Test Blu-ray : Fair game
Le cinéma d’exploitation australien – ou « Ozploitation » - est un sous-genre qui peine vraiment à percer et à être reconnu. Sorti en 2008, le documentaire Not quite Hollywood : The wild, untold story of Ozploitation ! a cependant permis de mettre un éclairage particulier sur le cinéma populaire australien, et même de sortir certains films de l’oubli. Ainsi, c’est sous l’impulsion de l’inusable Quentin Tarantino – qui a remis sur le devant de la scène un nombre incalculable de films oubliés depuis 25 ans – que nous redécouvrons aujourd’hui le film de Mario Andreacchio : dans le documentaire de 2008, le réalisateur de Pulp Fiction et d’Il était une fois à Hollywood ne cachait en effet pas son enthousiasme pour Fair game : « Avec son gang de chasseurs fous et sa magnifique héroïne, protectrice des animaux et de l'environnement qu’ils passent l'essentiel du film à terroriser, Fair game est la quintessence de la Ozploitation, la recette du genre par excellence : prenez une pincée de I spit on your grave, quelques miettes de And soon the darkness et saupoudrez-le tout d’une pincée de George Miller, et vous obtiendrez Fair game. »
Test DVD : Sur la route de Compostelle
Un DVD qui permet de s'aérer en ces temps de pandémie et de grisaille hivernale
Test Blu-ray : Christmas Evil
Si Christmas Evil n’est certainement pas le plus connu des "films d'horreur de Noël", il est cependant probablement l’un des plus intéressants, dans le sens où malgré les apparences, il ne s'agit pas d'un simple slasher...
Test DVD : Elsie, monogame en série
Naviguant vaguement dans la mouvance du cinéma indépendant US de type « mumblecore » (sans y appartenir tout à fait cependant), Elsie, monogame en série est une comédie pleine d’entrain et de bonne humeur, suivant un groupe de quarantenaires un peu bobo (bohème anti-mondialisation, galeries d’Art moderne…), et s’attardant plus particulièrement sur le cas d’Elsie, éternelle adolescente, n’arrivant pas à s’épanouir dans une relation stable, mais le vivant –à priori bien sûr– plutôt bien. Les deux auteurs du film, John Mitchell et Christina Zeidler, voient d’ailleurs Elsie telle un équivalent féminin (ambiance LGBT oblige) du personnage de John Cusack dans Haute fidélité.
Test Blu-ray : Child’s play – La poupée du mal
Qu'on aime ou qu'on aime pas la direction qu'a pris la saga Chucky depuis de nombreuses années, il faut reconnaître que Don Mancini est parvenu à créer, à partir d'un des pitchs les plus cons qui soient, un véritable culte autour de sa poupée tueuse, qui se perpétue de film en film grâce à une petite entreprise quasiment « familiale » dont le noyau dur reste inchangé depuis plus de 30 ans. Dès lors, on ne pourra finalement que comprendre le fait que Don Mancini ait refusé de confier le destin de son bébé en salopette à une bande de parfaits inconnus, et ait choisi de développer une série TV en reprenant ses personnages de son côté, en parallèle à la mise en chantier de Child's play : la poupée du mal, projet de reboot au cœur duquel il ne s'investirait pas du tout. Ce Chucky cuvée 2019 est donc une espèce d'enfant non désiré, ayant pourtant globalement plutôt réussi son entrée dans la cour des grands : outre 30 millions de dollars de recettes aux États-unis, le film a par ailleurs réuni 200.000 français dans les salles au début de l'été. Il y a donc fort à parier pour que cette excroissance à l'univers créé par Don Mancini connaisse lui aussi une ou plusieurs suites...
Test Blu-ray : Adorable Ginger – Volume 1
Pulse Vidéo propose aux grands garçons de (re)découvrir une poignée de grands classiques du cinéma pour adultes en HD avec le coffret Adorable Ginger (Volume 1), qui regroupe 2 chefs d’œuvre du X américain mettant en scène Ginger Lynn.
Test Blu-ray : Mindcage
Le réalisateur de Mindcage, Mauro Borrelli, s’est d’abord fait connaitre en tant qu’illustrateur. Il a ainsi collaboré à la direction artistique de plusieurs blockbusters Hollywoodiens en peignant des « Concept Arts », notamment chez Disney.
Test Blu-ray : Phantom of the Paradise – Édition « Ultra Collector »
Que l’on aime ou pas le cinéma de Brian De Palma, Phantom of the Paradise fait partie de ces films dont les qualités sont unanimement reconnues, et dont la nature de chef d’œuvre absolu n’est plus à démontrer.
Test Blu-ray : Taken 3
Taken 3 s’inscrit donc dans cette veine de films d’action délicieusement putassiers, affichant sans complexe grosses voitures, héros invincible et 100% badass, méchants impitoyables (mafia russe oblige) et flingues à gogo, le tout sur un tempo très soutenu laissant une large place aux scènes d’action. Côté découpage des scènes d’action,
Test Blu-ray : Horse soldiers
Si les événements du 11 septembre 2001 ont clairement changé la face du monde, il était inévitable que le cinéma américain s’en voie également profondément modifié : très rapidement, on a pu voir se dessiner un « avant » et un « après » World Trade Center dans le traitement des intrigues contemporaines, même quand ces dernières ne traitaient pas frontalement de l’attentat sur les tours jumelles. Comme pour dresser un rempart contre la barbarie, les studios se sont pour la plupart réfugiés derrière la bannière étoilée, brandissant haut et fort un patriotisme propre à réunir la nation contre la violence aveugle. Dans un réflexe de défense, et en hommage aux victimes des attentats du 11 septembre, tout un peuple semble donc s’être uni, la main sur le cœur et l’hymne national aux lèvres. Et si les actes terroristes sur les tours du World Trade Center l’ont peut-être exacerbé, on admettra tout de même que le patriotisme a toujours été une valeur forte –sinon fondamentale– aux Etats-Unis, et de fait, a également toujours été très présent dans le cinéma américain, au point que de nombreux observateurs extérieurs lui confèrent parfois des visées « impérialistes » pas forcément très pertinentes.
Test Blu-ray : The green inferno
Cousin éloigné du Dernier monde cannibale, Cannibal Holocaust ou encore Amazonia – L’esclave blanche qui dénonçaient quant à eux les dérives d’un certain journalisme ou d’une certaine caste de bourgeois, The green inferno permet à Eli Roth de ressusciter un genre disparu depuis quelques années en le faisant « à l’ancienne », c'est-à-dire en se plongeant en conditions réelles dans un tournage en Amazonie péruvienne, au cœur même d’une jungle forcément hostile et inhospitalière.
Test Blu-ray : Fata Morgana
A la découverte de Fata Morgana, il est bien difficile de ne pas penser aux contemporains européens du film de Vicente Aranda, et notamment à des films de Jean-Luc Godard tournés en 1965, tels que Alphaville ou Pierrot le fou.