Test Blu-ray : Mortal
Construit en crescendo à la façon de nombreux films du même genre, Mortal gagne en intensité au fur et à mesure que les pouvoirs du personnage central s'affirment et se développent. Les scènes d'action évoluent en mode bigger and louder jusqu'à un final explosif
Test Blu-ray : Mourir peut attendre
Mourir peut attendre marque la fin d’un cycle : après quinze ans de bons et loyaux services, Daniel Craig ne rempilera plus dans la peau de l’espion le plus connu du monde, et laissera sa place, dans le futur, à quelqu’un d’autre.
Test Blu-ray : Apocalypse 2024
Apocalypse 2024 est un film aussi grandiose que méconnu. Sorti sur les écrans français au printemps 1976, le film de L.Q. Jones a par la suite été plus largement découvert en France par le biais de la VHS, au milieu des années 80
Test Blu-ray : The boy II – La malédiction de Brahms
Annoncé à deux reprises, tout d'abord en juillet, puis en décembre 2019, The boy II - La malédiction de Brahms ne sortirait finalement sur les écrans du monde entier que fin février 2020. Le 21 aux États-Unis, le 26 en France... Soit environ dix jours avant la période du « Grand Confinement » lié à la crise sanitaire du Covid-19, du moins dans l'hexagone.
Test Blu-ray : La chartreuse de Parme
La chartreuse de Parme est mis en scène par un artisan aguerri, donnant à voir au spectateur des décors époustouflants et des costumes superbes, le tout étant littéralement sublimé par la magnifique photo de Nicolas Hayer, qui met puissamment en valeur les cadres précis imaginés par Christian-Jaque.
Test Blu-ray : Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin
Nombre de réalisateurs ont donné leur vision du « serial » avec des bandes d’action/aventure décomplexées, avec leur lot de malédictions pirates, de triades chinoises, de revenants momifiés, de serpents venimeux, de rayons laser, de mines abandonnées, de tombeaux profanés, de tribus cannibales ou encore de diamants dérobés, mais aucun d’entre eux n’avait osé, avant John Carpenter, osé placer l’exotisme littéralement au coin de la rue, dans le San Francisco des années 80.
Test DVD : L’île mystérieuse
Roi des effets spéciaux et de la stop-motion des années 50 jusqu’aux années 70, Ray Harryhausen a totalement « vampirisé » les films sur lesquels il a travaillé, au point que plus de cinquante ans après la sortie au cinéma des grandes aventures de Sinbad, de Gulliver ou des adaptations de Jules Verne, on ne retient aujourd’hui quasiment plus que son seul nom, qui relègue aux oubliettes les cinéastes avec qui il a travaillé au fil des années. C’est tout particulièrement vrai dans le cas de Cy Enfield, réalisateur de L’île mystérieuse (1961), dont le nom n’aura pas profondément imprimé la mémoire des cinéphiles, si ce n’est bien sûr pour cette collaboration avec Ray Harryhausen, une adaptation de Jules Verne qui s’avérera propice à toutes les exubérances visuelles.
Test Blu-ray : Le lion et le vent
Si Le lion et le vent est sans le moindre doute moins connu que Conan le barbare et L’aube rouge, il n’en demeure pas moins l’un des films qui capturent le mieux le tempérament unique de John Milius.
Test Blu-ray 4K Ultra HD : La rose écorchée
Même s’il s’agit d’un film relativement oublié de nos jours, dont la notoriété dans l’hexagone n’a guère dépassé une poignée de passionnés de fantastique, La rose écorchée risque bien de surprendre les cinéphiles contemporains qui, s’ils ne l’ont jamais vu, découvriront aujourd’hui une œuvre importante, belle, inspirée, touchant par moments littéralement au sublime. Ne serait-ce que d’un point de vue purement visuel, le film de Claude Mulot s’impose très rapidement comme une véritable merveille, baroque et sensuelle, sublimée par la photo de Roger Fellous. Décors grandioses, brume omniprésente, éclairages sophistiqués, le film passe en un clin d’œil du tableau de maître au kitsch le plus assumé, et crée par là même un contraste plongeant le spectateur dans un univers pictural étrangement et assez paradoxalement homogène, d’une beauté saisissante. La musique et l’histoire en elle-même, traitant d’un amour fou dépassant toutes les limites acceptables socialement parlant, en rajoutent encore dans la poésie macabre et mélancolique développée ici par Claude Mulot. Mais La rose écorchée n’est pas juste un bel objet creux – si bien sûr le film privilégie les plans longs plutôt qu’un montage sec ou nerveux, Mulot fait preuve d’un sens du suspense et de la narration que l’on ne croisait finalement pas si souvent au cœur des œuvres peuplant le cinéma « bis » de l’époque : les rebondissements se succèdent sans temps mort, le rythme est excellent, et l’intérêt du spectateur est maintenu en éveil du début à la fin du film.
Test Blu-ray : Basil détective privé
Ne proposant en tout et pour tout que deux chansons formidables signées Henry Mancini, Basil détective privé est un film très court, s'articulant autour de cinq séquences : présentation de Basil et Ratigan / le magasin de jouets / le bar / le piège et le Jubilé de la Reine / Big Ben. Ces cinq séquences sont autant de moments de bravoure au service d'un scénario en béton
Test DVD : The silencing
The silencing est un polar sombre, sans concession, à l’ambiance suffocante, ayant la particularité de ne pas forcément convoquer exactement les clichés les plus répandus du genre.
Test Blu-ray : Flagellations
Premier film né de la collaboration entre le réalisateur Pete Walker et le scénariste David McGillivray, Flagellations est un film d’exploitation horrifique aux influences hétérogènes. Refusant clairement le postulat ouvertement « fantastique » sur lequel se basaient nombre de ses contemporains britanniques (que l’on regarde du côté des productions Hammer autant que du cinéma de Norman J. Warren), le film s’ouvre sur deux séquences à l’ambiance trouble et malsaine, durant lesquelles le spectateur ne parvient pas réellement à se faire une idée précise de la direction dans laquelle le cinéaste va l’emmener. Porté par la prestation nimbée de mystère de Robert Tayman (dont la carrière fut fortement marquée par le rôle du Comte Mitterhaus dans Le cirque des vampires en 1972), ce premier quart d’heure fonctionne parfaitement, développant une série de questions dans l’esprit du public autour du personnage de Mark E. Desade : s’agit-il d’un vampire, ou juste d’un sadique manipulateur, comme le laisse suggérer son patronyme ?