Test Blu-ray : Cigognes et compagnie

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La carrière de Nicholas Stoller est placée sous le signe de la schizophrénie : adepte du grand écart entre les films d'animation destinés aux enfants (Les Muppets – Le film, Cigognes et compagnie) et les comédies délurées tendance trash tournées aux côtés de la « famille » Judd Apatow (Sex tape, Nos pires voisins 1 & 2), le scénariste / réalisateur est en train de se forger une filmographie assez unique de touche à tout plein d'imagination, à la façon de son camarade et ami Seth Rogen, également passé par la case animation l'année dernière avec Sausage Party.

Test Blu-ray : Les trolls

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Chanter, danser, faire des câlins et manger des cupcakes, voici la délicieuse vie que mènent Les Trolls. Ce dessin animé, très soigné, est basé sur les poupées Trolls, des petits personnages qui ont la particularité d’avoir une longue mèche de cheveux de couleur, sortis tout droit de l’imaginaire de Thomas Dam en 1959. Ce film est une explosion de joie et de bons sentiments, nous nous amusons, nous chantons, nous rions beaucoup… Pendant 1h33, nous devenons un Troll et cela fait du bien. Nous vivons pleinement cette aventure très colorée et dynamique. Cette comédie animée a l’originalité de conter les histoires de la princesse Poppy et de mettre en scène ses pensées sous la forme d’un storybook grâce au procédé d’animation qu’est la stop motion.

Test DVD : Nocturama

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On s’imagine à quel point la production de Nocturama a dû être compliquée. Écrit avant les attentats du 7 janvier, tourné avant ceux du 13 novembre, évoquer le sujet du terrorisme semble très sensible aujourd’hui...

Test Blu-ray : Toro

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Qu’ils soient originaires de n’importe quel pays, les cinéastes abordant le genre du film de gangsters contemporains se contentent en général d’exporter une « mythologie » italo-américaine de la mafia, largement popularisée par des cinéastes tels que Martin Scorsese ou Abel Ferrara dans les années 90. Sous prétexte de co-productions internationales destinées à être vues dans le monde entier, seuls quelques ou éléments visuels et/ou narratifs occasionnels ajoutent parfois une espèce de « couleur locale » à des films qui finissent, au final et bien malheureusement, par tous se ressembler un peu.

Test DVD : Clash

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Mohamed Diab et son co-scénariste de frère Khaled Diab n'ont pas choisi la facilité pour aborder la période historique qui a suivi le coup d'état militaire du 3 juillet 2013. En effet, toute l'action du film se déroule dans un fourgon dans lequel la police va entasser dans des conditions indignes des manifestants venant des deux camps ennemis, les partisans de l'armée d'un côté, les Frères musulmans de l'autre.

Test Blu-Ray : Captain Fantastic

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Pour les 6 enfants de Ben, le voyage entre l'Etat de Washington et le Nouveau-Mexique est un événement exceptionnel, une plongée dans la "vraie vie" américaine, celle des super-marchés, celle des Mac Do et de l'obésité, pour eux qui n'ont jusqu'alors pratiqué, entre eux, que leur paradis naturel.

Test DVD : Fais pas ci, fais pas ça – Saison 9

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Après neuf saisons brillantes, ayant permis au spectateur de découvrir en parallèle, à grand renfort d’humanité et d’humour, l’évolution des familles Bouley et Lepic, la série Fais pas ci, fais pas ça tire sa révérence, avec les derniers épisodes diffusés le 22 février 2017, qui coïncident avec la sortie du dernier coffret sous les couleurs de France Télévisions Distribution. La fin de cette « feel good » série est donc l’occasion de revenir sur une des meilleures créations françaises actuelles en matière de fiction télévisuelle…

Test DVD : Abel

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Déjà pour son premier long, la mise en scène d'Alex Van Warmerdam fait preuve d’une grande inventivité avec une accumulation de scènes bizarres faussement désinvoltes et un environnement de carton-pâte. L’humour dans les situations et les dialogues étranges font de Warmerdam un héritier de Beckett ou Ionesco et un judicieux contemporain de Kaurismaki, dont il partage le goût pour des décors colorés et décalés, mais dans un cadre bien moins réaliste que le finlandais. Alex van Warmerdam a le sens du plan contrôlé

