House of Last Things
Alan, un critique de musique classique à succès, et son épouse Sarah, une femme encore secouée par un traumatisme passé, décident de quitter leur spacieuse demeure de Portland pour passer des vacances en Italie. Alan fait garder leur maison par Kelly, bientôt rejointe par son frère cadet Tim et son petit ami Jesse. Un jour, Jesse kidnappe Adam, un enfant de huit ans, dans un supermarché. Mais Adam n’est pas celui qu’il semble être. Personne n’est à sa recherche, et il semble exercer un étrange pouvoir sur les occupants de la maison.
Critique : Red State
Après de grosses productions pas franchement réussies (la dernière en date est Top Cops), Kevin Smith revient avec Red State, un film à petit budget. Red State, c'est le retour de Kevin Smith à ses premières amours : la satire voire même la croisade contre le fondamentalisme religieux qui, selon lui, gangrène son pays.
Alyah
Paris 2011. Alex a vingt-sept ans. Il vend du shit et vit dans l’ombre de son frère Isaac, lequel après avoir été son soutien est devenu son fardeau. Alors quand son cousin lui annonce qu’il ouvre un restaurant à Tel-Aviv, Alex imagine le rejoindre pour changer enfin de vie.
Déterminé à partir, Alex doit dès lors trouver de l’argent et faire son Alyah.
Mais il devra aussi tout quitter : Paris qu’il aime tant, Esther son ancien amour, Mathias son ami de toujours et Jeanne qu’il vient de rencontrer.
Saisi entre son Alyah, la vente de drogue, ses amours complexes et un frère destructeur, Alex devra trouver sa voie.
Critique : La Maison des Ombres – Festival de Gérardmer 2012
Le cinéma de maison hantée est un genre bien trop balisé pour séduire vraiment, à de rares exceptions prêts comme les films de Robert Wise (La Maison du diable) ou Stuart Rosenberg (Amityville, la maison du diable). Ce premier long-métrage de l'anglais Nick Murphy est hélas une réelle déception au fond terriblement prévisible...
Critique : Entre le ciel et l’enfer
Un des aspects les plus bluffants du génie de Akira Kurosawa réside dans sa capacité de changer assez régulièrement de genre au cours d'une filmographie très fournie, tout en y affichant chaque fois une maîtrise, voire un pouvoir de création incroyables. Ainsi, alors qu'on a plutôt tendance de nos jours à se souvenir de ce réalisateur majeur du siècle dernier pour ses épopées de samouraïs, il a su œuvrer avec la même maestria dans un large éventail de genres, à l'exception notable de la comédie.
Sans Issue
Will Shaw, un étudiant américain, part en Espagne rejoindre sa famille pour une croisière pendant les vacances. Mais à son arrivée, il découvre un bateau vide et des traces de sang. Il est contacté par une mystérieuse organisation qui lui apprend que son père est en réalité un agent de la CIA. Celui-ci a disparu avec des documents importants. Will dispose de quelques jours pour le retrouver s’il veut sauver le reste de sa famille.
The Conspiracy
Lorsque deux jeunes réalisateurs choisissent de centrer leur nouveau projet autour d’un théoricien du complot, rien ne leur semble plus facile. Il leur suffit de le rencontrer, de gagner sa confiance et de laisser ses théories parler d’elles-mêmes. Mais la tâche se révèle plus compliquée qu’elle n’y parait. Leur sujet est en fait un homme intelligent, certes enclin à voir des complots partout, mais pas le fou à lier attendu. Ses arguments ont même une certaine logique. Assez en tout cas pour vous faire penser qu’il y aurait, peut-être, un fond de vrai dans ses paroles…Et un beau jour, il disparait, tout simplement, sans laisser aucune trace.
Critique : Nina Wu
Très réaliste dans "Adieu Mandelei", Midi Z a complètement complètement changé son fusil d'épaule dans sa réalisation de "Nina Wu". Un peu comme si les frères Dardenne se mettaient à réaliser un film qu'on pourrait comparer à des œuvres de David Lynch !
Cannes 2019 : The lighthouse (Quinzaine)
Alors que l’on déplorait l’autre jour l’utilisation excessive des jumpscares dans Wounds de Babak Anvari, son compatriote américain, lui, fait tout le contraire et semble déjà avoir une patte dans le genre du cinéma d’horreur. Robert Eggers instaure, dans The Lighthouse, une ambiance infiniment pesante qui ne passe jamais par des plans dans lesquels des figures terrifiantes vous sautent brusquement au visage. On se sent à l’étroit pendant les 110 minutes qui composent le film et devant cette image carrée, le réalisateur ayant choisi un format assez particulier pour son nouveau film. Le sublime noir et blanc choisi par le cinéaste de 35 ans joue sur les perspectives et participe à la perte de notion d’espace-temps que nous procure le film. Le son, lui aussi très travaillé, exacerbe nos peurs. Ces dernières sont d’ailleurs primitives : peur de l’autre, peur du noir, peur de l’isolement, peur de l’oiseau, superstition etc. Robert Eggers les met parfaitement en scène et dresse, à partir d’une intrigue extrêmement simple, un somptueux et effroyable tableau
Shadow Dancer
Collette, jeune veuve, est une républicaine, vivant à Belfast, avec sa mère et ses frères, de fervents activistes de l’IRA. Suite à son arrestation après un attentat avorté au cœur de Londres, Mac, un agent secret du MI5, lui offre le choix : passer 25 années en prison et ainsi perdre ce qu’elle a de plus cher, son fils, ou espionner sa propre famille. Elle décide de faire confiance à Mac, et retourne parmi les siens…
Critique : The Pact – Gérardmer 2013
Après le décès de leur mère, Annie se laisse convaincre de retourner dans la maison familiale pour rendre un ultime hommage à la défunte. Dans la chambre d'enfant, la jeune fille est dérangée par une présence inquiétante. Alors qu'elle sollicite l'aide d'un policier du coin et d'une voyante pour mener l'enquête, elle va bientôt découvrir que ces mystérieux incidents font émerger des cauchemars réprimés depuis longtemps et lèvent le voile sur un secret de famille troublant.
Critique : Split
Aller voir un nouveau film de M. Night Shyamalan est toujours une expérience entre l’excitation et l’appréhension. Car s’il n’a plus grand-chose à prouver en matière d’efficacité de narration et de mise en scène, il est encore difficile de se retirer de l’esprit ses tristes expériences dans le blockbuster américain...