Critique : L'Ordre et la morale de Mathieu Kassovitz | 2011

L’Ordre et la morale

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Enfin de retour en France, Mathieu Kassovitz signe une œuvre forte, frontale entre film de guerre et cinéma politique où la raison d’Etat déraisonne à tout va. Inspiré du massacre de la grotte d’Ouvéa en Nouvelle-Calédonie, ce nouvel opus de l’auteur de « La Haine » est une réussite majeure.
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Journal de bord Gérardmer 2013 (partie 1)

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Quittant Paris, sa grisaille et sa pluie on s’imaginait arriver dans les Vosges par un sublime temps neigeux incitant au ski et aux promenades de tous poils, et bien que nenni ! C’est une pluie diluvienne qui nous attendait, à faire pâlir de jalousie la Bretagne !

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Edge of Tomorrow – Édition Collector

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Edge of Tomorrow est ample, ambitieux et pourtant la modestie de la tonalité est pour beaucoup dans le plaisir de ce divertissement d’action très efficace. Le concept est exposé avec limpidité, et une explication scientifique nous est donnée...

Lyon Lumière 2013, Vive le cinéma !

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Durant une semaine, la ville de Lyon a vibré sur le thème du 7ème art. Lieux de naissance des Frères Lumière, il était logique d'y trouver un festival de cinéma de qualité. Mais ce que Bertrand Tavernier et Thierry Frémeaux ont réalisé pour cette 5ème année est presque un exploit...

Test Blu-ray : Emmanuelle et Françoise

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Emmanuelle et Françoise, qui vient de débarquer en Combo Blu-ray + DVD sous les couleurs du Chat qui fume, est un film "Gore" de Joe D'Amato, alias Aristide Massaccesi - l'homme aux 199 films sur IMDb.
Star-Wars-Photo-Ancienne-03

14 photos de guerre avec des vaisseaux Star Wars intégrés

Star Wars, alias  "La Guerre des étoiles" est sans aucun doute la saga de films de guerre futuriste la plus emblématique qu'ait connu le cinéma. Lorsque...

Box-office 2011 : les 10 films les plus lucratifs

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L’année qui vient de s’écouler fût prolifique tant pour le cinéma français que mondial. Les salles obscures ont vu leur fréquentation augmenter sensiblement. Ce...

Star Wars Rogue One : bande-annonce + affiche finales

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Pile deux mois avant la sortie du premier spin-off de la saga Star Wars, le 14 décembre, voici l'affiche officielle définitive qui réunit les...

Test Blu-ray : Darkman – Édition ultime

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Né de diverses influences, piochant allégrement dans les origines de différents héros Marvel en y ajoutant quelques références allant des Universal Monsters aux « sérials » des années 30/40, Darkman impose un univers foutraque et foisonnant d’idées folles.

Christophe Honoré, prix Louis-Delluc 2018

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Plaire, aimer et courir vite, «formidable chronique des occasions ratées à cause des choix pas toujours concluants qui ponctuent la vie de chacun, avant...

Critique : Le Dernier pub avant la fin du monde

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L’histoire débute le 22 juin 1990 dans la petite ville anglaise de Newton Haven : cinq adolescents au comble de l’âge ingrat fêtent la fin des cours en se lançant dans une tournée épique des pubs de la ville. Malgré leur enthousiasme, et avec l’absorption d’un nombre impressionnant de pintes de bière, ils ne parviennent pas à leur but, le dernier pub sur leur liste : The World’s End (La Fin du Monde). Une vingtaine d’années plus tard, nos cinq mousquetaires ont tous quitté leur ville natale et sont devenus des hommes avec femme, enfants et responsabilités, à l’alarmante exception de celui qui fut un temps leur meneur, Gary King, un quarantenaire tirant exagérément sur la corde de son adolescence attardée. L’incorrigible Gary, tristement conscient du décalage qui le sépare aujourd’hui de son meilleur ami d’antan Andy, souhaite coûte que coûte réitérer l’épreuve de leur marathon alcoolisé. Il convainc Andy, Steven, Oliver et Peter de se réunir un vendredi après-midi. Gary est comme un poisson dans l’eau. Le défi : une nuit, cinq potes, douze pubs, avec un minimum d’une pinte chacun par pub. À leur arrivée à Newton Haven, le club des cinq retrouve Sam, la soeur d’Oliver pour qui Gary et Steven en pincent toujours. Alors que la fine équipe tente, tant bien que mal, d’accorder le passé avec le présent, une série de retrouvailles avec de vieilles connaissances et des lieux familiers les font soudain prendre conscience que le véritable enjeu, c’est l’avenir, non seulement le leur, mais celui de l’humanité entière, et arriver à «La Fin du Monde» devient le dernier de leurs soucis...
Palme d'Or pour Amour de Michael Haneke

Cannes 2012 : le Palmarès

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Voici le palmarès de cette 65ème édition du Festival de Cannes.

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Test Blu-ray : I Love Peru

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I Love Peru est un docufiction burlesque dans lequel Raphaël Quenard joue son propre rôle avec une sacrée dose d’auto-dérision. Co-réalisé avec Hugo David, le film s’impose comme un curieux objet filmique, à mi-chemin entre l’autoportrait déglingué, le trip mystique et le journal intime d’un acteur en pleine crise d’ego...

Sarlat 2025 : Les Enfants vont bien

A en croire les bruits de couloir pendant le Festival de Sarlat, le thème récurrent de cette 34ème édition était la recherche d’un nouveau foyer de la part d’enfants délaissés. Apparemment, Love Me Tender de Anna Cazenave Cambet et On vous croit de Charlotte Devillers et Arnaud Dufeys en traitaient, ainsi que – sans trop vouloir élargir l’échantillon d’œuvres concernées – Promis le ciel de Erige Sehiri.

Test Blu-ray : Sinners

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Sinners, c’est un peu comme si le cinéma américain avait décidé de se souvenir qu’il avait une âme. Pas une âme propre, bien sûr — ce serait trop simple — mais une âme cabossée, pleine de blues, de sang, de jumeaux hantés et de plans-séquences qui feraient passer Alfonso Cuarón pour un stagiaire en école de cinéma.

Sarlat 2025 : Animal totem

Comme le disait l’éminent Fritz Lang, le format d’écran large est fait pour les serpents et les enterrements. Dans Animal totem, il aurait pu y avoir légitimement les premiers et, on le craint, il y a au moins métaphoriquement le deuxième. Car en optant pour un format extrêmement large, du 3:55 pour les puristes, le réalisateur Benoît Delépine bouscule nos habitudes de visionnage.

Sarlat 2025 : Promis le ciel

En règle générale, le parcours d’immigration n’est linéaire pour personne. A plus forte raison lorsqu’il se faufile dans la clandestinité, à l’écart des canaux officiels, sursaturés depuis longtemps. Ainsi, il y a des moments de précipitation au risque de sa propre vie d’un côté et des pauses lénifiantes de l’autre, qui coïncident avec une situation bloquée dont on peine à percevoir une issue favorable.