Critique : Le Disciple
"Le disciple" est un exemple de plus de ces films qui débarquent à Cannes au mois de mai, réalisés par des cinéastes dont on ne sait rien et qui prennent les spectateurs à la gorge dès la première image pour ne plus les lâcher jusqu'à la fin.
Critique : La fille de Brest
"La fille de Brest" prouve que le cinéma français est capable d'égaler le cinéma américain dans ce qu'il a de meilleur.
Critique : American Pastoral
American Pastoral
Etats-Unis, 2016
Titre original : -
Réalisateur : Ewan McGregor
Scénario : John Romano, d'après l'oeuvre de Philip Roth
Acteurs : Ewan McGregor, Jennifer Connelly, Dakota Fanning
Distribution...
Critique : Une vie
Avec "Une vie", Stéphane Brizé réussit haut la main son examen de passage parmi les grands réalisateurs d'adaptations cinématographiques de classiques de la littérature.
Albi 2016 : Corniche Kennedy
Dominique Cabrera aime Marseille. Elle l’a dit à plusieurs reprises lors de la présentation de Corniche Kennedy au 20ème Festival d’Albi. Cet attachement se traduit par un film à l’équilibre délicat, sans l’ombre d’un doute enraciné dans la mentalité et la topographie de la cité phocéenne et en même temps libre comme l’air de toute trace de coloris folklorique.
Critique : Paterson
Le cinéma de Jim Jarmusch oscille entre deux univers, certes pas mutuellement exclusifs, quoique engageants à des niveaux différents. Sur un ton sans exception très détendu et cool, une sorte de contemplation zen pleine de sagesse, le réalisateur a pour habitude soit de s’improviser en artiste du néant, soit de soumettre souverainement des genres normalement plus actifs à son sens aigu de l’observation tranquille.
Critique : Tour de France
Deux cœurs battent au sein du deuxième film de Rachid Djaïdani. Cette opposition ouverte entre deux conceptions de la France, portées par des personnages hautement emblématiques, peut même être considérée comme la raison d’être principale de Tour de France. Ce qui ne veut pas dire qu’il s’agit d’un film platement polémique par son antagonisme primaire, qui jouerait un cliché contre l’autre, jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien d’autre qu’une bouillie consensuelle.
Critique : Manchester by the sea
Kenneth Lonergan est un cinéaste au parcours pour le moins atypique. Auteur de 3 films en 16 ans, il est surtout connu des cinéphiles pour les déboires que son superbe Margaret a connus. Tourné en 2005, sorti aux Etats Unis en 2011, sa douloureuse gestation aurait sans doute de quoi occasionner un documentaire passionnant. Également dramaturge ayant écrit plusieurs pièces renommées, il revient donc au cinéma avec ce film qui, depuis sa présentation au festival de Sundance début 2016, ne cesse de faire parler de lui comme d’un sérieux challenger pour les Oscars. Si ce type de « buzz » n’est évidemment pas un gage de qualité, la personnalité de son auteur, pratiquant un cinéma éloigné des tics du cinéma indépendant américain contemporain, fait ici toute la différence …
Critique : Le client
Scénario primé, interprétation primée, et pourtant, ce qui ressort avant tout de "Le client", ce sont la beauté des plans, l'intelligence des cadrages, la précision de la mise en scène.
Critique : Moi, Daniel Blake
Ce mercredi 26 octobre est sorti le nouveau film de Ken Loach, Moi, Daniel Blake, récompensé par la Palme d’Or au dernier Festival de Cannes, la deuxième du réalisateur de Raining Stones, Ladybird ou La Part des Anges, entre autres films ancrés dans leur époque.
Critique : Réparer les vivants
Plaidoyer très utile en faveur du don d'organe, "Réparer les vivants" ne peut pas, pour autant, être considéré comme un grand film de cinéma, des faiblesses scénaristiques et de trop nombreuses baisses de régime interrompant régulièrement l'intérêt qu'on peut lui porter.
Critique : Mademoiselle
La longueur du film et le côté "j'aime bien me regarder filmer" de Park Chan-Wook ont malheureusement tendance à vitre émousser l'intérêt du spectateur.