Berlinale 2018 : Grass

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Nous ne faisons que colporter une évidence en affirmant que Hong Sang-soo tourne beaucoup, jusqu'à l'excès même. Sa renommée lui permet d'être invité par tous les grands festivals, qui s'arrachent presque ses films, programmés dans des sélections plus ou moins adaptées, comme dans le cas présent le Forum du Festival de Berlin, une partie initialement dédiée au « jeune » cinéma, prêt à l'aventure et à l'exploration de nouvelles formes filmiques.

Berlinale 2018 : L’Île aux chiens

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Wes Anderson goes to Japan … et reste pourtant intimement fidèle à lui-même ! Dans son deuxième film d'animation après Fantastic Mr. Fox, présenté en ouverture et en compétition du 68ème Festival de Berlin, il adopte une fois de plus ce ton joliment irrévérencieux, conscient de lui-même et néanmoins pas imbu de sa personne, qui a jusqu'à présent fait le succès de sa filmographie assez homogène.

Critique : Notre enfant

Dans ce film sur l'adoption et l'amour maternel, il est demandé au spectateur de se glisser dans la peau du personnage principal lequel est, par ailleurs, magistralement interprété par Bárbara Lennie.

Critique : Wajib – L’invitation au mariage

L'utilisation habile d'une tradition palestinienne pour exprimer un maximum de choses à laquelle s'ajoute la présence de deux excellents comédiens : comment se fait-il qu'un véritable enthousiasme ne soit pas au rendez-vous ?

Critique : Errementari: Le forgeron et le diable – Festival de Gérardmer 2018

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Espagne, 1841. Il y a maintenant 10 ans que la Guerre Carliste a pris fin. Un envoyé du gouvernement est dépêché sur les traces  d’un mystérieux forgeron solitaire vivant au plus profond d’une forêt. Les villageois de la région le craignent et l’accusent même d’avoir scellé un pacte avec le démon qu’ils entendent chaque nuit hurler du plus profond de sa forge. Un jour, une jeune orpheline du nom d’Usue vient à pénétrer en ce lieu, menaçant de révéler  le terrible secret du forgeron, réveillant une menace qui les mènera jusqu’aux portes de l’Enfer.

Critique : 78/52, Les derniers secrets de Psychose – Festival de Gérardmer 2018

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En 78 plans et 52 coupes, la scène culte du meurtre sous la douche de Marion Crane (Janet Leigh) par Norman Bates (Anthony Perkins) dans Psychose , chef-d'œuvre de montage, est une scène légendaire qui a bouleversé à jamais les codes du cinéma mondial. Profanant avec délice le sanctuaire blanc de la salle de bains, le maître du suspense Alfred Hitchcocklibérait dans cette scène une libido et une agressivité refoulées sous le carcan victorien. Sentant l'époque changer, à l'aube d'une décennie 1960 marquée par les violences raciales et les émeutes, il envoyait aussi un message à une Amérique jugée trop candide : même sous la douche, on n'est plus en sécurité !  Après les très remarqués Doc of the Dead et The People vs George Lucas, le réalisateur Alexandre Philippe explore à nouveau les racines et le fondement d’une certaine cinéphilie : De Peter Bogdanovich à Guillermo del Toro, les cinéastes et analystes les plus prestigieux s’expriment devant la caméra du documentariste et décortiquent avec bonheur et plan par plan cette séquence célébrissime, mille fois citée et pastichée, qui a profondément modifié la réalisation et le montage des films.

Critique : Au delà de la gloire

Si le regard que Samuel Fuller portait sur la guerre de Corée dans deux de ses films au début de sa carrière était déjà peu complaisant, le point de vue du réalisateur sur un conflit auquel il avait activement participé, observé à travers le prisme d'une nostalgie nullement conciliante, ne pouvait être que cinglant. En effet, Au delà de la gloire compte parmi ces films de guerre qui plongent le spectateur dans un chaos existentiel, où la gloire et la patrie ne valent plus rien, face à l'urgence de rester en vie.

Critique : Cold Skin – Festival de Gérardmer 2018

Dans les années vingt, un officier météorologique de l'armée est envoyé sur une île en Antarctique pour étudier les climats. Celui-ci y fait la rencontre d'un vieux gardien de phare russe. Lors de la première nuit, l'officier se fait attaquer par d'étranges créatures...

Critique : Tragedy Girls – Festival de Gérardmer 2018

Deux adolescentes fascinées par la mort décident de kidnapper un tueur en série pour qu’il leur enseigne les « ficelles du métier ». Le début d’une vague de crimes qui va transformer ce duo de lycéennes mal dans leur peau en véritables stars des réseaux sociaux...

Critique : Jusqu’à la garde

Un film d'une force exceptionnelle, un film qui coupe le souffle, qu'on reçoit comme un coup de poing.

Critique : Chasseuse de géants – Festival de Gérardmer 2018

Barbara est une adolescente solitaire différente des autres, et en conflit permanent avec son entourage. Ses journées au collège sont rythmées par les allers-retours entre le bureau du proviseur et la psychologue. Aux sources de l’inquiétude des adultes qui veillent sur elle, il y a son obsession pour les Géants, des créatures fantastiques venues d’un autre monde pour semer le chaos. Armée de son marteau légendaire, Barbara s’embarque dans un combat épique pour les empêcher d’envahir le monde… 

Critique : The Lodgers – Festival de Gérardmer 2018

Un frère et sa soeur sont liés par un terrible secret qui les contraint à ne jamais quitter la maison recluse que leurs parents décédés leur ont laissée en héritage. Un jeune homme va bientôt faire voler cette situation en éclats.

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