Critique Express : Le pion du général
Makbul Mubarak a cru que la solution pour arriver à un film de près de 2 heures consistait à compliquer inutilement l'intrigue avec, comme résultat, un récit d'une grande confusion.
Berlinale 2024 : Another End
La gestion du deuil est peut-être la tâche la plus difficile qui attend tôt ou tard chaque être humain, au fur et à mesure que le nombre de ses années de vie augmente. Comment prendre congé de l'être aimé ? Comment trouver la force d'avancer sans elle ou lui ? Et quelle importance accorder désormais à ce semblant de vie, définitivement tronqué par la disparition d'autrui ?
Berlinale 2024 : In Liebe Eure Hilde
En Allemagne, il existe une sorte d'obligation collective du souvenir. Au vu du passé très trouble de nos voisins germaniques, rien d'étonnant à cela. Il serait même souhaitable que la France, nullement exempte d'atrocités historiques, en fasse pareil.
Berlinale 2024 : A Different Man
On pourrait croire que tout a déjà été dit au cinéma sur la monstruosité de certaines déformations faciales. En fait, il aura suffi d'un seul film pour faire le tour de cette question pour le moins délicate. Sans vouloir rien enlever au génie de Elephant Man de David Lynch, nous devons toutefois reconnaître que A Different Man, présenté en compétition au Festival de Berlin, a pu faire sienne cette thématique d'une façon globalement ingénieuse.
Berlinale 2024 : Small Things Like These
Chaque année, nous commençons notre couverture du Festival de Berlin avec un sentiment diffus d'attente. Ce n'est pas tellement de l'appréhension, mais plutôt une certaine méfiance par rapport au film d'ouverture retenu pour lancer les festivités cinématographiques, qui se déroulent pendant une dizaine de jours dans la capitale allemande au mois de février.
Critique Express : Double foyer
Pas sûre à 100% de pouvoir réaliser un ou plusieurs autres films, Claire Vissé n'a pas pu s'empêcher de raconter toutes les histoires qui lui tenaient le plus à cœur avec le résultat qu'aucune de ces histoires n'est vraiment traitée en profondeur.
Critique Express : Nuit noire en Anatolie
Voilà un film qui permet à Özcan Alper, son réalisateur, de prendre place parmi les grands réalisateurs turcs du 21ème siècle, aux côtés de Nuri Bilge Ceylan et de Semih Kaplanoğlu
Critique : Sans jamais nous connaître
Sans jamais nous connaître fais partie de ces films dont il serait dommage de trop dévoiler les contours, tant ils jouent avec nos habitudes dans des territoires de fiction où l’on avait pourtant juré qu’on ne nous y reprendrait plus...
Critique Express : 20 000 espèces d’abeilles
A l'issue de ce film, on ne peut s'empêcher de se demander pourquoi Estibaliz Urresola Solaguren, la réalisatrice, a attendu que se soient écoulées 95 minutes pour aborder "pour de bon" ce qui semble pourtant être le véritable sujet du film, l'histoire d'une petite fille de 8 ans née dans le corps d'un garçon.
Critique : Le Bonheur est pour demain (Brigitte Sy)
Dans les années 1990, une fasciantion différente émanait-elle du monde des gangsters, ce mythe qui n'avait pas encore été sacrifié sur l'autel de toutes sortes de luttes idéologiques ? Par conséquent, est-ce qu'un hommage nostalgique à ces hors-la-loi fait sens trente ans plus tard, sans pour autant en tirer quelque conclusion rétrospective que ce soit ?
Critique : Un coup de dés
Quand on établit la liste des meilleurs réalisateurs français, ce n'est très probabalement pas à Yvan Attal qu'on pense le premier. Et pourtant, toutes proportions gardées, il accomplit depuis le début du siècle un parcours derrière la caméra des plus respectables. En désormais huit longs-métrages, il se pose sans la moindre fanfaronnade en observateur de la société française.
Critique : Iron Claw
Le catch est souvent une histoire de famille. Des Anoa’i en passant par les Hart, de nombreux clans ont marqué l’histoire de la discipline. Mais aucuns n’est aussi tristement célèbre que les Von Erich.