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Tag: Nicolas Cage

Test Blu-ray : Mandy

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Le nom de Panos Cosmatos ne vous sera pas nécessairement inconnu : vous aviez en effet peut-être découvert le cinéma du film de George P. Cosmatos lors de l'édition 2011 de l’Étrange Festival, où le public présent dans la salle avait pu découvrir, médusé, son premier film Beyond the black rainbow, gros délire hardcore de science-fiction, aussi fascinant que réellement abstrus, mais qui laissait apparaître une réelle personnalité derrière la caméra. Depuis ces premiers pas dans la cour des « grands », les spectateurs qui avaient été charmés par son premier film, tout autant que ceux qui avaient été déroutés par ce dernier, attendaient la suite, attendaient de voir ce que ce jeune prodige, comparable par exemple à un Ben Wheatley, allait nous proposer au cœur de son deuxième film. Sauf que voilà, Ben Wheatley, découvert à peu près au même moment (et dont le cinéma sera, lui aussi, loin de mettre tout le monde d'accord), a signé cinq films entre Kill list (2011) et l'année dernière, auxquels on pourra ajouter plusieurs téléfilms, courts-métrages et épisodes de série TV.

Cannes 2018, carnet de bord, huitième partie et fin

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Dernier petit tour d'horizon quasi quotidien des quelques films visionnés à Cannes, avec un film de la compétition (le dernier), une curiosité de...

Test Blu-ray : Dog eat dog

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Les anti-héros de Dog eat dog sont violents et vulgaires, ce sont des meurtriers, des psychopathes. Pourtant il va être assez plaisant de les suivre dans leur ultime coup, celui grâce auquel ils vont pouvoir se ranger. Le film a des allures de série B totalement assumée : il va partir dans tous les sens, miser sur la violence et les dialogues crus. C’est ainsi avec des acteurs en roue libre que l’on est embarqué dans cette histoire remplie d’humour noir, dans laquelle Paul Schrader ressasse ses obsessions : les armes (beaucoup), la drogue (un peu).

Test Blu-ray : Rusty James

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Tourné par Coppola dans la foulée de Outsiders, et toujours d’après un roman de S.E. Hinton, Rusty James en reprend une grande partie du casting et le côté « bande de jeunes » pour en constituer une espèce de pendant esthétisant et froid. Comme s’il s’agissait de la deuxième face d’une même pièce, Rusty James « retourne » Outsiders en le transformant en objet Brechtien, réflexif, profondément conscient de sa nature cinématographique et affichant fièrement une batterie d’artifices visuels clinquants, des cadres léchés, un noir et blanc über-travaillé, comme si le réalisateur cherchait, pour illustrer sa fable sur le temps qui passe teintée de mythologie, à créer un univers unique, suspendu, entre rêve et réalité, entre vie et mort.

Test Blu-ray : USS Indianapolis

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Depuis quelques années, la carrière de Nicolas Cage, autrefois florissante et riche en solides films d’action, a largement perdu de sa superbe. En effet, depuis Ghost Rider 2 : L'esprit de vengeance en 2011 (et même un peu avant cela pour être tout à fait honnête), le neveu de Francis Ford Coppola tourne essentiellement des films destinés au marché du DTV (Direct To Video), ne sortant plus dans les salles obscures et alimentant largement les plate-formes de VOD du monde entier. Ses films, qu’il tourne à la chaîne au rythme de deux à trois par an, sont d’ailleurs en général de jolis succès en vidéo, l’acteur bénéficiant encore de par le monde d’une côte de sympathie assez importante, que les mauvaises langues –on en connaît– qualifieraient volontiers d’incompréhensible.

Bilan : les acteurs & actrices qui ont fait 2016

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C'est une grande actrice française qui a vécu une belle année qui arrive en tête de notre classement des meilleurs interprètes de l'année. Remarquée...

Test Blu-ray : Le casse

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Dans Le casse (The trust), les frères Brewer (petits prodiges du clip et nouveaux cinéastes à suivre) s'amusent de cet état de fait en mettant en scène, pour de rire, deux flics préparant comme des amateurs un gros braquage censé leur apporter fortune et gloire. Dés les premières minutes du film, ils imposent leur ton très particulier -et souvent très drôle- et nous proposent deux personnages de flics que tout oppose, mais réunis dans le regard des autres et par le fait qu'ils ne soient ni l'un ni l'autre respectés de leurs collègues.

Comic Con 2016 : le retour de Ghost Rider

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  On pensait le personnage du Ghost Rider (un être humain transformé de façon diabolique en squelette enflammé, affublé d'une chaîne mystique qui obéit à...

Cannes 2016 : Dog eat dog – Quinzaine

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Paul Schrader a beau avoir écrit quelques chef-d’œuvres du septième art, derrière la caméra, il peine à conquérir le cœur des spectateurs depuis une vingtaine d'années. En 2014, son film La sentinelle, avec Nicolas Cage, avait été renié par les deux hommes et était sorti directement en vidéo, même aux Etats-Unis. Cependant, son nouveau film a été présenté en clôture de la Quinzaine des Réalisateurs vendredi dernier : on nous promettait un film de genre avec Nicolas Cage encore et Willem Dafoe. Quid du résultat final ?

Programme télé du jeudi 21 avril

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The Full Monty, Le Grand Jeu Réalisé par Peter CATTANEO Avec Robert Carlyle, Tom Wilkinson Comédie dramatique / Grande-Bretagne / 1997 / 1h32 A 20h55 sur 6ter Aujourd'hui, Sheffield,...

Test Blu-ray : La sentinelle

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Patriotique à fond les ballons, républicain jusqu'au bout des ongles (les tacles à la politique d'Obama en matière de sécurité nationale sont légion), La sentinelle met très en avant son côté jusqu'au-boutiste et badass, à un tel point qu'il serait même permis de se demander si ses auteurs n'en feraient pas volontairement trop pour décrédibiliser un peu les propos tenus -tout autant que les actes entrepris- par les personnages du film.

Critique : Arizona Junior

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Il n’est guère farfelu d’affirmer que la bêtise a toujours été un élément primordial des réalisations des Frères Coen. En critiques avisés de leurs contemporains, le duo ne manque jamais une occasion de mettre en scène le vide sidéral qui trotte dans la tête de personnages pathétiques et délirants. C’est en liant cette ironie cruelle à une science implacable du film noir qu’ils ont construit leur légende. Pourtant, au cœur des années 1980, alors que leur carrière débutait juste, ce tourbillon délirant pris une forme bien plus sincère et tendre que ce qui marquera par la suite leurs œuvres diverses. Avec Arizona Junior, le délire est doublé d’une démonstration d’humanité apaisée et chaleureuse, bien loin des glaçants meurtres et complots de Fargo ou du déchaînement furieux de Burn After Reading.