Critique : Nos patriotes
Le peuple français ou au moins les institutions qui le représentent aiment bien se souvenir avec une nostalgie valorisante des combattants de la Résistance. En témoignent à la fois les plaques commémoratives que l'on trouve par exemple dans bon nombre des rues parisiennes et la Journée nationale qui leur est consacrée depuis trois ans seulement et qui vient d'avoir lieu fin mai. Du côté du cinéma, cette ferveur patriotique s'est montrée sensiblement plus discrète.
3
Un road movie familial dans la lignée de "Whisky" et de "25 Watts".Ana, une adolescente aventureuse vit des moments décisifs de sa vie. Sa mère, Graciela, semble elle aussi à un tournant. Pour Rodolfo, le père d'Ana et l'ex-mari de Graciela, la vie à la maison, celle de sa deuxième épouse, semble vide et froide, comme s'il n'y avait pas sa place. Discrètement, il va chercher à reprendre sa place auprès d'elles, après s'en être éloigné pendant dix ans. 3 est une comédie centrée sur trois personnes condamnées au même et absurde destin : être une famille.
Critique : Olli Mäki
Fans de Rocky et d’autres boxeurs à la philosophie de combat invincible, passez votre chemin, il n’y a rien à voir ici ! Pour tous les autres, ce film finlandais, lauréat du prix Un certain regard au dernier Festival de Cannes, contient son lot d’enseignements précieux sur la motivation, la vraie.
La Roche-sur-Yon 2019 : Le Photographe
Calme et discret, le quatrième film de Ritesh Batra a eu beaucoup de mal à nous subjuguer. Après avoir fait tourner des légendes du cinéma anglophone comme Jim Broadbent et Charlotte Rampling dans A l'heure des souvenirs, ainsi que Jane Fonda et Robert Redford dans Nos âmes la nuit, le réalisateur revient dans son pays natal avec Le Photographe.
Albi 2016 : Louise en hiver
Le trait est simple, tout comme l’histoire. Et pourtant, il émane du nouveau film d’animation de Jean-François Laguionie une incroyable poésie, proche du délire doux et en même temps fermement mélancolique ! Le destin d’une vieille dame, qui a raté le dernier train pour échapper à la morosité hivernale de la côte atlantique, n’émeut personne dans Louise en hiver, faute d’interlocuteur.
Critique : Nico 1988
Les fins de carrière sont rarement belles à voir. Surtout dans le milieu artistique, il existe souvent ce moment un peu gênant où le niveau d'inspiration créative est déjà sur le déclin, alors que le chanteur, le réalisateur ou l'acteur s'accroche encore aux vestiges d'une gloire caduque depuis longtemps.
Cendrillon 3D, Elle était une fois dans l’ouest
L'action se passe il y a fort longtemps dans le profond Far West... Notre Cendrillon a un caractère de cochon et un coeur énorme mais se trouve bien seule pour affronter son affreuse belle-mère. La venue d'un prince russe dans la ville poussiéreuse va changer bien des choses, d'autant que les bijoux de sa grande Duchesse de mère vont attirer la convoitise de l'affreux Barbazul et de sa bande de pirates échoués sur un galion dans le désert...
Critique : Elser Un héros ordinaire
Comment définir un terroriste ? Et surtout comment en devenir un, alors qu’aucun élément dans la biographie ne prédispose à franchir le pas ? Ce film poignant ne cherche pas tant à apporter une réponse sans équivoque à ces questions plus que jamais d’actualité, qu’à tendre la glace aux lâches en général et au peuple allemand de l’époque en particulier, à travers le cas guère ordinaire de Georg Elser.
Une journée particulière
Un documentaire sur les coulisses de la 60e édition du Festival de Cannes.
Après Mai
Après Mai
France : 2012
Titre original : Après Mai
Réalisateur : Olivier Assayas
Scénario : -
Acteurs : Clément Métayer, Lola Creton, Félix Armand
Distribution : MK2 Diffusion
Durée :...
Critique : Vers la bataille
On se plaint et on se plaint encore, au fur et à mesure que le frein qui nous prive de certaines de nos libertés tarde à être relâché, un modeste allègement de confinement à la fois. Pourtant, en dépit de comparaisons historiques absolument ahurissantes qui voudraient nous faire croire le contraire, ce n'est quand même pas la guerre !
Critique : Legend (Brian Helgeland)
L’iconographie des films de gangster précède de trente à quarante ans l’époque pendant laquelle les frères Kray régnaient en maîtres sur la pègre londonienne. Des héros ténébreux comme Edward G. Robinson, James Cagney, George Raft ou plus tard Humphrey Bogart avaient donné ses lettres de noblesse au genre dans les années 1930, dans des épopées du crime le plus souvent produites par la Warner.


















