Critique : Les Amants de Caracas
Récompensé du Lion d’or au dernier Festival de Venise, ce film jette un regard sans concession sur le quotidien au Venezuela. Alors que ce pays sud-américain – plus connu pour les mesures extrêmes de ses dirigeants que pour sa cinématographie nationale – traverse actuellement une crise économique et politique majeure, Les Amants de Caracas se situe en marge d’une société en chute libre.
Test DVD : Chant d’hiver
On retrouve dans "Chant d'hiver" les fondamentaux du cinéma de Iosseliani : sa façon poétique d'aborder le réel, l'utilisation de plans séquence, d'une durée toujours très raisonnable, son goût pour le chant, pour la musique en général, si possible accompagnée de bonnes lampées de vodka.
Critique : Marguerite et Julien
Marguerite et Julien
France, 2015
Titre original : -
Réalisateur : Valérie Donzelli
Scénario : Jérémie Elkaïm, Valérie Donzelli, d'après le scénario inédit de Jean Gruault
Acteurs : Anaïs...
Test DVD : La Fille du patron
Des choix parfaitement assumés et une réalisation très bien maîtrisée pour un premier long métrage permettent de situer le film dans le haut du panier en matière de comédie sociale
Critique : Eddie The Eagle
1988, la ville de Calgary (Canada) est en pleine effervescence parce qu’elle se prépare à accueillir les quinzième Jeux Olympiques d’hiver. Des athlètes du monde entier débarquent pour partager leur passion et participer à l’évènement le plus emblématique du milieu sportif. Les entrainements sont lancés, les supporters sont gonflés à bloc pour encourager leurs équipes.
Critique : Par amour
Que peut-on faire par amour et jusqu’où sommes-nous prêts à aller ? Voilà la question que tout un chacun se pose un jour ou l’autre dans sa vie, et que Giuseppe M. Gaudino met à l’honneur dans son film. Intitulé Per amor vostro traduit en français par Par amour, ce film franco-italien, fut le 4e film italien présenté à la Mostra de Venise ? après L’Attesta de Pietro Messina, Sangue del mio sangue de Marco Bellocchio et A Bigger Splash de Luca Guadagnino. Vingt ans après son unique long métrage Giro di lune tra terra e mare, ce documentariste nous offre un nouveau long métrage au scénario prometteur.
Critique : La Visita
C'est avec une très grande sobriété que le jeune réalisateur Mauricio López Fernández introduit le spectateur dans une famille chilienne de la bourgeoisie provinciale, une famille engluée dans la religion et la tradition et qui a beaucoup de mal à accueillir le retour du fils de leur bonne Coya, un fils qui se prénommait Filipe lorsqu'il est parti et qui, lorsqu'elle revient, est devenu Elena.
Critique : Nos souvenirs
Le public festivalier peut parfois être cruel. La réception à Cannes du nouveau film de Gus Van Sant, qui y était présenté l’année dernière en compétition, fut si glaciale qu’elle a enseveli sous elle la réputation de Nos souvenirs avant que ce dernier n’ait eu une chance de se faire sa place sur le marché.
Critique : Mr. Holmes
Dix-sept ans après Ni dieux ni démons, le récit magistral des derniers jours du réalisateur légendaire James Whale, Bill Condon et Ian McKellen se retrouvent pour raconter essentiellement la même histoire. Il n’y est plus question d’homosexualité, ce qui rend sans doute Mr. Holmes moins personnel pour le réalisateur que la déchéance d’un artiste ostracisé, entre autres raisons, parce qu’il était gay.
Critique : Bad Boy Bubby
Bad Boy Bubby. Un titre intriguant, accompagné par la photo d’un acteur ayant des faux-airs de Jack Nicholson. Une ressortie en salle 22 ans après la sortie d’origine, sans raison particulière. Voilà à peu près ce je savais du film avant d’aller le voir. Près de six mois après l'avoir découvert, Bad Boy Bubby est toujours dans un coin de mon esprit. Il sort, pour la première fois en France, en Blu-Ray le 9 mai prochain.
Critique : Le Fils de Joseph
Tout spectateur qui a déjà été conquis par la facture très particulière des films d'Eugène Green trouvera forcément son compte dans "Le Fils de Joseph". Pour celles et ceux qui n'ont vu aucun de ses films, "Le Fils de Joseph" est probablement le plus facile d'accès parmi ses six réalisations : n'est-ce pas un excellent motif pour aller voir ce film ? Quant à celles et ceux qui ont déjà fait une ou plusieurs tentatives et qui n'ont pas accroché, on ajoutera que "Le Fils de Joseph" est très souvent fort drôle, ce qui ne gâte rien.
Test DVD : La terre éphémère
George Ovashvili utilise le conflit entre la Géorgie et l'Abkhazie comme toile de fond pour peindre avec soin les rapports de l'homme avec la nature, parfois amie, parfois ennemie, pour dénoncer à demi-mot la soif de possession des hommes et des états, pour exposer avec délicatesse l'éveil à la sensualité d'une toute jeune fille en train de devenir femme.