Test Blu-ray : Miracle mile – Appel d’urgence / Blaq Market #08

0
S’il aborde de front la thématique de la « fin du monde », Miracle mile se révèle rapidement l’antithèse du blockbuster-type américain. Prenant le temps de poser ses personnages (leur rencontre, leurs flâneries), le film de Steve De Jarnatt met bout à bout une suite d’événements mineurs, huile ses rouages à la perfection, déclenchant un engrenage narratif implacable. Un mégot jeté par la fenêtre, un faux numéro, l’annonce inéluctable que la fin du monde est proche, et l’effet boule de neige prend place, montant crescendo au fil que les bobines s’égrènent. Prenant le contrepied total du schéma du « héros » traditionnel,

Test Blu-ray : Les hommes ne pensent qu’à ça

0
Qu’on l’aborde par le prisme de l’œuvre d’Yves Robert ou par celui de la comédie française en général, Les hommes ne pensent qu’à ça ne fera clairement pas figure de « haut du panier ». Cela dit, cette comédie franchement désuète sur les relations hommes / femmes se suivra sans le moindre déplaisir, d’autant plus que sa durée très courte (1h14) ne permettra jamais au spectateur de s’ennuyer. Et dans tous les cas, le film d’Yves Robert marquera les mémoires comme une curiosité pour tout un tas de raisons, diverses et variées.

Test Blu-ray : 47 meters down

0
Si la première pensée qui nous vient à l’esprit à la découverte de 47 meters down est que l’on va avoir droit à une resucée de Instinct de survie, succès surprise de l’été dernier, il faut quand même relativiser cette assertion : si le film mettant en scène Blake Lively est le dernier film « de requin » à être sorti dans les salles obscures, ce sous-genre du film d’attaque animale n’a jamais réellement disparu depuis Les dents de la mer. Sans même évoquer les innombrables séries Z qui pullulent chaque mois sur le marché de la vidéo ou même à la télévision, avec des titres et des intrigues de plus en plus improbables (la franchise Sharknado bien sûr, mais aussi des films tels que Avalanche sharks, Sharkenstein, Raiders of the lost shark, Mega Shark vs. Kolossus…), des films mettant en scène des requins sont régulièrement apparus sur nos écrans depuis une vingtaine d’années : Peur bleue (1999), Open water (2003), The reef (2010), Shark 3D (2011), Bait 3D (2012), Dark tide (2012)… Le requin aura donc toujours été « bankable ».

Test Blu-ray : Bleeder

0
Témoin d’une agression sauvage dans une boîte de nuit, perpétrée par Louis et des collègues à lui, Leo va peu à peu s’enfoncer dans un silence et un mal-être profond. Ce dernier est un être laconique, peu disert (une caractéristique récurrente chez les personnages de Refn), ne trouvant qu’avec difficulté les mots pour s’exprimer. Jugeant ses perspectives d’avenir bouchées, Leo déraisonne au fur et à mesure que l’histoire avance. Ainsi, son comportement oscille entre une violence exutoire, pulsionnelle et cathartique à l’égard de sa conjointe

Test DVD : Les femmes des autres

0
Pour nombre de cinéphiles ayant connu l’ère glorieuse de la VHS, et n’ayant pas forcément baigné dans la « culture » du téléchargement à tout crin étant apparue avec Internet, il faut bien avouer que la découverte des filmographies de certains cinéastes italiens des années 60/70 fut liée à la sortie des films sur support VHS ou de DVD, chez tel ou tel éditeur français, ou éventuellement en import avec des sous-titres anglais. Ainsi, une partie de notre cinéphilie galopante a été en partie façonnée par les éditeurs vidéo. Que retient-on par exemple aujourd’hui de la carrière de Damiano Damiani ? Sur les 21 films tournés par le cinéaste entre 1960 et 1982, 16 ont été distribués dans les salles françaises – quelques décennies plus tard, on ne connait finalement plus que quelques films de genre : El chuncho (1967), Confession d'un commissaire de police au procureur de la République (1971) et Un génie, deux associés, une cloche (1975) sont les premiers à se rappeler à la mémoire du spectateur, et s’accompagnent, éventuellement, de Seule contre la Mafia / The most beautiful wife (1970) ou encore Comment tuer un juge / How to kill a judge (1975). Toujours inédits en DVD dans l’hexagone, ces deux derniers films sont souvent uniquement connus de « réputation ».

Test Blu-ray : On aura tout vu !

Tourné en 1976, On aura tout vu est un pur produit de son époque, abordant de front deux thèmes majeurs : la compromission artistique d’un côté, et l’essor économique du cinéma porno de l’autre.

Test Blu-ray : Paris pieds nus

0
C’est au début des années 80 que la canadienne Fiona Gordon et le belge Dominique Abel se sont rencontrés à Paris. C’est en Belgique et par le spectacle vivant qu’a commencé leur collaboration, laquelle s’est poursuivie au cinéma avec la réalisation de 3 court-métrages. L’iceberg, leur premier long métrage, a vu le jour en 2005, suivi de Rumba en 2008 et de La fée en 2011. Paris pieds nus est donc leur 4ème long métrage et, comme diraient certains, c’est vraiment le film de la maturité, arrivant à marier poésie et comique avec un brio hors du commun.

