Test Blu-ray : Ni vu ni connu

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Adapté d'un court roman d'Alphonse Allais, Ni vu ni connu s'avère une comédie iconoclaste s'intégrant parfaitement dans la filmographie d'Yves Robert. Très proche dans l'esprit de comédies familiales telles que La guerre des boutons, cette farce champêtre à la fois enlevée, drôle et souvent fort juste permettait à Louis De Funès de composer un de ses premiers rôles comiques en tête d'affiche. Un excellent moment.

Test Blu-ray : Du mouron pour les petits oiseaux

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Du mouron pour les petits oiseaux est très éloigné du « réalisme poétique » cher aux grands film de Marcel Carné et se révèle finalement très « libre » (et même par moments franchement gonflé) dans sa façon d'aborder les rapports humains, et notamment amoureux. Les dialogues, signés Carné et Jacques Sigurd (Dédée d'Anvers), s'avèrent en effet absolument savoureux et contribuent à faire de ce « petit » film au casting quatre étoiles un excellent divertissement, suranné mais en tous points agréable.

Test Blu-ray : La 7ème cible

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Avec son rythme extrêmement bien géré, surtout en ce qui concerne la montée de la tension durant la première heure, et ses ruptures de ton casse-gueule (qui passent pour la plupart comme une lettre à la poste, on remercie les talents couplés de Jean Poiret et Jean-Pierre Bacri),

Test Blu-ray : La valise

Pour le spectateur habitué aux énormes comédies signées en solo par Francis Veber et Georges Lautner, La valise manque de la petite étincelle de folie qui aurait été nécessaire pour convaincre à 100% et se placer vers les plus hautes marches du podium.

Test Blu-ray : Boardwalk Empire – Saison 5

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Fort logiquement située en 1931, année de l'arrestation d'Al Capone et de la fin de la prohibition aux États-Unis, cette cinquième saison voit ses personnages un peu vieillis (et vieillissants) tenter d'évoluer, de s'adapter à un monde qui change

Test Blu-ray : White bird

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Gregg Araki n'a jamais réellement arrêté de surprendre. Si son cinéma s'est certes assagi en murissant (c'est qu'il a quand même 56 ans), il continue toujours de gratter là où ça fait mal, pointant du doigt une société à la dérive. Avec White bird, il aborde à nouveau, dix ans après Mysterious skin, un récit de coming of age qui ne tardera pas à révéler son lot de mensonges

Test DVD : Quand vient la nuit

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Avec Quand vient la nuit, le cinéaste choisit d’aborder, pour son premier film américain, un genre très codifié et sans doute plus familier du spectateur : celui des truands New Yorkais, cher à Martin Scorsese ou James Gray, à qui on pense souvent. Plongeant au cœur des affres personnelles et « professionnelles » (qui se rejoignent parfois) des petites frappes de la mafia tchétchène, le film de Roskam nous dresse le portrait d’un quartier qui se désintègre lentement mais sûrement, sous la pression d’une société en mutation et de plus en plus violente, pourrissant au fur et à mesure tous ceux qui vivent à Brooklyn : le personnage incarné par Tom Hardy, contaminé, acculé par cette violence qu’il renie et rejette en bloc, en est le symbole le plus fl

Test DVD : La prochaine fois je viserai le cœur

La prochaine fois je viserai le cœur est un thriller atypique et on ne sort pas complètement indemne d'avoir ainsi fréquenté pendant plus de 100 minutes un tel psychopathe.

Test Blu-ray : Exists

Exists s'avère, contre toute attente, une excellente surprise. S'il comporte encore quelques tics agaçants propres au found footage, le film fait montre d'une belle maitrise du médium...

Test Blu-ray : Le projet Atticus

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Ce faux documentaire, écrit et réalisé par Chris Sparling (par ailleurs scénariste de l’excellent Buried), décide en effet d’entrecouper les séquences filmées à l’institut Atticus dans le film (pseudo-tournées entre 1975 et 1976) par des témoignages contemporains de divers intervenants liés au drame ayant pris place à l’époque

Test DVD : Patrick

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Depuis quelques années, l’Australie semble s’être lancée dans une vague de remakes des grands classiques de l’horreur et du fantastique que le pays d’Oz avait lancée à la face du monde dans les années 70. Après Long week-end en 2008, et en attendant Harlequin, Razorback ou les classiques de Peter Weir, c’est Patrick qui connaît aujourd’hui les joies du remake...

Test Blu-ray : Zombie ass (Sushi Typhoon)

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De tous les films de la nouvelle vague Sushi Typhoon initiée par Elephant Films et sortant le 3 mars, le troisième film signé Noboru Iguchi, Zombie ass – Toilet of the dead est sans doute le plus décomplexé, le plus trash, le plus érotique et, peut-être, le plus crétin

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Décès du compositeur Lalo Schifrin

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Le compositeur argentin Lalo Schifrin est décédé le 26 juin à Los Angeles des suites d'une pneumonie. Il était âgé de 93 ans. A l'origine du thème mondialement connu de l'univers Mission : impossible, Schifrin avait composé des dizaines de bandes originales à la fois pour la télévision et le cinéma.

Test DVD : Baby

"Baby" réussit l'exploit d'être à la fois un film très réaliste sur la communauté LGBT de São Paulo sans pour autant tomber dans un voyeurisme plus ou moins sordide, un film d'apprentissage plein de sensualité, un véritable film d'amour dans lequel interviennent de façon subtile le politique et le social, un film, enfin, qui montre, grâce à la différence d'âge entre Ronaldo et Baby, que, malgré les Bolsonaro et consorts, le sort des homosexuels a quand même réussi à  s'améliorer au Brésil.

Critique Express : La guitarra flamenca de Yerai Cortés

"La guitarra flamenca de Yerai Cortés" est un film susceptible de plaire tout autant à celles et ceux qui connaissent et qui aiment le flamenco qu'à celles et ceux qui n'y connaissent rien, voire même qui n'apprécient pas ce genre musical.  

Devenir acteur : entre vocation, formation et professionnalisme

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L’art dramatique fascine. Depuis les planches du théâtre antique jusqu’aux plateaux de cinéma contemporain, le métier d’acteur intrigue, attire, et parfois effraie. Nombreux sont...

Critique Express : Kouté vwa

Considérant que la dimension tragique de l'histoire racontée serait plus facilement ressentie dans un registre narratif et que les personnages principaux seraient plus libres en étant conscients qu'ils jouaient un rôle,  Maxime et Audrey Jean-Baptiste ont choisi d'orienter leur film vers la fiction,  même si, très souvent, il s'apparente à un documentaire.