Dinard 2019 : palmarès & bilan

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© Julien Lienard / Dinard Film Festival Tous droits réservés

La 30ème édition du Festival de Dinard, dédié au meilleur du cinéma britannique, s’est terminée hier. La veille, le samedi 28 septembre, a eu lieu la soirée du palmarès avec l’annonce des lauréats des différents jurys, présidés par l’actrice française Sandrine Bonnaire pour les longs-métrages et par le réalisateur anglais Shane Meadows pour les courts-métrages.

Hitchcock d’Or Ciné + Grand Prix du jury : The Keeper de Marcus H. Rosenmüller

Hitchcock du Meilleur scénario Allianz : Vs. de Ed Lilly

Mention spéciale à l’ensemble des actrices et acteurs de la compétition

Hitchcock Shortcuts du jury : Widdershins de Simon P. Biggs

Mention spéciale : In our skin de Rosa Beiro

Prix de la critique : Only you de Harry Wootliff

Hitchcock du public : The Keeper de Marcus H. Rosenmüller

Hitchcock Shortcuts du public : Capital de Freddy Syborn

Hitchcock Coup de cœur de l’association La Règle du jeu : Pour Sama de Waad al-Kateab et Edward Watts, sortie française le 9 octobre

Hitchcock d’honneur Barrière : Mike Leigh

© Clara Fauré / Dinard Film Festival Tous droits réservés

Ma découverte du Dinard Film Festival était placée sous une bonne étoile. Déjà, grâce à une météo plus que clémente pour la saison et la région, qui a rendu superflues toutes les protections contre la pluie amenées depuis Paris. Puis, par une sélection de films vus, forcément incomplète et aléatoire, mais globalement de qualité, qui m’a permis de faire un tour d’horizon nullement exhaustif de ce que le cinéma britannique a eu à offrir récemment. Enfin – et c’est peut-être là l’aspect crucial qui décide de la réussite ou de l’échec d’un séjour en festival –, à travers un sentiment très agréable de convivialité, parmi consœurs et confrères, mais également en tant que membre d’un public local respectueux, voire chaleureux de façon tout à fait exemplaire. Quant à l’organisation, elle était, elle aussi, des plus plaisantes, dès le départ très matinal depuis la Gare Montparnasse et le voyage groupé à l’aller et au retour, grâce à une équipe d’attachés de presse des plus efficaces.

Et c’est donc avec une certaine nostalgie que j’ai quitté hier matin la belle plage de Dinard, accessible directement depuis l’hôtel, jonchée d’algues après une marée haute tumultueuse, triste de devoir déjà partir et de ne pas être sûr d’y retourner de sitôt, à cause de mes autres obligations professionnelles, qui me prennent normalement les week-ends. Quoiqu’il en soit, je n’ai pas vu le temps passer pendant ces quatre jours festifs – et cela même sans avoir participé aux activités plus mondaines proposées – et je souhaite donc de nombreuses années supplémentaires à ce beau festival, au moins jusqu’au 82ème, ce qui équivaut, si j’ai bien compté, au nombre de cabines de plage encore disponibles, afin d’y apposer chaque année le nom du président du jury !

© Serge Bizeul / Dinard Film Festival Tous droits réservés

Voici la liste par ordre alphabétique des films que j’ai pu voir sur place :

Brighton de Stephen Cookson (Avant-première) (critique)

Denmark de Adrian Shergold (Avant-première) (critique)

Hope Gap de William Nicholson (Avant-première) (critique)

The Keeper de Marcus H. Rosenmüller (Compétition) (critique)

Peterloo de Mike Leigh (Séance spéciale) (critique)

Red Joan de Trevor Nunn (Avant-première) (critique)

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