Test Blu-ray : Le Rapace
Le Rapace s’ouvre sur une longue introduction sans le moindre dialogue, qui suit un Lino Ventura pour le moins taciturne dans un pays d'Amérique latine. En l’espace de quelques séquences, José Giovanni y pose le décor autant que la tonalité de son film.
Test Blu-ray 4K Ultra HD : Le Sang des autres ou la volupté de...
Le Chat qui fume d’un gros bis vient d'exhumer - et au format Blu-ray 4K Ultra HD - un fleuron du cinéma bis intitulé Le Sang des autres - soit le même titre que le roman existentialiste de Simone de Beauvoir. Y'a-t-il un lien entre ces deux œuvres ?
Test Blu-ray : Portrait de la jeune fille en feu
Comme Zinedine Zidane face à l’équipe du Brazil – Si, comme mes deux filles de cinq et dix ans, vous vous attendiez à voir Adèle Haenel danser autour d’un feu de camp en chantant à tue-tête le tube de Soprano « crois-moi ce soir je suis en feu, j’suis en feu, j’suis en feu », il y a de fortes chances que Portrait de la jeune fille en feu, j’suis en feu, j’suis en feu, ne vous déçoive profondément.
Test Blu-ray : Prête à tout
Cinquième long-métrage de Gus Van Sant, Prête à tout marquait, en 1995, la rencontre du cinéaste avec le succès international. En effet, avec 30 millions de dollars de recettes au box-office, le film pulvérisait en effet le succès d'estime de My own private Idaho, et lui ouvrirait en grand les portes d'Hollywood.
Test Blu-ray : Apocalypse 2024
Apocalypse 2024 est un film aussi grandiose que méconnu. Sorti sur les écrans français au printemps 1976, le film de L.Q. Jones a par la suite été plus largement découvert en France par le biais de la VHS, au milieu des années 80
Test Blu-ray 4K Ultra HD : Démineurs
Film fort sur la guerre en Irak du point de vue d'une équipe de démineurs, dont le personnage central excelle dans son métier mais est victime de son adrénaline et d'une attitude suicidaire, Démineurs a obtenu six Oscars en 2010.
Test Blu-ray : Rio Grande
Rio Grande est globalement remarquable, mais certains petits détails au cœur du film pourront sembler un peu décevants, comme s'ils dénotaient d'un manque d'implication de la part de ses auteurs.
Test Blu-ray : Le soleil des voyous
Le soleil des voyous est un film de casse reprenant de manière décontractée tous les ingrédients du film policier à la française tel qu’il fut pérennisé par la plume de Michel Audiard.
Test Blu-ray : Embattled
Vous vous attendiez à un énième récit de « challenger » improbable reprenant les motifs du film sportif et du underdog movie ? Monumentale erreur : Embattled est surtout le drame poignant d'une famille déchirée par la haine et le ressentiment...
Deux films de cape et d’épée en Blu-ray chez Pathé
Dans les années 50/60, à la faveur de quelques productions internationales (franco-italiennes surtout) made in Cinecittà, le cinéma français s’est laissé aller à quelques titres flirtant volontiers avec le cinéma de genre tendance populaire...
Test Blu-ray : Antebellum
L’un des points communs les plus évidents entre Antebellum et les deux premiers films de Jordan Peele réside dans le fait qu’il est quasiment impossible d’en proposer une critique un tant soit peu poussée sans tomber dans le [Spoiler].
Test Blu-ray 4K Ultra HD : La rose écorchée
Même s’il s’agit d’un film relativement oublié de nos jours, dont la notoriété dans l’hexagone n’a guère dépassé une poignée de passionnés de fantastique, La rose écorchée risque bien de surprendre les cinéphiles contemporains qui, s’ils ne l’ont jamais vu, découvriront aujourd’hui une œuvre importante, belle, inspirée, touchant par moments littéralement au sublime. Ne serait-ce que d’un point de vue purement visuel, le film de Claude Mulot s’impose très rapidement comme une véritable merveille, baroque et sensuelle, sublimée par la photo de Roger Fellous. Décors grandioses, brume omniprésente, éclairages sophistiqués, le film passe en un clin d’œil du tableau de maître au kitsch le plus assumé, et crée par là même un contraste plongeant le spectateur dans un univers pictural étrangement et assez paradoxalement homogène, d’une beauté saisissante. La musique et l’histoire en elle-même, traitant d’un amour fou dépassant toutes les limites acceptables socialement parlant, en rajoutent encore dans la poésie macabre et mélancolique développée ici par Claude Mulot. Mais La rose écorchée n’est pas juste un bel objet creux – si bien sûr le film privilégie les plans longs plutôt qu’un montage sec ou nerveux, Mulot fait preuve d’un sens du suspense et de la narration que l’on ne croisait finalement pas si souvent au cœur des œuvres peuplant le cinéma « bis » de l’époque : les rebondissements se succèdent sans temps mort, le rythme est excellent, et l’intérêt du spectateur est maintenu en éveil du début à la fin du film.



















