Critique : Personal Shopper

0
Après Sils Maria sélectionné à Cannes, récompensé du Prix Louis-Delluc puis nommé à six reprises aux Césars, Olivier Assayas revenait en mai dernier en compétition officielle au Festival de Cannes avec ce nouveau film Personal Shopper où il dirige à nouveau Kristen Stewart déjà au casting de ce précédent opus, qui lui a permis de remporter le César de la meilleure actrice dans un second rôle. Le début d’une longue collaboration entre Olivier Assayas et Kristen Stewart ?

Critique : Doctor Strange

0
En termes de sophistication, le reflet filmique de l’univers Marvel n’a pas encore dit son dernier mot. Alors que l’on pouvait noter une fâcheuse tendance à l’uniformisation lénifiante lors des aventures de super-héros les plus récentes, celles des Avengers en tête, l’entrée en la matière de Doctor Strange, le plus cérébral des justiciers du futur, fait preuve d’une certaine originalité.

La Roche-sur-Yon 2016 : Swiss Army Man

0
L’humour vulgaire, très sollicité par les comédies américaines depuis une vingtaine d’années, n’a probablement jamais produit un film plus original et décapant que Swiss Army Man ! On y pète et on y bande sans arrêt, mais ces manifestations des fonctions du corps humain considérées comme honteuses s’inscrivent avec un naturel désarmant dans le cadre d’une histoire étonnamment poétique.

Critique : Miss Peregrine et les enfants particuliers

0
« There’s a new world coming  » c’est par ces mots que la chanteuse Disa et le musicien Benjamin Wallfisch nous ont annoncé l’arrivée d’un nouveau monde dans la bande annonce du nouveau film de Tim Burton, Miss Peregrine et les Enfants Particuliers. Mais comment y accéder ? Ils poursuivent en nous indiquant la direction à suivre ainsi « and it’s just around the bend ». Ce chemin conduit notre héros Jacob (Asa Butterfield), tout droit à un orphelinat pas comme les autres qui ouvrira ses portes ce 5 octobre 2016. Il y fera la connaissance d’Emma (Ella Purnell), d’Enoch (Finlay MacMillan), d’Olive (Lauren McCrostie), d’Horace (Hayden Keeler-Stone) ainsi que des jumeaux (Joseph et Thomas Odwell) et de nombreux autres orphelins aux pouvoirs très particuliers placés sous la protection bienveillante de Miss Peregrine (Eva Green).

Critique : Le BGG – Le Bon Gros Géant

1
Après une adaptation animée en 1989, Le Bon Gros Géant de Roald Dahl revient et cette fois-ci dans nos salles de cinéma. Avec un réalisateur comme Steven Spielberg, le plus à même de filmer un univers enchanteur pour enfants, l'on ne pouvait qu’être curieux du résultat. Mais cette curiosité est vite freinée par l’aspect répétitif de l’histoire et l'on se sent somnoler pour se voir emporter non pas dans le pays des géants mais à l’époque à laquelle Spielberg réalisait de superbes œuvres, destinées tant aux petits qu'aux plus grands.

Critique : Docteur Jekyll et Sister Hyde

1
La figure du scientifique qui se transforme en monstre est un grand classique du cinéma de genre, notamment par le biais des différentes adaptations au fil du temps de l’histoire imaginée par Robert Louis Stevenson. Le mythe de Docteur Jekyll et Mister Hyde sur les deux faces d’une même personnalité s’est inscrit, au moins depuis les débuts du cinéma parlant, dans le catalogue des craintes collectives, mis à jour successivement par les soins de Rouben Mamoulian, Victor Fleming ou encore Jean Renoir.

Critique : Santa Sangre

1
On peut dire que Alejandro Jodorowsky fait partie de l'actualité cinéphile : l'excellent Jodorowsky's Dune, narrant son titanesque et inabouti projet d'adaptation du roman de Frank Hebert, est sorti en avril et nous avons pu découvrir à Cannes son nouveau film, Poesia sin fin (critique) dans le cadre de la Quinzaine des Réalisateurs. Santa sangre n'est pas annoncé comme autobiographique, et n'est d'ailleurs pas écrit seulement par Jodorowsky.

Critique : Nos souvenirs

2
Le public festivalier peut parfois être cruel. La réception à Cannes du nouveau film de Gus Van Sant, qui y était présenté l’année dernière en compétition, fut si glaciale qu’elle a enseveli sous elle la réputation de Nos souvenirs avant que ce dernier n’ait eu une chance de se faire sa place sur le marché.

Critique : Captain America Civil War

3
Les Avengers sont de retour. Car ne vous y trompez pas, peu importe le titre dont sont affublées les aventures Marvel produites par Disney, elles vont intégrer peu ou prou l’ensemble des super-héros de l’univers. Maintenant que tous ces personnages aux pouvoirs impressionnants sont connus du public mondial, on pourrait croire que l’union fasse la force et que cette équipe de choc tende vers une suprématie sublime.

Critique : Gods of Egypt

1
S'il parle de grandeur et le fait bien, Gods of Egypt n’en est pas pour autant un grand film, car terni par des fautes de goûts et tombant à plusieurs moments dans le ridicule.

Critique : The End

1
Moins d'un an après la présentation de Valley of love au Festival de Cannes, Guillaume Nicloux revient pour un film avec Gérard Depardieu dans le rôle principal. Une forêt française remplace la Vallée de la mort, Depardieu troque sa chemise et son short pour des habits de chasseur, que Samy Naceri (et son clip «seconde chance») ne renierait pas mais le cas de The End est un peu particulier.

Critique : Batman V Superman : L’Aube de la justice

3
Trois ans après Man of Steel, Zack Snyder, metteur en scène visionnaire de 300 mais surtout du remarquable Watchmen : Les Gardiens, revient cette semaine avec un blockbuster très attendu : Batman V Superman : L’Aube de Justice.

Derniers articles

Test Blu-ray : L’Accident de piano

0
Avec L’Accident de piano, Quentin Dupieux continue de creuser son sillon cinématographique à part et extrêmement personnel, naviguant entre satire sociale et comédie existentielle avec un tempo bien à lui.

Test Blu-ray : La Vie, l’amour… les vaches

0
La Vie, l’amour… les vaches, réalisé par Ron Underwood en 1991, fait partie de ces comédies qu’on croyait définitivement rangées au rayon des petits classiques injustement oubliés qui retrouvent aujourd’hui une vigueur insoupçonnée.

Critique Express : Deux procureurs

Quand bien même l'action de "Deux procureurs" se déroule en 1937, il parait évident que Sergueï Loznitsa a choisi de nous parler de la Russie des années 2020 : le dictateur n'est plus le même mais la volonté d'imposer sa détermination politique par la violence est identique.

Test Blu-ray : Et maintenant on l’appelle El Magnifico

0
Et maintenant on l'appelle El Magnifico s’inscrit dans cette veine décalée du western italien post-Leone, où les cowboys ont des tics de comédie burlesque et les méchants des tronches de syndicalistes en fin de carrière.

La frontière floue entre gaming et gambling : où commence le hasard

0
Le jeu vidéo et le jeu d'argent se ressemblent de plus en plus. Les frontières entre les deux univers s'effacent. Dans un jeu mobile,...