Critique : La permission
Face à un sujet très fort, il est particulièrement dommage que le côté trop bavard et criard du film conduise à émettre des réserves sur le résultat final.
Albi 2018 : compétition de courts-métrages
Il y avait du monde ce matin au CGR Le Lapérouse, où le Festival d'Albi a organisé sa traditionnelle séance de courts-métrages ! Pas moins de cinq classes des lycées de la région y ont assisté, qui avaient de même participé à la sélection des courts en amont et qui ont désigné le gagnant du Prix des lycéens.
Critique : Amanda
Mikhaël Hers se montre en gros progrès avec "Amanda", film sur un sujet grave qui s'avère plutôt bien traité même s'il n'est pas exempt de certaines longueurs inutiles.
Albi 2018 : Deux fils
Est-ce que les films en général et les premières œuvres en particulier reflètent la personnalité de leur créateur ? C'est une question qu'on s'est toujours posée, tellement le cinéma, dans son versant pas exclusivement commercial, constitue une forme d'expression personnelle. Supposons donc que ce soit le cas et que Deux fils, présenté en avant-première au Festival d'Albi, soit en quelque sorte un prolongement de l'impression que son réalisateur débutant Félix Moati nous a laissée à travers ses interprétations dans un nombre conséquent de films français récents.
Albi 2018 : Girl
D'un point de vue purement médical, changer de sexe devient petit à petit anodin, grâce à une intervention chirurgicale, accompagnée d'un traitement hormonal, qui n'ont plus de secrets pour les spécialistes. Or, le seul progrès de la science ne suffira jamais à dédramatiser la communauté transgenre, à en faire une banalité sociale en lieu et place de l'attraction de foire que les hommes et les femmes ayant franchi ce pas décisif restent hélas jusqu'à ce jour.
Albi 2018 : Qui a tué Lady Winsley ?
Les meilleurs policiers sont ceux pour qui l'identité de l'assassin est secondaire, où le chemin parcouru avant d'arriver à la grande révélation finale importe plus que le petit jeu de devinette par procuration, auquel le détective dans l'âme qu'on est malgré tout se prête trop facilement. Présenté en avant-première au Festival d'Albi, Qui a tué Lady Winsley ? est de ceux-là.
Arras 2018 : Genesis
Vue de loin, à travers le filtre des médias occidentaux, la Hongrie a l'air d'être un pays hermétiquement enfermé dans son opposition à tout ce que l'Europe propose, notamment en matière de gestion des flux migratoires. Sa position géographique l'expose en effet au moins indirectement à cette problématique brûlante de notre temps, auquel son cinéma avait répondu sur le ton de la sublimation fantastique avec La Lune de Jupiter de Kornel Mundruczo, sorti il y a deux ans en France.
Critique : Yomeddine
En mai dernier, un miracle s'est produit sur la Croisette : "Yomeddine", un "petit" film égyptien, ayant comme principaux interprètes un lépreux et un gamin de 10 ans, s'est retrouvé en lice pour l'obtention de la prestigieuse Palme d'Or.
Critique : L’enfance d’un maître
Il n'est pas fréquent de pouvoir "rencontrer" sur une période de 25 ans un jeune homme chargé du poids d'avoir été désigné dès sa naissance comme étant la réincarnation d'un lama bouddhiste et maître de méditation de grande réputation.
Arras 2018 : The Reports on Sarah and Saleem
Les fronts entre les Palestiniens et les Israéliens sont plus que jamais tranchés dans une hostilité aveugle, sans terrain d'entente possible. Tous les vendredis, la jeunesse de la bande de Gaza crie sa détresse à la clôture qui la sépare de ce qu'elle ne considère nullement comme une terre promise. Les gouvernements populistes aux États-Unis et au Brésil se font de surcroît un malin plaisir de jeter de l'huile sur le feu, en transférant leurs ambassades dans la ville coupée en deux de Jérusalem.
Arras 2018 : Ma mère est folle
Nous savons bien sûr parfaitement que la vedette de Ma mère est folle est Fanny Ardant, une actrice que nous apprécions habituellement, grâce à son charme irrésistible qui passe à la fois par son grand sourire et par une profondeur de jeu qui ne trouve hélas pas toujours les rôles qu'elle mériterait.
Arras 2018 : La Dernière folie de Claire Darling
Julie Bertuccelli est décidément une réalisatrice à part. Dans chacun de ses films, elle conçoit des univers singuliers, des espaces cinématographiques dont elle établit les règles avec une autonomie téméraire. Présenté en avant-première à l'Arras Film Festival, La Dernière folie de Claire Darling se montre à la hauteur de ses ambitions artistiques, grâce à son intrigue assez farfelue, une fantaisie mi-légère, mi-grave dont la structure temporelle a de quoi étonner.


