Test DVD : Don’t breathe – La maison des ténèbres

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Pour le cinéphage de base, l’idée de pouvoir porter sur un piédestal un jeune metteur en scène que l’on considère comme « prometteur » a quelque chose de particulièrement excitant. Si le cinéaste en question confirme les espoirs placés en lui, on peut se targuer de l’avoir détecté avant tout le monde. Dans le cas contraire, on peut toujours jeter notre dévolu sur quelqu’un d’autre. En ce qui concerne Fede Alvarez, nous l’avons découvert avec un projet pour le moins casse gueule, à savoir le remake d’un de ces films jugés « intouchables » par tout fan qui se respecte, Evil Dead. Jeune cinéaste uruguayen s’étant fait une réputation sur Youtube avec son court métrage Ataque de Panico!, il a passé avec succès le cap du long métrage, allant à l’encontre du film original de Sam Raimi, optant plutôt pour une approche sanguinaire et radicale, et se montrant de plus très à l’aise avec la caméra avec une mise en scène baroque et stylisée. Dès lors, il ne lui restait plus qu’à enfoncer le clou avec un film original, chose faite avec Don’t breathe – La maison des ténèbres. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que, non seulement il confirme les espoirs que l’on avait pu placer en lui, mais il le fait avec une maîtrise de la mise en scène n’ayant rien à envier à un certain David Fincher.

Test Blu-ray : Toni Erdmann

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Absent du palmarès du Festival de Cannes, Toni Erdmann est cependant arrivé à la première place de notre TOP 10 Cinéma 2016, classement établi à partir des films préférés des quatorze rédacteurs ayant participé au bilan annuel de critique-film.fr 

Test DVD : Where to invade next

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A la sortie de Where to invade next en 2015 (qui a débarqué en France en septembre 2016, où il a réuni environ 30.000 adeptes), cela faisait bien longtemps que Michael Moore n’avait pas signé de documentaire : son effort précédent, Capitalism : A love story avait en effet atteint les salles obscures en 2009, et l’on serait presque venu à penser que le trublion socio-politique américain avait rendu les armes, victime d’un système pour qui il représentait la bête noire, l’homme à abattre.

Test Blu-ray : Victoria

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Il y a 3 ans, la sélection ACID du Festival de Cannes avait permis de faire connaissance avec la réalisatrice Justine Triet au travers de La Bataille de Solférino, son premier long métrage. Un film plein d’énergie et de fraîcheur, à la fois délirant et très maîtrisé, un film amalgamant intelligemment petite histoire et grande histoire. Cette année, son deuxième long métrage, Victoria, était de nouveau à Cannes mais, cette fois, dans la sélection de la Semaine de la Critique, en tant que film d’ouverture. Le deuxième film, un cap important pour un ou une jeune cinéaste : confirmation ou déception ?

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The Last of Us – Saison 2 ne fait pas dans la dentelle narrative. Après une première saison saluée comme le messie sériel post-apocalyptique, cette suite prend un virage à 180° dès le deuxième épisode...

Test Blu-ray : I Love Peru

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I Love Peru est un docufiction burlesque dans lequel Raphaël Quenard joue son propre rôle avec une sacrée dose d’auto-dérision. Co-réalisé avec Hugo David, le film s’impose comme un curieux objet filmique, à mi-chemin entre l’autoportrait déglingué, le trip mystique et le journal intime d’un acteur en pleine crise d’ego...

Sarlat 2025 : Les Enfants vont bien

A en croire les bruits de couloir pendant le Festival de Sarlat, le thème récurrent de cette 34ème édition était la recherche d’un nouveau foyer de la part d’enfants délaissés. Apparemment, Love Me Tender de Anna Cazenave Cambet et On vous croit de Charlotte Devillers et Arnaud Dufeys en traitaient, ainsi que – sans trop vouloir élargir l’échantillon d’œuvres concernées – Promis le ciel de Erige Sehiri.

Test Blu-ray : Sinners

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Sinners, c’est un peu comme si le cinéma américain avait décidé de se souvenir qu’il avait une âme. Pas une âme propre, bien sûr — ce serait trop simple — mais une âme cabossée, pleine de blues, de sang, de jumeaux hantés et de plans-séquences qui feraient passer Alfonso Cuarón pour un stagiaire en école de cinéma.