Test Blu-ray : Ghost in the shell
Rupert Sanders reprend des scènes emblématiques de l’animé, à l’image de ce combat culte dans l’eau. L’esthétique est splendide, quelque part entre Blade Runner, Le cinquième élément et Akira dans un néo-Tokyo impressionnant. Un mélange moderne et crasseux qui fait référence aux classiques du genre. Via des images de synthèses renversantes, Rupert Sanders signe des scènes d’action efficaces et d’une beauté confondante, rythmées et prenantes.
Test Blu-ray : L’embarras du choix
Si la comédie anglaise a toujours été fortement ancrée dans une certaine idée de réalisme social, la comédie française quant à elle semble se développer au cœur d’un monde parallèle et magique, un univers étrange et inconnu où tous les parisiens se parlent, où l’on connait son voisin et respecte les anciens, où le racisme n’existe pas et au-dessus duquel le soleil semble constamment briller. Avec ses rues de Paris propres et nettes s’imposant comme autant d’images d’Epinal de la capitale, ses personnages de comptables, chefs cuistots, blogueurs, coiffeurs ou encore oisifs vivant dans d’immenses appartements à Paris intra muros dont le loyer dans la vraie vie doit avoisiner les 8000€ mensuels, L’embarras du choix ne se pose pas vraiment la question du « réalisme » social : le film d’Eric Lavaine s’impose dès ses premières minutes comme un conte de fées, une comédie romantique déconnectée de la réalité entièrement construite autour de la personnalité de son actrice principale Alexandra Lamy.