Blaq Market Collection #01 et #02 : L’enfant miroir / Der Samurai
Éditeur indépendant faisant indéniablement partie des plus intéressants en France en termes de qualité et d'audace, Blaq out vient d'avoir la bonne idée de lancer une collection appelée « Blaq Market », destinée à réunir des œuvres inclassables et déroutantes, des films signés par des cinéastes singuliers aux thèmes et à l’identité formelle très affirmés. Une collection turbulente qui saura intéresser non seulement un public amateur de cinéma de genre au sens très large du terme mais aussi tout cinéphile avide de découverte(s)... Les deux premiers titres de cette collection sont l'excellent film de Philip Ridley L'enfant miroir, accompagné pour l'occasion d'un étrange film de genre allemand, Der Samurai...
Test DVD : Phoenix
Si on arrive à dépasser la surprise que l'on ressent lors de la première rencontre de Nelly et Johnny, on trouvera dans "Phoenix" les mêmes qualités que dans les films précédents de Christian Petzold : une grande maîtrise dans le choix des plans, une grande rigueur dans la mise en scène, une excellente direction d'acteurs et un montage qui donne à chaque plan la bonne longueur.
Test Blu-ray : Ouija
Aussi surprenant que cela puisse paraître, Ouija est une adaptation du jeu de plateau du même nom, dont la boite de jouets possède les droits. Ouija était donc destiné à devenir un film d'horreur formaté « tout public », et garanti sans sexe ni débordements sanglants d'aucune sorte.
Test DVD : Baptiste – Saison 1
Qu’est devenu le personnage de Julien Baptiste, le flic opiniâtre de la série The missing (2014-2016), après son opération du cerveau, qui avait lieu lors du dernier épisode de la deuxième saison du show ?
Test Blu-ray : La nuit au musée – Le secret des pharaons
On ne change pas une équipe qui gagne : La nuit au musée - Le secret des pharaons réunit toujours la même équipe autour de Ben Stiller. Shawn Levy à la réalisation, Robin Williams, Owen Wilson, Steve Coogan dans le rôle des statues de cire, et des nouveaux venus et autres invités tels que Ben Kingsley, Dan Stevens, Rebel Wilson, Hugh Jackman ou encore à nouveau Ben Stiller, puisque ce dernier interprète deux rôles dans ce troisième opus.
Test Blu-ray : Grimsby – Agent trop spécial
L’humour selon Sacha Baron Cohen commence et se termine avec son trou du cul. Une fois qu’on a compris, voire accepté cette obsession anale, le ton de ses films devient tout de suite moins vulgaire. La focalisation sur les parties génitales et l’appareil digestif de l’homme s’apparente chez lui à un bras d’honneur constant, lancé à cet ultime terrain interdit de la bienséance, pourtant déjà amplement exploré par les comédies d’adolescents depuis une vingtaine d’années. Or, le comique britannique n’est au fond qu’un grand gamin, qui s’amuse à jouer avec ses propres excréments, quitte à choquer les spectateurs les plus susceptibles avec ses blagues à forte tendance fécale. C’est à une forme corsée de la satire sociale qu’il nous convie avec chaque nouveau film, même si Grimsby - Agent trop spécial privilégie clairement le divertissement de haut vol
Test Blu-ray : La prophétie de l’horloge
Après une longue série de projets tournés vers différentes facettes de l'horreur et du cinéma d'exploitation, Eli Roth a surpris tout le monde en prenant à bras le corps l'année dernière l'adaptation de « La pendule d'Halloween », premier roman de la série « Kévin et les magiciens » de John Bellairs, série de romans destinés à la jeunesse mettant en scène le jeune apprenti magicien Lewis Barnavelt, devenu Kévin Barnavelt dans les traductions françaises. Encore relativement peu connu en France, la série a été entamée par son auteur en 1973 : on pourra dès lors aisément comprendre que par certains aspects, le récit initiatique adapté par Eli Roth et son coscénariste Eric Kripke – sous le titre La prophétie de l'horloge – puisse, peut-être, un peu manquer d'originalité. En effet, les univers créés par John Bellairs, décédé en 1991, ont depuis assez largement été pillés par des auteurs tels que R.L. Stine (Chair de poule), Lemony Snicket (Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire) ou même J.K. Rowling (Harry Potter), ce qui pourrait malheureusement un peu amoindrir l'impact de cet univers foisonnant, baroque et ô combien attachant.
Test Blu-ray : Les âmes silencieuses
Esthétique aboutie, effets spéciaux discrets, jump scares efficaces, refus du spectaculaire à tout crin créant chez le spectateur un sentiment diffus d’angoisse hypnotique… Le film de John Pogue est certes loin de révolutionner le genre, mais nous offre une expérience tout à fait sympathique et recommandable
Test DVD : Tête baissée
La vision que donne Kamen Kalev de la Bulgarie, son pays d'origine, est particulièrement sombre : une société post-communiste dans laquelle des laissés pour compte sont prêts à tout pour échapper à ce qui ressemble fort à de la misère, des mères qui vendent leurs filles à des réseaux de prostitution, une mère qui ne va pas jusque là, mais, dans ce cas, c'est sa fille de 14 ans qui propose elle-même à Samy de l'emmener vers une vie sur le trottoir.
Test DVD : Jeunesse sauvage
Jeunesse sauvage fait partie des films qu'un distributeur a eu le courage de sortir le 22 juin, le jour de la réouverture des salles après le premier confinement. Il est infiniment probable que le contexte particulier de cette sortie a empêché ce film de rencontrer tout le public qu'il méritait. Un rattrapage est heureusement possible en DVD.
Test Blu-ray : Skyscraper
Selon la génération à laquelle vous appartenez, vous rapprocherez ce film-ci, entièrement dépourvu d’originalité, soit de La tour infernale de John Guillermin, soit de Piège de cristal de John McTiernan. Du premier, Skyscraper a vaguement hérité le frisson du feu qui se fraie sans ménagement son chemin à travers les hautes sphères de la mégalomanie humaine, au détail près que le travail exemplaire des pompiers mis en valeur dans le film catastrophe des années 1970 est supplanté ici par la toute-puissance informatique, à la fois l’enjeu de toutes les convoitises et en mesure d’éteindre le brasier infernal en à peine quelques secondes. Du deuxième, on retrouve les grandes lignes dramatiques de la guerre des nerfs et des armes improvisées dans un immeuble désert, mais là encore sans la moindre verve scénaristique ou formelle, susceptible de conférer un minimum de personnalité à ce spectacle fâcheusement aseptisé. La mécanique de la menace qui est censée monter crescendo s’enraye en effet très vite, faute de méchant charismatique dans l’équilibre ennuyeusement manichéen de l’intrigue. Et les prouesses physiques du héros, capable de toujours s’accrocher in extremis à la bonne ligne de vie, ne font qu’ajouter à la longue à l’impression d’esbroufe bancale qui se dégage de l’ensemble du film.
Test Blu-ray : Le Petit Nicolas – Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ?
Le Petit Nicolas - Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ? est le premier film d'animation consacré au personnage du Petit Nicolas, et contrairement à la série TV créée en 2009, le film renoue enfin avec le style des dessins de Sempé.