Test Blu-ray : Phantasm III – IV – V – Coffret « Intégrale »

Retour sur les trois derniers épisodes de la saga Phantasm, qui sont arrivés il y a quelques jours sur les linéaires de vos revendeurs de Blu-ray / DVD préférés au sein d’un coffret réunissant l’intégralité de la saga créée en 1979 par Don Coscarelli....

Test Blu-ray : Transformers – The last knight

Trois ans après Transformers : L’âge de l’extinction, que nous avions apprécié à sa juste valeur dans les colonnes de critique-film, Michael Bay récidive avec une nouvelle suite, marquant sa 5ème incursion dans le petit monde des Autobots et des Decepticons.

Test DVD : The last girl – Celle qui a tous les dons

0
The last girl – Celle qui a tous les dons a l’avantage d’offrir un point de vue peu ordinaire. La première partie du long métrage est une véritable leçon. Le spectateur est immiscé directement au plus près des personnages et apprend à connaître les protagonistes. Mélanie, malgré un penchant pour la viande fraîche, apparaît comme une gamine attachante qui cherche à se faire apprécier et accepter de ses aînés. L’introduction est intrigante, Colm McCarthy, qui vient du monde de la série, parvient à mettre en place une mise en situation de haute volée, à la fois intrigante, passionnante et très rythmée. Les personnages sont rapidement établis et leur écriture n’est pas paresseuse, le manichéen n’a pas sa place dans ce long métrage.

Test DVD : Fargo – Saison 3

0
Après les incontestables réussites que constituaient la première et la deuxième saison de Fargo, Noah Hawley, créateur et scénariste de la série librement inspirée du film des frères Coen, était pour le moins attendu au tournant. Là où une poignée de haters se seraient probablement réjouis de le voir se planter, Hawley a su prendre le temps (un an et demi) de plancher sur le scénario de sa nouvelle saison, et livrera dix épisodes renouvelant le niveau d’inventivité, de virtuosité et d’audace auquel nous avaient habituées les deux premières années du show.

Test Blu-ray : 3 films de Marlon Brando en HD

0
Explorant les arcanes du catalogue Universal Pictures depuis quelques années déjà afin de proposer au public français des films inédits en Haute Définition, Elephant Films lance régulièrement des « vagues » de films réunis autour de thématiques ou d’acteurs phares. Le 25 octobre 2017, c’est donc Marlon Brando qui a eu les honneurs de l’éditeur, avec trois films rares valant tous le coup d’être (re)découverts. Sur ces trois films tournés entre 1966 et 1969, deux étaient sortis en France et en catimini sous les couleurs d’Universal en 2007 : le dernier film de Charles Chaplin La comtesse de Hong Kong (1967), ainsi que le polar La nuit du lendemain (1969). Le troisième avait également eu droit à une sortie en France la même année, sous les couleurs de Sidonis Calysta, dans sa collection « Western de légende » : il s’agit de L’homme de la Sierra (1966). Retour sur trois films et trois éditions Blu-ray…

Derniers articles

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Chair pour Frankenstein

Derrière sa façade de série Z portée sur la tripaille et ses dialogues qui sentent le latex, Chair pour Frankenstein cache un vrai film. Un film qui, mine de rien, théorise sur le pouvoir, sur le désir, sur l’obsession de pureté, et sur le fait que vouloir créer la vie, c’est souvent finir avec les mains dans le cambouis et les pieds dans le caca.

Pariez en confiance : Melbet Tunisie et ses bonus exclusifs

0
Si vous suivez le sport ou les jeux en ligne en Tunisie, vous avez probablement entendu parler de Melbet Tunisie plus d’une fois —...

Albi 2025 : Ma frère

En termes de références de comédies de colonies de vacances, le cinéma français disposait jusqu’à présent de deux repères devenus cultes au fil du temps. Côté dramatique, en 1976, il y a eu La Meilleure façon de marcher de Claude Miller. Et côté comique, le duo Toledano / Nakache avait fait mouche trente ans plus tard grâce à Nos jours heureux.

Albi 2025 : Enzo (Deuxième avis)

0
Les films testaments, ces œuvres tragiques, conçues par les uns, terminées par les autres, constituent un cas à part dans l’Histoire du cinéma. Ces carrefours malheureux entre l’envie de faire des films et l’impossibilité de vivre mènent souvent nulle part. Dans le cas d’Enzo, cette histoire d’un adolescent à cran que Laurent Cantet n’a pas eu le temps de voir devenir une réalité, notre verdict est plutôt positif, voire par moments enthousiaste.

Albi 2025 : Sauvons les meubles

En Belgique, il paraît qu’il existe un guichet de soutien officiel aux films soi-disant légers. On ne parle pas ici du genre comique, afin de faire profiter tout le monde de l’humour de nos voisins du nord une fois, mais de la taille du budget, infiniment plus modeste que celui des productions d’envergure dans ce pays à la cinématographie nationale très coriace.