Test Blu-ray : Marie Stuart, reine d’Écosse
A en lire certaines critiques ailleurs sur le Net, on en viendrait parfois à se demander si certains confrères n'ont pas tendance à confondre une œuvre de cinéma, qui plus est Hollywoodienne – dont l'objectif premier est le divertissement – et un manuel scolaire d'histoire, à visée évidemment pédagogique. Ainsi, on aurait envie de leur expliquer que la vocation première de Marie Stuart, reine d’Écosse n’est certainement pas de dresser un tableau historique, économique et politique fidèle et rigoureux de l’Europe du XVIème siècle.
Test DVD : Mystery Road – Saison 1 + Films
Le coffret Mystery Road co-édité par ARTE Editions et L’Atelier d’Images contient rien de moins que deux longs-métrages et la première saison de la série TV dérivée de ces deux films. On notera qu’il s’agit de trois « entités » absolument indépendantes l’une de l’autre, que vous pourrez regarder dans l’ordre qu’il vous plaira sans nécessairement vous y perdre. Les DVD qui composent le coffret conseillent tout de même un « ordre » de visionnage, avec lequel on pourra être d’accord… Ou pas. Il est donc plutôt recommandé de commencer avec Mystery Road, le premier film, tourné en 2013. Jusqu’ici, tout va bien, comme dirait l’autre. C’est ensuite que ça se corse : ARTE Editions et L’Atelier d’Images recommandent d’enchaîner avec la série Mystery Road, tournée en 2018, pour terminer avec le deuxième long-métrage, Goldstone, quant à lui tourné… en 2016.
Test DVD : Santiago, Italia
Un documentaire passionnant, très complet et particulièrement instructif dans le contexte actuel sur des événements dont certains sont bien connus et d'autres beaucoup moins.
Test Blu-ray : Ralph 2.0
Conçu comme une réponse « made in Disney » au Monde secret des Emojis de chez Sony Pictures, Ralph 2.0 (aka Ralph breaks the Internet en version originale) est le premier film de la firme Disney à aborder de front les nouvelles technologies et l’ère du « Tout Internet ». L’intrigue s’y prêtant tout à fait, la maison aux grandes oreilles permet a permis à Rich Moore et Phil Johnston d’utiliser la large galerie de personnages et d’univers dont ils possèdent désormais les droits : outre une quantité incroyable de personnages issus de jeux vidéo ou de productions Disney / Pixar, on croisera également dans le film plusieurs dizaines d’autres personnages tout droit sortis de l’univers de Star Wars (Dark Maul, Finn, Rey…), des studios Marvel (Iron Man, Bébé Groot, Rocket Raccoon…), ou de la Fox (Les Simpson, Les Griffin…).
Test Blu-ray : Rémi sans famille
« Dans les grandes villes ou les petits villages, devant nous défilent de jolis paysages... Ma famille à moi, c'est celle que j'ai choisi, car on a besoin d'affection dans la vie ! » Si vous êtes natif des années 80, cette ritournelle ne vous est pas inconnue, et vous faites peut-être partie des 857.000 français à avoir été découvrir dans les salles ce Rémi sans famille à Noël dernier. « Quoi ? Seulement 857.000 entrées pour ce blockbuster à la française, conçu et mis en boite pour tout détruire sur son passage au box-office ? » vous demanderez-vous peut-être. Hé oui, il y a de fortes chances pour que les producteurs Jerico (et les co-producteurs TF1, OCS, TMC, Ciné+...) aient été un peu déçus du score réalisé par leur poulain dans les salles.
Test DVD : Sibel
Après une sortie en salles plus qu'honorable en terme de nombre de spectateurs, la sortie en DVD devrait permettre de toucher un public encore plus vaste, d'autant plus que le produit que nous propose Pyramide Vidéo est particulièrement alléchant.
