Critique : Love Lies Bleeding

Le film de Rose Glass Love Lies Bleeding est un joyeux bordel, très divertissant, qui s’appuie sur l’héritage du thriller “romantique”, tout en prenant un malin plaisir à le malmener.

Critique : Chien blanc

Adolescente, la réalisatrice avait lu le livre de Romain Gary, elle venait de le relire et elle a décidé d'en faire un film résolument moderne, en phase avec les évènements d'aujourd'hui et le mouvement Black Lives Matter.

Critique : Roqya

Une certitude : "Roqya" est un film qui dégage une grande énergie, qui "accroche" le spectateur.

Critique : Challengers

Bien triste que ce Challengers, nouveau long métrage laborieux de Luca Guadagnino. En effet, si l’authenticité des scènes d’intimité qui ont fait sa réputation ne semble jamais complètement absente, elle reste ici camouflée par l’ombre de l’immense machine de production qui veut faire de cette romance autre chose que ce qu’elle est.

Critique : Un jour fille

Un film comme "Un jour fille" ne peut qu'avoir une forte résonance dans une époque, la notre, où on parle beaucoup du genre, avec les personnes qui s'affirment non-binaires, avec les transgenres, avec l'écriture inclusive, avec le mariage pour tous.

Critique : Blaga’s lessons

Avec "Blaga's lessons", le réalisateur bulgare Stephan Komandarev termine brillamment sa trilogie sociale commencée il y a 7 ans.

Critique Express : Border line

Un huis clos bref et intense.

Critique : Monkey Man

Si la démarche de Dev Patel, derrière l’écriture du film, la réalisation et jusqu’à la réception de la majorité des grosses tatanes, est résolument touchante ; elle ne changera pas ce qu’est “Monkey Man”: John Wick dans la culture indienne.

Critique : N’avoue jamais

Depuis le milieu des années 1980, Sabine Azéma et André Dussollier font partie des couples mythiques du cinéma français. Dix ans après leur dernière participation à l'univers de leur réalisateur attitré Alain Resnais dans Aimer boire et chanter et cinq ans après avoir rempilé chez Etienne Chatiliez en tant que parents impatients de voir leur fils Tanguy voler de ses propres ailes, ils font de nouveau équipe dans N'avoue jamais.

Critique Express : Etat limite

Passionnant à regarder, souvent émouvant.

Critique : De son vivant

Y a-t-il un genre plus casse-gueule que celui du drame de maladie ? D'entrée de jeu, l'issue en est certaine, puisque peu importe la pathologie, elle s'avère toujours plus forte en fin de compte que toutes les bonnes volontés réunies. Dès lors, il ne s'agit que d'aménager la peine des proches qui voient leur bien-aimé périr à petit feu et de rendre la peur de mourir du principal intéressé à peu près soutenable.

Critique : Civil War

Pour l'instant, nous suivons d'un œil mi-amusé, mi-terrifié le cirque autour de l'élection présidentielle aux États-Unis en novembre prochain. Le retour de l'ancien président ignoble aux affaires paraît encore relever de l'utopie cauchemardesque. Mais nous avons bien appris notre leçon de 2016 et considérons désormais que le peuple américain est tout à fait capable d'opérer le pire des choix.

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Petite pépite venue de nulle-part, Hot Milk représente le point de convergence entre le cinéma de Bergman et un épisode de Love Island – le tout filmé avec des objectifs vintage et sous un cagnard espagnol qui fait transpirer même à travers votre dalle LCD.

Test DVD : Peacock

Comme chez Östlund, il y a un mélange savoureux de drôlerie et de profondeur ; comme chez Östlund, la satire de la société contemporaine s'étend à sa composante artistique.

Test Blu-ray : L’Accident de piano

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Avec L’Accident de piano, Quentin Dupieux continue de creuser son sillon cinématographique à part et extrêmement personnel, naviguant entre satire sociale et comédie existentielle avec un tempo bien à lui.

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La Vie, l’amour… les vaches, réalisé par Ron Underwood en 1991, fait partie de ces comédies qu’on croyait définitivement rangées au rayon des petits classiques injustement oubliés qui retrouvent aujourd’hui une vigueur insoupçonnée.

Critique Express : Deux procureurs

Quand bien même l'action de "Deux procureurs" se déroule en 1937, il parait évident que Sergueï Loznitsa a choisi de nous parler de la Russie des années 2020 : le dictateur n'est plus le même mais la volonté d'imposer sa détermination politique par la violence est identique.