Test Blu-ray : Incubus
Incubus surprend dans son déroulement, tout autant que dans la représentation tout à fait singulière qu’il propose de la famille américaine, très œdipienne et dont la proximité pourra occasionnellement mettre le spectateur vaguement mal à l’aise.
Test DVD : Les femmes des autres
Pour nombre de cinéphiles ayant connu l’ère glorieuse de la VHS, et n’ayant pas forcément baigné dans la « culture » du téléchargement à tout crin étant apparue avec Internet, il faut bien avouer que la découverte des filmographies de certains cinéastes italiens des années 60/70 fut liée à la sortie des films sur support VHS ou de DVD, chez tel ou tel éditeur français, ou éventuellement en import avec des sous-titres anglais. Ainsi, une partie de notre cinéphilie galopante a été en partie façonnée par les éditeurs vidéo. Que retient-on par exemple aujourd’hui de la carrière de Damiano Damiani ? Sur les 21 films tournés par le cinéaste entre 1960 et 1982, 16 ont été distribués dans les salles françaises – quelques décennies plus tard, on ne connait finalement plus que quelques films de genre : El chuncho (1967), Confession d'un commissaire de police au procureur de la République (1971) et Un génie, deux associés, une cloche (1975) sont les premiers à se rappeler à la mémoire du spectateur, et s’accompagnent, éventuellement, de Seule contre la Mafia / The most beautiful wife (1970) ou encore Comment tuer un juge / How to kill a judge (1975). Toujours inédits en DVD dans l’hexagone, ces deux derniers films sont souvent uniquement connus de « réputation ».
Test Blu-ray + DVD : La vengeance d’un acteur
Alors que les fêtes approchent, Rimini Editions a la très bonne idée de présenter à nouveau ce film rare dans une version restaurée, dans un combo Blu-ray + DVD : une très bonne idée de cadeau.
Test Blu-ray : Le plus vieux métier du monde
Réunissant six sketches tournant autour de la prostitution à travers les âges, Le plus vieux métier du monde n'évite pas l'écueil le plus fréquent du genre auquel il appartient : les différents sketches sont en effet assez inégaux. Il faut dire aussi que l'on imagine difficilement réunir six cinéastes aussi différents que Franco Indovina, Mauro Bolognini, Philippe de Broca, Michael Pfleghar (qui ça ?), Claude Autant-Lara et Jean-Luc Godard sans se retrouver au final avec un objet filmique hétérogène, proposant des sketches parfois radicalement opposés dans leur approche d'un même thème.
Test DVD : Invasion (Kiyoshi Kurosawa)
Avec Invasion, on n’est certes pas parti aussi loin dans le délire grandiloquent de la suprématie de l’amour, sur fond d’effets spéciaux improbables, que dans Real du même réalisateur. Néanmoins, il ne reste pas moins frustrant que cette histoire au potentiel certain ne fait pas preuve de davantage de discernement pour éviter les mauvais choix scénaristiques et formels. Ces derniers sont portés au paroxysme, lors d’une conclusion qui anéantit les rares subtilités et nuances développées précédemment et quoiqu’il en soit en perte de vitesse, depuis que l’envahisseur a décidé avec une insouciance préjudiciable de jouer cartes sur table avec ses proies.
Test DVD : Sous le tapis
Comme nombre de comédies françaises contemporaines, Sous le tapis prend comme point de départ une réunion de famille. Cependant, Camille Japy n’a pour autant pas forcément choisi la facilité...
Livre : Comment survivre dans un film d’horreur
Comment tuer un zombie, rester éveillé une semaine entière, réussir un exorcisme ou battre Satan : autant de questions auxquelles vous trouverez les réponses dans Comment survivre dans un film d'horreur !
Test DVD : Casa Grande
"Casa Grande" mixte avec bonheur l'éducation sentimentale d'un adolescent de la bourgeoisie de Rio de Janeiro avec une peinture de la mixité sociale et raciale de la société brésilienne d'aujourd'hui telle qu'elle peut être vue par cet adolescent lorsque les aléas de la vie arrivent à lui forger une conscience qu'on peut qualifier de politique, conscience que n'ont jamais réussi à avoir ses parents
Test Blu-ray : Clown
La petite histoire autour de Clown est intéressante : tout remonte à l'automne 2010, quand Jon Watts met en ligne sur Youtube la fausse bande-annonce d'un film d’horreur intitulé Clown. Sa démarche s'inscrit dans la lignée des « Grindhouse faux trailer contests » organisés autour de la sortie de Grindhouse en 2007 ; en introduction du court-métrage, on peut lire « Par le maître de l’horreur Eli Roth ». Il n'en faudra pas plus pour enflammer le Web, et la vidéo atteint rapidement plus d'un million de vues. Interloqué par le public qui l’interpelle pour le féliciter de ce nouveau trailer, Eli Roth finira par s'intéresser à cette fameuse bande-annonce ; enthousiasmé par le projet, il contactera John Watts afin de lui proposer de produire le « vrai » long-métrage... Un conte de fées d'Halloween en quelque sorte, confirmant l'intérêt d'Eli Roth pour la créativité artistique.
Test Blu-ray : The dead lands – La terre des guerriers
The dead lands – La terre des guerriers est une œuvre tribale et guerrière en provenance de Nouvelle-Zélande. Bon, on ne vous fera pas le coup de la quasi-intégralité des autres sites de cinéma, qui vont chercher à créer une filiation entre le film de Toa Fraser et la filmographie de Peter Jackson : il n'y en a aucune.
Test Blu-ray : Ocean’s 8
Si à priori la « féminisation » d’un genre ou d’une franchise cinématographique n’a rien de très nouveau, le succès depuis quelques années au box-office US de films « de filles » portés par une nouvelle génération de comédiennes et mettant en scène non pas une seule star féminine mais à chaque fois une véritable « bande » d’actrices a forcément donné des idées aux producteurs. En attendant de passer à une autre mode, place donc aux films choraux sous œstrogènes. Après S.O.S fantômes en 2016, c’est donc à la franchise Ocean’s initiée par le remake de Steven Soderbergh en 2001 de s’offrir une déclinaison féminine avec Ocean’s 8.
Test DVD : Don’t kill it
Pensé comme le premier épisode d’une franchise mettant en scène Dolph Lundgren dans la peau de Jebediah Woodley, chasseur de démons, Don’t kill it a été tourné courant 2016 sur un calendrier très serré (17 jours) et avec un budget assez famélique. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’énergie déployée par Mike Mendez et son équipe afin de livrer un film 100% fun et volontiers gore parvient aisément à faire oublier les limites intrinsèques du projet. Bourré de dérives sanglantes, d’effets spéciaux réussis et proposant un vrai point de vue de metteur en scène, Don’t kill it tranche avec le « tout-venant » de la production horrifique actuelle ; Dolph Lundgren y compose de plus un personnage peu sympathique et relativement éloigné de ses composit



















