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Test Blu-ray : The ‘burbs – Les banlieusards – Édition «...

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Chef d’œuvre (souvent) oublié de la filmographie de Joe Dante, Les banlieusards s’est forgé, avec les années, une solide réputation de film culte. Satire enlevée et brillante de l’american way of life de banlieue, le film s’avère en effet un trésor de comédie dont le casting porté par Tom Hanks est également composé des tronches incroyables de Rick Ducommun, Bruce Dern ou encore Corey Feldman (le gamin « cool » incontournable des années 80).

Test Blu-ray : Bonjour tristesse

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L'adaptation par Otto Preminger du roman de Françoise Sagan retrouve le chemin des salles cette semaine et un constat s'impose : Bonjour tristesse est une excellente adaptation, qui transcende le livre de départ et destinée en particulier à ceux qui l'ont lu et ne l'ont pas vraiment aimé ou ceux qui ne l'ont pas lu en se disant que c'était le texte d'une petite bourgeoise aux problèmes étriqués. Avec le regard de Preminger, cela devient une tragédie incestueuse où l'héroïne a conscience du mal qu'elle cause, ce qui n'était pas franchement le cas chez Sagan, bien complaisante avec son personnage proche de l'adolescente qu'elle était alors encore. L'interprétation détendue de David Niven en suave et vain misogyne, imbu de lui-même révèle le caractère misanthrope de cet homme et celle de Jean Seberg montre qu'elle n'est qu'un être foncièrement mauvais et égoïste qui se cache derrière un visage d'ange, pour citer le titre d'un précédent film du cinéaste. Ils ne seront pas punis mais quelque chose s'est un peu brisé en eux, l'insouciance n'existe plus. Désormais, s'ils font du mal, ce ne sera plus innocent. C'est peut-être le pire pour eux : le monde réel et les vrais sentiments se sont imposés entre eux.

Test Blu-ray : Les flics ne dorment pas la nuit

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Avec cette adaptation d’un roman policier signé Joseph Wambaugh (vrai flic de Los Angeles s'étant lancé dans la littérature), Richard Fleischer révolutionne le film policier, et impose sans peine « LE » film qui servira de mètre-étalon au genre pour les années qui suivraient. Plus qu'une réussite, Les flics ne dorment pas la nuit est un véritable chef d’œuvre, dressant le portrait ultra-réaliste et sans concession d'une poignée de policiers en proie aux affres de leur métier. Habile, le cinéaste prend le temps d'installer ses personnages sur le principe de la « chronique », sans réel fil ténu au niveau de l'intrigue, si ce n'est celui qui est lié à l'évolution des policiers qu'il suit, comme un observateur discret, au fil de leurs rondes et de leur vie.

Test Blu-ray : L’étrangleur de Rillington Place

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En 1968, Richard Fleischer signait avec L’étrangleur de Boston un film qui marquait le renouveau du thriller, un trip violent et hypnotique, très américain, avec lequel le cinéaste parvenait à se débarrasser des oripeaux du « Film Noir » qui avait régné sur le genre jusqu’à la fin des années 50. Refusant de surfer sur le succès de son film, le réalisateur part tourner au Royaume-Uni en 1971 10 Rillington Place, adaptation d'un sombre fait divers ayant défrayé la chronique en Angleterre à la fin des années 50. Pour sa sortie en France, le film sera renommé L'étrangleur de Rillington Place, afin de dresser une passerelle entre ces deux « étrangleurs »... Mais la comparaison s'arrête là ; il s'agit en effet de deux films radicalement différents.

Test Blu-ray : Terreur aveugle

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Terreur aveugle a la particularité assez unique de mettre en scène une héroïne aveugle, aux prises avec un psycho-killer dont le spectateur ignorera tout (sauf les bottes) jusqu'à la dernière minute du film. Habile metteur en scène, Richard Fleischer plaçait donc le spectateur dans une position ambivalente. D'un côté, le spectateur est en effet pleinement conscient des dangers entourant la jeune femme, puisque lui a la possibilité de « voir » le tueur, les cadavres disséminés autour d'elle dans la demeure, ou encore les dangers qui l'entourent

Test Blu-ray : Coffret King Hu – Dragon Inn + A...

