Entrevues Belfort 2017 : palmarès & bilan

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La 32ème édition du festival Entrevues Belfort s’est terminée samedi dernier, le 2 décembre, avec l’annonce du palmarès. Deux des lauréats, Playing men et Nul homme n’est une île, seront repris à Paris lundi prochain, le 11 décembre, à 19h30 à la Cinémathèque Française. La séance sera présentée par Lili Hinstin, la déléguée générale du festival, ainsi que par le réalisateur Dominique Marchais.

Grand prix Janine Bazin : Nul homme n’est une île de Dominique Marchais, sortie française le 4 avril 2018
Mention spéciale : I am truly a drop of sun on earth de Elene Naveriani
Prix d’aide à la distribution Ciné + : Playing men de Matijaz Ivanisin
Grand prix du court-métrage : She’s beyond me de Toru Takano
Mention spéciale : Ionas Dreams of Rain de Dragos Hanciu


Prix Gérard Frot-Coutaz : Les Garçons sauvages de Bertrand Mandico, sortie française le 28 février 2018
Prix Camira du long-métrage : Milla de Valérie Massadian, sortie française le 11 avril 2018
Prix Camira du court-métrage : Rouge amoureuse de Laura Garcia
Prix Eurocks One + One : Water folds de Jung Hee Biann Seo
Mention spéciale : Deter de Vincent Weber


Prix du public (long-métrage) : Cornélius Le Meunier hurlant de Yann Le Quellec, sortie française le 2 mai 2018
Prix du public (court-métrage) : She’s beyond me de Toru Takano
[Films en cours] Aide à la post-production : L’Amour debout de Michaël Dacheux

Puisque techniquement, j’ai gagné une année supplémentaire sur le compteur impitoyable de l’âge pendant mon bref séjour en Franche-Comté, je considère qu’il est plus que jamais temps de voir le verre à moitié plein. Voici donc quelques points positifs de mon premier passage à Entrevues Belfort : l’invitation généreuse de la part du bureau des invités et de l’attachée de presse, alors qu’ils ne me connaissaient ni d’Eve, ni d’Adam – un fait qui n’a d’ailleurs guère évolué au cours des deux jours passés sur place –, l’hébergement dans le très mignon Hôtel Vauban avec sa propriétaire constamment aux petits soins et un petit déjeuner particulièrement copieux, le chemin vers le quartier général du festival le long d’un cours d’eau qui répond au joli nom de la Savoureuse et puis la sélection de films de qualité, dont je n’ai finalement pas profité autant que je l’aurais souhaité.

Car sinon, le sentiment frustrant, voire déprimant, ne me quitte pas depuis mon retour d’être complètement passé à côté du festival. Pour cela, il existe sans doute autant de raisons personnelles que de facteurs extérieurs. Puisque je suis tout à fait d’accord avec mon cher rédacteur en chef, qui considère que tout le monde s’en fout de ces états d’âme personnels, je me contenterai d’une citation de Cyril Collard dans Les Nuits fauves, qui dit en somme que les sagittaires pensent toujours qu’ils seraient mieux ailleurs que là où ils se trouvent à l’instant présent. Et donc pour faire honneur à mon signe astrologique, je pense que j’aurais mieux fait de rester à Paris …

Voici la liste rachitique de films que j’ai pu voir sur place :
La Liberté de Guillaume Massart (Compétition internationale Longs-métrages) (critique)
Le Monde sur le fil de Rainer Werner Fassbinder (Un certain genre : réalités virtuelles) (critique)
ainsi que le court-métrage japonais She’s beyond me de Toru Takano, lauréat des prix du public et du Grand prix du court-métrage, présenté en première partie, avant le long-métrage Casa Roshell de Camila José Donoso, que j’ai loupé en raison d’un double souci logistique.

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