Test Blu-ray : Au bout des doigts
En toute honnêteté, à quoi peut-on encore s’attendre d’à peu près original de la part des films à apprentissage miraculeux, genre ultra-balisé par excellence, où le héros arrive à surmonter toutes les difficultés que la vie lui réserve pour accomplir à la dernière minute son sort glorieux ? Au bout des doigts ne semble même plus faire d’effort pour varier tant soit peu la formule usée jusqu’à la corde du saut d’obstacles social, discipline oh si édifiante à laquelle il existe une seule et unique option de conclusion. Avant l’épilogue sur la consécration inévitable, le récit s’évertue donc à multiplier les impasses improbables, tout en ayant à cœur d’insister sur le bon fond du protagoniste, ce pauvre petit qui aurait préféré jouer éternellement avec Michel Jonasz au piano, plutôt que de grandir et de faire face comme un adulte à ses contradictions existentielles. (…) Heureusement pour lui, mais pas forcément pour nous spectateurs plus si crédules dans le domaine romantique, il trouve une compagne prête à lui pardonner ses pires mensonges avec un grand sourire. Elle n’est pas belle, la vie des surdoués au cinéma ?
Test DVD : Paradise Beach
Découvert en 1997 avec l’excellent J’irai au paradis car l’enfer est ici (on n’a d’ailleurs jamais eu réellement l’occasion de constater si le film avait vieilli puisqu’il reste encore à ce jour inédit en DVD en France), Xavier Durringer a depuis une vingtaine pris le parti d’alterner les films de cinéma et les productions destinées à la télévision. Après avoir réuni plus de quatre millions de français à la TV avec La mort dans l’âme début 2018, Durringer a orchestré son grand retour au polar avec Paradise beach, qui sonne vraiment comme un « retour aux sources », d'autant que comme dans le cas du film de 1997, il co-signe le scénario avec Jean Miez, ex-gangster et ex-taulard reconverti dans le cinéma.
Test Blu-ray : Le gardien des mondes
Le petit monde du DTV – ou « Direct to Video » – voit régulièrement débarquer de Russie de grands films de divertissement, conçus comme de véritables blockbusters à l'américaine. Il semble en effet que depuis une quinzaine d'années on assiste à une nouvelle vague de cinéma populaire russe, fabriquée comme une réponse au « monopole » made in U.S.A. sur le divertissement. Au programme de ces blockbusters à la Russe : de l'action, des effets spéciaux, et encore plus d'action et d'effets spéciaux. Les genres abordés sont la science-fiction, le fantastique, les super-héros et parfois même l'horreur ; c'est encore mieux d'ailleurs si on peut mélanger tous les genres, dans une espèce de gloubi-boulga à l'esthétique « clippesque » basant tout sur le rythme et le grand spectacle.
Test Blu-ray : Cérémonie sanglante
En France, ce que l’on connaît du cinéma de Jorge Grau se résume globalement à un seul film : le très intéressant – quoiqu’un peu surfait – Massacre des morts-vivants, un film de zombies à la sauce hippie / écolo sont la réputation a largement traversé les frontières. S’il s’agit probablement du film qui lui permettra d’atteindre une certaine forme d’immortalité, Jorge Grau est pourtant le réalisateur d’une petite vingtaine de longs-métrages, dont la distribution s’est le plus souvent limitée à son seul pays, l’Espagne.
Test Blu-ray : Le placard – Réédition 2019
Trois ans après l’immense succès du Dîner de cons, Francis Veber remettait le couvert avec Le placard, une nouvelle comédie mettant en scène le personnage – récurrent dans sa filmographie – de François Pignon, cette fois incarné par Daniel Auteuil. Malgré une affiche atrocement laide, le bouche à oreille fut excellent et le succès fut à nouveau au rendez-vous, le film ayant réuni plus de cinq millions de français dans les salles françaises en 2001.
Test Blu-ray : Destroyer
« The times they are a-changin' » chantait Dylan, les temps changent, et ce qui faisait le « buzz » hier ne le fera plus forcément aujourd’hui. En 2003, quand Charlize Theron prenait le risque de s’enlaidir dans Monster, elle récoltait illico une nomination à l’Oscar, et remporterait d’ailleurs la prestigieuse statuette quelques mois plus tard. En 2018, quand Nicole Kidman a fait la même chose dans Destroyer, elle n’a finalement rencontré qu’une indifférence polie : sa prestation et sa performance physique semblent avoir laissé les médias de marbre, même si elle a tout de même été saluée par une nomination aux Golden Globes. Pourtant, on ne pourra que saluer le boulot des maquilleurs ayant œuvré sur le film de Karyn Kusama, dans le sens où ils sont parvenus à rendre un visage à peu près « humain » à l’actrice de 51 ans, dont l’apparence physique (nez, pommettes, lèvres, front…) semblait depuis quelques années plutôt modelée dans le but de ressembler à une extra-terrestre.



















