Critique : 21 nuits avec Pattie
Il est difficile de résister à ce film qui mélange comédie, drame et fantastique. Cette fois ci, les frères Larrieu ont trouvé le bon angle pour enfoncer le clou de la transgression et on peut qu'aimer la façon très naturelle avec laquelle Pattie / Karin Viard raconte sa vie sexuelle à Caroline / Isabelle Carré.
Critique : Les Cowboys
Scénariste à succès, Thomas Bidegain a pris le risque de se lancer dans la réalisation. Risque d'autant plus grand que le sujet choisi est particulièrement explosif. Coup d'essai, coup de maître ! Sans se lancer dans la description "casse-gueule" d'un véritable choc de civilisation, il montre avec tact et subtilité les dégâts qu'une coupure culturelle mal gérée peuvent générer, tant à la petite échelle d'une famille qu'à celle de la planète toute entière.
Critique : Cent mille dollars au soleil
Ah, les films du tandem Michel Audiard / Henri Verneuil, l’un au scénario, l’autre à la mise en scène, c’est toute une époque ! C’est également tout un état d’esprit, qui se caractérise par des écarts du politiquement correct comme le sexisme, le racisme et l’homophobie, qui ne passeraient plus aussi impunément aujourd’hui.
Critique : La Sirène du Mississipi
Dédicacé à Jean Renoir, ce film n’a pas grand-chose en commun avec l’œuvre du plus grand des humanistes parmi les cinéastes français. Nous chercherions davantage un catalogue de références bien plus probantes du côté de deux autres réalisateurs associés de près ou de loin à François Truffaut : Alfred Hitchcock et Claude Chabrol.
Critique : Le Doulos
Jean-Pierre Melville n’a décidément pas fini de nous épater. La preuve avec cette pièce centrale de sa filmographie, qui est infiniment plus qu’un simple film de gangster stylisé et qui participe pleinement à ériger Jean-Paul Belmondo en monument incontestable du cinéma français.
Critique : Retour vers le futur
Les années 1980 n’ont pas produit beaucoup de films aux qualités intemporelles. Cette décennie-là, si facilement ridiculisée pour ses coiffures et sa mode improbables, a subi de plein fouet le poids du temps, ce qui fait d’elle à la fois un objet aisé de nostalgie et une bulle temporelle sans conséquences majeures sur les années ultérieures.
Critique : Les Suffragettes
Nous sommes de tout cœur solidaires avec la lutte des opprimés pour obtenir les mêmes droits que tout le monde. Selon les époques, ce combat valeureux peut être mené par les femmes, les homosexuels ou les victimes du racisme sous toutes ses formes pour ne citer que ces quelques exemples.
Critique : Macbeth (Justin Kurzel)
La longévité de l’œuvre de William Shakespeare est avant tout due à l’aisance avec laquelle sa plume traverse les genres, maîtrisant toujours parfaitement la langue anglaise. Dans la plupart des cas, ses pièces peuvent être adaptées en des films passionnants, comme l’ont prouvé à maintes reprises ses deux disciples principaux Laurence Olivier et Kenneth Branagh.
Critique : Le Fils de Saul
Proposer un premier film dans la compétition du Festival de Cannes est un fait rare, présage d’une oeuvre de qualité. Quand on ressort de la projection du Fils de Saul, on comprend pourquoi. Attention, oeuvre majeure de l’année 2015
Critique : La Peau de Bax
De temps en temps, arrive des Pays-Bas une bonne surprise cinématographique et il faut avouer que, très souvent, il s'agit d'un film réalisé par Alex Van Warmerdam. A la fois film de genre et film d'auteur, La Peau de Bax vient enrichir très agréablement une filmographie déjà fort respectable.
Critique : El Club
Charge anti-cléricale, film cynique, "El Club" est un sacré pavé dans la mare de l'Eglise catholique, d'autant plus qu'il vient d'une région du monde dans laquelle cette Eglise représente une force très importante, parfois pour le pire, parfois pour le meilleur.
Critique : Steve McQueen : The Man & Le Mans
Quand on évoque de nos jours le nom de Steve McQueen, l’acteur américain et pas le réalisateur anglais, il nous fait penser aux films qui ont fait de lui le roi du cool et l’idole d’une génération entière.


















