Critique : Nothingwood

En Afghanistan, affirme le réalisateur Salim Shaheen, il n'y a pas d'argent pour le cinéma, c'est Nothingwood ! Ce manque d'argent n'a pas empêché Salim Shaheen de réaliser plus de 100 films.

Critique : le vénérable W.

Malgré les difficultés rencontrées par Barbet Schroeder pour filmer "Le vénérable W.", ce documentaire s'avère remarquable et particulièrement passionnant.

Cannes 2017 : Napalm

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"Mes films ne sont ni documentaires ni fictions, mais des entre-deux" explique Lanzmann avant la séance. En tout cas, Napalm n'est ni un bon documentaire, ni un bon long-métrage de fiction comme nous allons le voir, même s'il n'est pas totalement inintéressant.

Critique : Cinéma mon amour

Grâce à la véritable prestation d'acteur de Victor Purice, l'exploitant du cinéma Dacia de Piatra Nemt, grâce au montage très judicieux du film, il est certain qu'une grande majorité de spectateurs abandonneront très vite toute forme d'a priori négatif pouvant provenir de la lecture du synopsis.

Critique : Brian de Palma

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Il en aura parcouru des distances, ce documentaire, avant d'arriver chez nous. Présenté en septembre 2015 à Venise, il aura enchaîné les festivals, des USA à la Corée du Sud, en passant par Tel Aviv, Toronto, Rio de Janeiro ou encore Vienne. Enfin, il a récemment été diffusé sur Arte, et est disponible en VOD sur le site de la chaîne.

Bergamo Film Meeting 2017 : Hotel Dallas

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Il y a longtemps, lorsque la génération des bobos actuels était encore bercée dans sa plus tendre enfance et par conséquent réceptive aux images diffusées à la télévision, la série « Dallas » relevait du phénomène. Son impact sur la conscience collective de la planète entière était tel, que même les succès les plus exceptionnels qui remplissent de nos jours tranquillement les caisses des services de vidéo à la demande doivent paraître en comparaison comme d'insignifiants divertissements éphémères.

Berlinale 2017 : I am not your negro

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Le peuple américain est raciste. Il n'y a pas mille façons de tergiverser autour de cette question brûlante, de mettre à contribution l'encyclopédie des expressions politiquement correctes ou de souligner de rares avancées du côté des droits pour davantage d'égalité, plus que jamais fragilisées par les temps tendancieux qui courent. Ce racisme est enraciné dans la culture des Etats-Unis depuis leur création, avec l'extermination du peuple autochtone, puis l'esclavage en points d'orgue.

Critique : Le Concours

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Un film réjouissant, vivant et souvent drôle, un film de deux heures qui se déguste sans que jamais le moindre ennui ne montre le bout de son nez

Critique : La Cigale le corbeau et les poulets

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Pour le grand public, la production des documentaires en France doit sans doute se résumer à quelques contes animaliers mignons, concoctés par Luc Jacquet ou Jacques Perrin dans un effort désespéré de sauver la planète. Dans le même ordre d’idées, les seuls autres documentaires français à attirer un public relativement nombreux sont ceux consacrés aux enfants en général, et au monde scolaire en particulier.

Critique : Gimme Danger

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Avec Paterson et Gimme Danger, Jim Jarmusch s’offre une riche actualité cinématographique en cette rentrée. Qu'il soit à l’origine d’un documentaire consacré aux Stooges n’est finalement pas une surprise. L’auteur de Dead Man n’a jamais caché son appétence pour la musique, en particulier le rock, en témoigne ses magnifiques bandes-originales pour les besoins de ses longs-métrages (Tom Waits, Screaming Jay Hawkins, Elvis Presley, The Brian Jonestown Massacre, Mulatu Astake…).

Critique : Entre les frontières

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Dans ce siècle marqué par le déplacement massif de populations, il y a des réfugiés partout, qui ne sont hélas bienvenus nulle part. A l’exception éventuelle et éminemment temporaire de l’Allemagne, qui paie désormais sa culture éphémère de l’accueil par une crispation sociale et politique grandissante.

Critique : Swagger

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C’est une parenthèse enchantée. Un instant rare à partager avec des jeunes vivant dans des banlieues défavorisées d’Aulnay-sous-Bois ou de Sevran, qui aurait pu, chez tant d’autres cinéastes même reconnus, tomber dans la fiction moraliste pointant d’un doigt accusateur chaque spectateur ayant pourtant fait la démarche d’aller voir le film. Mais ce cinéma comme on en a trop souvent subi, Olivier Babinet n’en est visiblement pas un adepte non plus. Son truc à lui, c’est plutôt le métissage des genres, investissant le documentaire pour, au final, faire autre chose. Car si le film présente de vrais enfants ou adolescents, leur vraie vie, et leurs vraies interrogations, c’est pour passer au coloriage pop ce qui n’aurait pu être qu’un énième reportage misérabiliste pour nous montrer à quel point la vie dans les cités est dure, avec ses trafiquants, sa violence et son absence de perspectives d’avenir.

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Quand bien même l'action de "Deux procureurs" se déroule en 1937, il parait évident que Sergueï Loznitsa a choisi de nous parler de la Russie des années 2020 : le dictateur n'est plus le même mais la volonté d'imposer sa détermination politique par la violence est identique.

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