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Depuis des années, le cinéphile français amateur de wu xia pian –ou film de sabre chinois– se désolait secrètement de la faible représentation sur support DVD / Blu-ray du cinéma de King Hu. Que dire en effet de l’édition DVD de A touch of zen éditée par Films sans Frontières en 2004, si ce n’est qu’elle ne rendait pas vraiment hommage à la qualité visuelle du film ? Carlotta Films entreprend ce mois-ci de réparer les outrages du passé en sortant un inattendu coffret Blu-ray consacré à King Hu, contenant A touch of zen et Dragon inn – deux chefs d’œuvre qui constituent, à n’en point douter, non seulement deux des plus vertigineux sommets de la filmographie de King Hu, mais également du wu xia pian en général…

Critique : Propriété Privée

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Depuis l’implantation d’une succursale aux Etats-Unis, Carlotta a initié un travail d’exhumation du cinéma américain indépendant. Dans cette optique de travail de défrichage, Carlotta opte généralement pour des œuvres peu connues du public cinéphilique français. Ainsi, en juin 2016, ils ont été à l’origine de la réédition du documentaire The Endless Summer consacré au surf qui, sous son aspect léger et solaire, ne se départ pas d’une vision légèrement ethnocentriste – un trait que l’on retrouve souvent au sein de la mentalité américaine – dans sa description des mœurs de par le monde. En dépit de cet état de fait, The Endless Summer a ce charme suranné, une forme d’ingénuité qui est surtout la vision fantasmée d’une époque et d’un lieu en particulier : la Californie, à l’orée des années 60. Une humeur désuète et innocente, que l’on peut également ressentir à l’écoute des premiers albums des Beach Boys : soleil, plage, filles en bikini, danse et surf… Dans le cadre de leur nouvelle ressortie, Propriété Privée, le ton est tout autre. Plus sombre, plus vénéneux, le long-métrage de Leslie Stevens préfigure, d’une certaine manière, Charles Manson et la perte d’innocence de l’ère Hippie, lorsque les premières remontées d’acide LSD 25 eurent un effet dévastateur sur certaines psychés fragiles et torturées.

Test Blu-ray : Frankenhooker

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Frankenhooker est un petit trésor de créativité potache, rendant un hommage évident au récit de Mary Shelley tout en saupoudrant l'histoire de Frankenstein d'une folie furieuse rappelant beaucoup La fiancée de Re-Animator de Brian Yuzna.

Test Blu-ray : Basket Case / Frère de sang : La...

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Grâces soient rendues à Carlotta, qui nous a permis de revoir la trilogie Frère de sang (Basket Case) dans des conditions décentes ! Le premier film de la saga était disponible en DVD, mais ses deux suites demeuraient jusqu'ici toujours inédites.

Test Blu-ray : Exterminator – Le droit de tuer

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Jouant sur la surenchère dans le craspec et les méthodes expéditives pour nettoyer le paysage urbain, Exterminator – Le droit de tuer a donné au genre "Vigilante" ses lettres de noblesse, la mâchoire serrée et le flingue au poing.

Test Blu-ray : Maniac cop

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« To serve and protect » ? Mon cul, ouais ! L'affiche de Maniac cop prévenait le spectateur d'un laconique « You have the right to remain silent... Forever ! », tandis que celle de Blue-jean cop avertissait le public : « whatever you do... Don't call the cops ! ». Probablement très énervés de s'être mangé quelques prunes pour stationnement illicite, James Glickenhaus, Larry Cohen et William Lustig nous livraient avec ces deux petits classiques des vidéo-clubs du début des années 90 des portraits hargneux de flics vraiment ripoux.

Test Blu-ray : Blue-jean cop

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La police n'était pas des mieux perçues en 1988 à New York. Sortis à quelques jours d'intervalle aux États-Unis, Maniac cop et Blue-jean cop dressaient en effet un portrait bien peu flatteur des forces de l'ordre...